Derniers sujets
Dim 27 Juin - 22:00
27ème jour de Seriso 1277
Cela faisait un moment que Jirō n’avait pas eu l’occasion de mettre les pieds dans le village qui bordait la capitale impériale. Le domaine Shokubutsuen avait trop d’attrait à ses yeux pour qu’il s’y risque sans raison. Il craignait de s’y retrouver piégé avec ses démons du passé. Même après tant d’années, il ne se faisait toujours pas confiance.
Son regard observateur venait pourtant se poser machinalement sur les passants et sur les bâtiments. Au cœur de la journée, l’activité n’était pas au plus fort. Ça lui allait bien, lui qui appréciait le calme et la solitude imposée par sa situation. Ça l’arrangeait. Il y avait moins de lieux à fouiller, moins de gens à détailler.
Traquer ne faisait pas partie de ses habitudes, mais il pouvait s’appuyer sur son tempérament d’observateur, sa vigilance et son ouïe fine pour avancer dans sa quête. Il ne s’agissait pas d’un contrat, seulement d’un service rendu à l’un des siens.
Le réseau de bouche à oreille Manjushage leur permettait de s’échanger des informations et des nouvelles. Aussi, quand il avait appris que l’un d’entre eux avait des problèmes, il n’avait pas pu rester les bras croisés. À ce moment-là, il n’avait pas su s’il fallait simplement relayer le message ou partir directement à sa recherche et puis il avait entendu dire qu’elle s’était réfugiée à Yanagiko. Par un heureux hasard, ses derniers voyages l’avaient mené non loin du domaine impérial. Avec un peu de chance, il aurait le temps de la prévenir et de lui prêter main forte.
C’était pour cette raison qu’il mettait brièvement les pieds dans divers endroits où il ne serait pas allé autrement, qu’il posait quelques questions discrètes, sans nom ni beaucoup de détails.
Yanagiko… Était-elle déjà au courant ? Pensait-elle qu’elle pourrait se cacher ici ? Jirō n’abandonnait pas sa quête fastidieuse et un peu folle. Les mots de ses confrères lui laissaient croire que ce ne serait pas suffisant. Prudent à l’extrême, il préférait s’en assurer par lui-même.
Ses questions ne guidèrent pas ses pas. Il n’avait pas les moyens pour obtenir ses réponses, mais il comprit assez vite à leurs expressions qu’il n’était pas le seul à les poser. Il serra les dents. Tout était question de chance et de temps… Saruta-hiko guiderait ses recherches. C’était sa seule ressource.
Les heures s’écoulèrent, le laissant bredouille. Il finissait par croire qu’elle les avait tous dupés quand son entrée dans une énième auberge lui apporta le visage qu’il cherchait. Il ne sourit pas. Ce n’était pas vraiment une bonne nouvelle, même si elle se trouvait pour l’instant seule.
Il s’avança avec naturel, cherchant parmi les personnes présentes le moindre signe pour accroître sa méfiance.
Il défit le daikyū fixé dans son dos, sortit son katana de sa ceinture, posa ses armes à côté de lui tandis qu’il s’assit en face d’elle, comme s’ils étaient censés se retrouver ici. Son regard se posa sur elle, il inclina légèrement la tête pour la saluer.
« Ce n’est pas une bonne idée de vous terrer ici, Heiwana-san. J’imagine que vous êtes déjà au courant qu’on vous recherche. Vous pensiez qu’ils ne vous retrouveraient pas ? Ils sont déjà à Yanagiko. » Il la jaugea un instant, grave et sérieux. « Je suis venu vous prêter main forte. »
@Heiwana Murasaki
Son regard observateur venait pourtant se poser machinalement sur les passants et sur les bâtiments. Au cœur de la journée, l’activité n’était pas au plus fort. Ça lui allait bien, lui qui appréciait le calme et la solitude imposée par sa situation. Ça l’arrangeait. Il y avait moins de lieux à fouiller, moins de gens à détailler.
Traquer ne faisait pas partie de ses habitudes, mais il pouvait s’appuyer sur son tempérament d’observateur, sa vigilance et son ouïe fine pour avancer dans sa quête. Il ne s’agissait pas d’un contrat, seulement d’un service rendu à l’un des siens.
Le réseau de bouche à oreille Manjushage leur permettait de s’échanger des informations et des nouvelles. Aussi, quand il avait appris que l’un d’entre eux avait des problèmes, il n’avait pas pu rester les bras croisés. À ce moment-là, il n’avait pas su s’il fallait simplement relayer le message ou partir directement à sa recherche et puis il avait entendu dire qu’elle s’était réfugiée à Yanagiko. Par un heureux hasard, ses derniers voyages l’avaient mené non loin du domaine impérial. Avec un peu de chance, il aurait le temps de la prévenir et de lui prêter main forte.
C’était pour cette raison qu’il mettait brièvement les pieds dans divers endroits où il ne serait pas allé autrement, qu’il posait quelques questions discrètes, sans nom ni beaucoup de détails.
Yanagiko… Était-elle déjà au courant ? Pensait-elle qu’elle pourrait se cacher ici ? Jirō n’abandonnait pas sa quête fastidieuse et un peu folle. Les mots de ses confrères lui laissaient croire que ce ne serait pas suffisant. Prudent à l’extrême, il préférait s’en assurer par lui-même.
Ses questions ne guidèrent pas ses pas. Il n’avait pas les moyens pour obtenir ses réponses, mais il comprit assez vite à leurs expressions qu’il n’était pas le seul à les poser. Il serra les dents. Tout était question de chance et de temps… Saruta-hiko guiderait ses recherches. C’était sa seule ressource.
Les heures s’écoulèrent, le laissant bredouille. Il finissait par croire qu’elle les avait tous dupés quand son entrée dans une énième auberge lui apporta le visage qu’il cherchait. Il ne sourit pas. Ce n’était pas vraiment une bonne nouvelle, même si elle se trouvait pour l’instant seule.
Il s’avança avec naturel, cherchant parmi les personnes présentes le moindre signe pour accroître sa méfiance.
Il défit le daikyū fixé dans son dos, sortit son katana de sa ceinture, posa ses armes à côté de lui tandis qu’il s’assit en face d’elle, comme s’ils étaient censés se retrouver ici. Son regard se posa sur elle, il inclina légèrement la tête pour la saluer.
« Ce n’est pas une bonne idée de vous terrer ici, Heiwana-san. J’imagine que vous êtes déjà au courant qu’on vous recherche. Vous pensiez qu’ils ne vous retrouveraient pas ? Ils sont déjà à Yanagiko. » Il la jaugea un instant, grave et sérieux. « Je suis venu vous prêter main forte. »
@Heiwana Murasaki
Messages : 156
Âge : 36 ans
Occupation : Yojimbo / Protecteur
Caste et rang : Samouraï yojimbo Manjushage
Informations : - Se fait appeler Nanashi Mumei (ne communique jamais son nom)
- Taille moyenne : 1m70
- Intégralement noir : yeux, cheveux, habits
- Yojimbo itinérant, vit de ce qu'on lui offre
- Porte le daishō et un arc (daikyū)
- Enjoué, sociable, curieux, loyal, courageux, peu bavard, solitaire
- N'accepte pas les duels
Lun 28 Juin - 11:09
Murasaki avait accumulé un peu d'argent, les chasses avaient été un peu plus nombreuses ses derniers temps. Elle ne s'en plaignait guère, cependant, elle avait constaté que les bandits se faisaient davantage discret. L'arme vivant ne savait pas trop en penser, d'un côté si sa présence suffisait à réduire les pillage et vol, cela l’arrangeait, de l'autre, elle savait que les humains pouvaient être pire que des yokaïs quand ils étaient acculés.
En tendant les oreilles lors de son périple, elle finit par entendre que l'on avait mit des personnes à ses trousses. Murasaki n'avait pas spécialement peur d'avoir des chasseurs aux trousses, malgré sa perte de puissance après la chute du clan, elle restait une combattante expérimentée, si les personnes en chasse étaient fort, elle n'aurait qu'à aller dans un endroit peu propice au combat.
C'est ainsi qu'elle décidait d’appâter ceux qui voulaient pourraient en vouloir à sa vie, venant donc à se diriger vers la capitale impériale. Cela faisait un long moment qu'elle n'y avait pas mit les pieds, les bénédictions de l'empereur ne l'intéressait guère. Certes, il avait le respect minimum de la part de Murasaki, mais elle ne révérait que sa divinité.
Concernant les réunions du clan, elle ne participait, enfin participer est un grand mot, qu'a celles qui avaient des sujets important, restant discrète et en retrait, sauf s'il y avait un mauvais choix stratégique qui la sautait aux yeux.
Elle hésitait une seconde entre une auberge et le quartier des filles de joies. Le choix fut l'auberge, car son apparence, pourrait certainement entraîner des discutions dérangeantes, après tout un Manjushage n'était reconnaissable que par son vêtement noir sans emblème, retirer cela, offrez des tenues colorées et vous n'en savez rien. Murasaki fouilla sa mémoire et observait les clients passant dans les auberges pour estimer ce qu'elles contenaient, venant à choisir une non loin d'une maison de passe apparemment réputée.
S'il n'y avait aucune âme dans l'auberge, pour le moment, elle se doutait que la nuit, cela allait affluer. Sa localisation promettait aussi beaucoup de circulation dans l'allée principale, cela étant une bonne chose pour l'arme vivante, le combat en milieu urbain était une stratégie efficace face à plusieurs ennemis.
La personne qui tenait l'endroit dévisageait la nouvelle arrivante, cette dernière se montrant respectueuse et s'installant tranquillement à une table, prenant une au milieu de la pièce. Cela pouvait paraître dangereux, permettant une attaque dans le dos, mais Murasaki savait qu'en se collant à un angle, elle se limitait ses mouvements, pouvant creuser sa tombe.
L'auberge se mit à se remplir, petit à petit. On demanda plusieurs fois, s'ils pouvaient prendre sa table, ce qu'elle refusait, disant attendre quelqu'un. Cela n'était pas un mensonge, si les chasseurs à ses trousses voulaient la trouver, ils n'auraient d'autre choix que d'écumer les auberges, voire les maisons de passes, même si cela ferait un peu de mal à son égo de croire qu'elle aimerait jouer une prostituée.
Le temps défilait lentement, jusqu'à l’arrivée d'une personne qui s'installait sans rien demander, elle avait remarqué son équipement, le fixant de haut en bas, ne ressentant pas d'hostilité de sa part et venant à entendre ses reproches. Pendant qu'il parlait, elle mit son katana entre ses jambes, la posture ne permettait pas de l'utiliser, mais empêchait que l'on touche à son amie facilement. Elle attendit que son interlocuteur finisse de parler, pour répondre.
- J'ai choisi mon champ de bataille, libre à eux d'aller sur un terrain désavantageux. Ce ne sont pas deux trois chiots qui vont me faire peur. Vous seriez d'un autre clan, je vous aurais refoulé sans hésitation. Le fait est que vous êtes aussi un manjushage, je vais donc vous laisser agir comme vous souhaitez, j'imagine que c'est votre façon de faire pour aider le clan. Par contre, c'est Murasaki, pas besoin d'utiliser mon nom de famille.
Elle interrompit sa discutions en voyant une femme approcher et venir servir le thé qu'elle avait commandé, payant immédiatement sa commande. Murasaki en voulait pas avoir la réputation de ne pas payer e qu'elle demandait.
L'arme vivante sirota une petite gorgée, avant de continuer de parler.
- Comment dois-je vous appeler ? Que savez-vous de moi et qu'elles sont vos compétences, pas uniquement martial j'entends bien. Avez-vous déjà affronté plusieurs ennemis en pleine ville ?
Murasaki voulait en savoir sur lui et aussi ce qu'il avait entendu dire que sa personne. Elle aviserait son utilité par la suite. Elle n'allait pas lui planter une épée dans le dos, non, mais elle voulait savoir si cette personne serait un boulet au pied ou non.
En tendant les oreilles lors de son périple, elle finit par entendre que l'on avait mit des personnes à ses trousses. Murasaki n'avait pas spécialement peur d'avoir des chasseurs aux trousses, malgré sa perte de puissance après la chute du clan, elle restait une combattante expérimentée, si les personnes en chasse étaient fort, elle n'aurait qu'à aller dans un endroit peu propice au combat.
C'est ainsi qu'elle décidait d’appâter ceux qui voulaient pourraient en vouloir à sa vie, venant donc à se diriger vers la capitale impériale. Cela faisait un long moment qu'elle n'y avait pas mit les pieds, les bénédictions de l'empereur ne l'intéressait guère. Certes, il avait le respect minimum de la part de Murasaki, mais elle ne révérait que sa divinité.
Concernant les réunions du clan, elle ne participait, enfin participer est un grand mot, qu'a celles qui avaient des sujets important, restant discrète et en retrait, sauf s'il y avait un mauvais choix stratégique qui la sautait aux yeux.
Elle hésitait une seconde entre une auberge et le quartier des filles de joies. Le choix fut l'auberge, car son apparence, pourrait certainement entraîner des discutions dérangeantes, après tout un Manjushage n'était reconnaissable que par son vêtement noir sans emblème, retirer cela, offrez des tenues colorées et vous n'en savez rien. Murasaki fouilla sa mémoire et observait les clients passant dans les auberges pour estimer ce qu'elles contenaient, venant à choisir une non loin d'une maison de passe apparemment réputée.
S'il n'y avait aucune âme dans l'auberge, pour le moment, elle se doutait que la nuit, cela allait affluer. Sa localisation promettait aussi beaucoup de circulation dans l'allée principale, cela étant une bonne chose pour l'arme vivante, le combat en milieu urbain était une stratégie efficace face à plusieurs ennemis.
La personne qui tenait l'endroit dévisageait la nouvelle arrivante, cette dernière se montrant respectueuse et s'installant tranquillement à une table, prenant une au milieu de la pièce. Cela pouvait paraître dangereux, permettant une attaque dans le dos, mais Murasaki savait qu'en se collant à un angle, elle se limitait ses mouvements, pouvant creuser sa tombe.
L'auberge se mit à se remplir, petit à petit. On demanda plusieurs fois, s'ils pouvaient prendre sa table, ce qu'elle refusait, disant attendre quelqu'un. Cela n'était pas un mensonge, si les chasseurs à ses trousses voulaient la trouver, ils n'auraient d'autre choix que d'écumer les auberges, voire les maisons de passes, même si cela ferait un peu de mal à son égo de croire qu'elle aimerait jouer une prostituée.
Le temps défilait lentement, jusqu'à l’arrivée d'une personne qui s'installait sans rien demander, elle avait remarqué son équipement, le fixant de haut en bas, ne ressentant pas d'hostilité de sa part et venant à entendre ses reproches. Pendant qu'il parlait, elle mit son katana entre ses jambes, la posture ne permettait pas de l'utiliser, mais empêchait que l'on touche à son amie facilement. Elle attendit que son interlocuteur finisse de parler, pour répondre.
- J'ai choisi mon champ de bataille, libre à eux d'aller sur un terrain désavantageux. Ce ne sont pas deux trois chiots qui vont me faire peur. Vous seriez d'un autre clan, je vous aurais refoulé sans hésitation. Le fait est que vous êtes aussi un manjushage, je vais donc vous laisser agir comme vous souhaitez, j'imagine que c'est votre façon de faire pour aider le clan. Par contre, c'est Murasaki, pas besoin d'utiliser mon nom de famille.
Elle interrompit sa discutions en voyant une femme approcher et venir servir le thé qu'elle avait commandé, payant immédiatement sa commande. Murasaki en voulait pas avoir la réputation de ne pas payer e qu'elle demandait.
L'arme vivante sirota une petite gorgée, avant de continuer de parler.
- Comment dois-je vous appeler ? Que savez-vous de moi et qu'elles sont vos compétences, pas uniquement martial j'entends bien. Avez-vous déjà affronté plusieurs ennemis en pleine ville ?
Murasaki voulait en savoir sur lui et aussi ce qu'il avait entendu dire que sa personne. Elle aviserait son utilité par la suite. Elle n'allait pas lui planter une épée dans le dos, non, mais elle voulait savoir si cette personne serait un boulet au pied ou non.
Messages : 63
Âge : 220 ans (120 ans sous forme consciente)
Occupation : Mercenaire
Caste et rang : Mercenaire Manjushage
Jeu 1 Juil - 20:58
Un léger sourire se dessina sur ses lèvres. Il ne connaissait pas beaucoup Heiwana Murasaki, il n’avait jamais vraiment eu l’occasion de converser avec elle, mais il n’était pas vraiment étonné de ce qu’il entendait. Il n’était pas du genre à cautionner un comportement belliqueux, mais il pouvait la comprendre. Leur travail leur amenait bien des ennemis, bien des conflits, bien des situations glissantes et il leur fallait vivre avec. La fuite n’était pas toujours la meilleure solution, parfois, ce n’était même pas une option. Si elle ne voulait pas se cacher, si elle préférait régler le problème une bonne fois pour toute, il n’allait pas chercher à l’en dissuader.
Au moins, elle ne cherchait pas à se montrer trop fière et acceptait donc qu’il vienne lui prêter main forte. Ça aussi, ça le fit sourire. Côtoyer les membres de son clan n’arrivait pas si souvent. Même s’ils ne vivaient pas ensemble, même s’ils n’avaient pas de terre, ils restaient les siens, sa famille.
Qu’on le repousse l’aurait attristé. Aider et protéger les autres était indispensable, mais il ne voulait pas être amené à tourner le dos aux siens.
Il demanda du thé à son tour et on lui servit une tasse. Il ne toucha pas au breuvage encore fumant, attendant qu’il refroidisse un peu. Son regard revint sur la Manjushage.
« Vous pouvez m’appeler Nanashi Mumei. » Il n’accordait pas d’exception aux siens. Son nom n’avait plus d’importance. « Sur qui d’autres pourrions-nous compter si l’on ne s’entraidait pas ? »
Ce n’était pas tout à fait pour aider le clan qu’il faisait ça. Bien sûr, la situation correspondait à ce qu’il faisait habituellement, mais il serait venu même s’il n’avait pas été question de protection et de combat.
« Je suis un yojimbo. Je protège et je défends. Toutes mes compétences s’orientent dans cette direction. J’ai combattu en toutes circonstances et s’il faut prendre les armes, ça ne me fait pas peur, même si je fais de mon mieux pour ne pas en arriver aux issues les plus extrêmes. Bien sûr, je n’ai pas votre longue expérience, mais je ne suis pas un novice.
Pour le reste, je suis observateur, j’ai une bonne ouïe et l’habitude de survivre quel que soit le terrain ou la situation. Rien de très original pour un Manjushage. »
Il haussa les épaules. Ce n’était pas très difficile de le connaître ou de le comprendre, il n’avait rien d’exceptionnel. Bien d’autres Manjushage lui ressemblaient.
« Sur vous, je ne connais pas grand-chose de plus que ce que les gens disent. Je m’intéresse aux miens, tout simplement. Nous n’avons jamais eu l’occasion de discuter ou de travailler ensemble. C’est l’occasion. »
Cette fois-ci, il porta la tasse jusqu’à ses lèvres, avala une gorgée puis la reposa sur la table.
« Pourquoi vous en veulent-ils autant ? »
Au moins, elle ne cherchait pas à se montrer trop fière et acceptait donc qu’il vienne lui prêter main forte. Ça aussi, ça le fit sourire. Côtoyer les membres de son clan n’arrivait pas si souvent. Même s’ils ne vivaient pas ensemble, même s’ils n’avaient pas de terre, ils restaient les siens, sa famille.
Qu’on le repousse l’aurait attristé. Aider et protéger les autres était indispensable, mais il ne voulait pas être amené à tourner le dos aux siens.
Il demanda du thé à son tour et on lui servit une tasse. Il ne toucha pas au breuvage encore fumant, attendant qu’il refroidisse un peu. Son regard revint sur la Manjushage.
« Vous pouvez m’appeler Nanashi Mumei. » Il n’accordait pas d’exception aux siens. Son nom n’avait plus d’importance. « Sur qui d’autres pourrions-nous compter si l’on ne s’entraidait pas ? »
Ce n’était pas tout à fait pour aider le clan qu’il faisait ça. Bien sûr, la situation correspondait à ce qu’il faisait habituellement, mais il serait venu même s’il n’avait pas été question de protection et de combat.
« Je suis un yojimbo. Je protège et je défends. Toutes mes compétences s’orientent dans cette direction. J’ai combattu en toutes circonstances et s’il faut prendre les armes, ça ne me fait pas peur, même si je fais de mon mieux pour ne pas en arriver aux issues les plus extrêmes. Bien sûr, je n’ai pas votre longue expérience, mais je ne suis pas un novice.
Pour le reste, je suis observateur, j’ai une bonne ouïe et l’habitude de survivre quel que soit le terrain ou la situation. Rien de très original pour un Manjushage. »
Il haussa les épaules. Ce n’était pas très difficile de le connaître ou de le comprendre, il n’avait rien d’exceptionnel. Bien d’autres Manjushage lui ressemblaient.
« Sur vous, je ne connais pas grand-chose de plus que ce que les gens disent. Je m’intéresse aux miens, tout simplement. Nous n’avons jamais eu l’occasion de discuter ou de travailler ensemble. C’est l’occasion. »
Cette fois-ci, il porta la tasse jusqu’à ses lèvres, avala une gorgée puis la reposa sur la table.
« Pourquoi vous en veulent-ils autant ? »
Messages : 156
Âge : 36 ans
Occupation : Yojimbo / Protecteur
Caste et rang : Samouraï yojimbo Manjushage
Informations : - Se fait appeler Nanashi Mumei (ne communique jamais son nom)
- Taille moyenne : 1m70
- Intégralement noir : yeux, cheveux, habits
- Yojimbo itinérant, vit de ce qu'on lui offre
- Porte le daishō et un arc (daikyū)
- Enjoué, sociable, curieux, loyal, courageux, peu bavard, solitaire
- N'accepte pas les duels
Mer 28 Juil - 9:56
Murasaki ne put s'empêcher d'avoir une légère expiration en entendant le nom Nanashi Mumei. Elle n'arrivait pas à comprendre pourquoi les personnes de son clan prenaient cette identité, ils n'avaient rien à gagner, si ce n'est le risque de terminer sous l'échafaud, le jour où les autres clans décideront de chasser tous ceux qui porteraient ce nom. Elle trouvait dommage que cet homme n'ait pas un autre pseudonyme ou porte le sien, pour montrer aux autres clans que les manjushages restaient un peuple avec une fierté.
L'arme vivante écouta cependant la suite avec attention, prenant une nouvelle gorgée de son thé. La question sur l'entraide n'avait pas besoin de réponse, tout deux la connaissait.
S'ensuivit une description de Nanashi, un combattant qui était payé pour protéger. Aux yeux de Murasaki, il était un peu présomptueux en disant qu'il pouvait survivre Quel que soit le terrain, la mort était toujours gagnante et le but des vivants étaient de résister le plus longtemps possible, tout en espérant pouvoir choisir le lieu et la circonstance où ils rendraient leurs derniers souffles.
Le fait qu'il soit un observateur n'était pas une bonne nouvelle, car même s'il semblait très axé sur la diplomatie, la yokai se doutait qu'il avait des lacunes en cas d'affrontement où son sens de l'observation et sa verbe serait inutile.
Quand Nanashi parlait de travailler en équipe, Murasaki eut un frisson. Elle ne voyait pas là une occasion, mais les aléas du destin qui avaient décidé de mettre sur sa route un allié temporaire. Puis vint une question fort banale, pour l'arme vivante.
Elle répondit donc, profitant pour mettre sur la table sa pensée.
- Je n'ai pas l'habitude de travailler avec d'autres personnes et je préfère vous prévenir que je ne vous sauverais pas si cela met ma vie en danger. Des raisons me poussent à survivre le plus longtemps possible et je ne vous les dirais pas.
Murasaki prit une gorgée, causant un petit blanc dans sa prise de parole. Cela renforçait certainement sa froideur naturelle.
- Pour ce qui est des raisons, elles peuvent être multiples, vengeance d'un yokai, d'une personne que j'ai tué, de bandit. Je suis plus vieille malgré les apparences, j'ai donc eu le temps de me faire bien plus d'ennemi que de maison de passe que vous auriez pu visiter.
Murasaki n'était pas spécialement dérangée par cette comparaison qui aurait pu en faire bondit plus d'un. Elle avait noté un petit temps de silence autour d'elle, certain ayant visiblement été attiré par la remarque et arrêté de parler, ce qui permit d'entendre à l'extérieur un peu d'agitation.
L'arme vivante écouta cependant la suite avec attention, prenant une nouvelle gorgée de son thé. La question sur l'entraide n'avait pas besoin de réponse, tout deux la connaissait.
S'ensuivit une description de Nanashi, un combattant qui était payé pour protéger. Aux yeux de Murasaki, il était un peu présomptueux en disant qu'il pouvait survivre Quel que soit le terrain, la mort était toujours gagnante et le but des vivants étaient de résister le plus longtemps possible, tout en espérant pouvoir choisir le lieu et la circonstance où ils rendraient leurs derniers souffles.
Le fait qu'il soit un observateur n'était pas une bonne nouvelle, car même s'il semblait très axé sur la diplomatie, la yokai se doutait qu'il avait des lacunes en cas d'affrontement où son sens de l'observation et sa verbe serait inutile.
Quand Nanashi parlait de travailler en équipe, Murasaki eut un frisson. Elle ne voyait pas là une occasion, mais les aléas du destin qui avaient décidé de mettre sur sa route un allié temporaire. Puis vint une question fort banale, pour l'arme vivante.
Elle répondit donc, profitant pour mettre sur la table sa pensée.
- Je n'ai pas l'habitude de travailler avec d'autres personnes et je préfère vous prévenir que je ne vous sauverais pas si cela met ma vie en danger. Des raisons me poussent à survivre le plus longtemps possible et je ne vous les dirais pas.
Murasaki prit une gorgée, causant un petit blanc dans sa prise de parole. Cela renforçait certainement sa froideur naturelle.
- Pour ce qui est des raisons, elles peuvent être multiples, vengeance d'un yokai, d'une personne que j'ai tué, de bandit. Je suis plus vieille malgré les apparences, j'ai donc eu le temps de me faire bien plus d'ennemi que de maison de passe que vous auriez pu visiter.
Murasaki n'était pas spécialement dérangée par cette comparaison qui aurait pu en faire bondit plus d'un. Elle avait noté un petit temps de silence autour d'elle, certain ayant visiblement été attiré par la remarque et arrêté de parler, ce qui permit d'entendre à l'extérieur un peu d'agitation.
Messages : 63
Âge : 220 ans (120 ans sous forme consciente)
Occupation : Mercenaire
Caste et rang : Mercenaire Manjushage
Mer 17 Nov - 18:29
Il n’était pas difficile de voir que la yōkai était méfiante et peu décidée à se montrer agréable. Il ne pouvait pas le lui reprocher. Après tout, il était venu de lui-même et elle n’avait rien demandé à personne. Leur drôle de vie les poussait parfois à ne plus faire confiance aux autres et dans son cas, il ne pouvait que trop bien le comprendre. Elle avait vécu bien plus de choses que lui, des trahisons et certainement des défaites.
La solitude était pour lui une vieille compagne et s’il préférait aisément la troquer avec des alternatives plus vivaces, elle voyait les choses tout autrement. Il hocha la tête en signe de compréhension.
« Ne vous en faites pas. Je ne vous demande pas de me protéger, je suis venu pour vous aider, pas pour vous entraver. »
Les mots n’allaient certainement pas la convaincre, mais il préférait se montrer honnête sur ses intentions. Pour le reste, ses actes la laisseraient juge.
Heiwana Murasaki n’avait pas choisi la même voie que lui et celle qu’elle suivait lui apportait certainement un lot d’ennemis plus nombreux qu’il n’en avait. Ce quotidien devait être difficile à supporter malgré l’assurance qu’elle laissait paraître.
« Je vois. »
C’en était au point qu’elle ne cherchait même pas à savoir qui lui en voulait. Elle les attendait simplement. Seulement cette stratégie allait-elle éternellement marcher ? Il y avait de nombreux talentueux combattants dans ce monde.
Le silence laissa transparaître l’agitation qui régnait à l’extérieur. Jirō referma la main sur la poignée de son sabre et se leva avant que la porte ne s’ouvre.
Bien. Ils ne leur laissaient pas l’occasion de discuter longuement. Voilà qui arrangeait sûrement sa revêche compagne.
« Attrapez-la ! La laissez pas s’échapper ! » beugla le type qui dirigeait l’escouade qui commençait à entrer dans l’auberge.
Il n’avait pas attendu pour se jeter en direction de l’entrée et dégainer son sabre. L’hostilité dont ils faisaient preuve lui facilitait la tâche. Inutile de tergiverser sur ce qu’il y avait à faire. En affrontant les premiers, il bloquait en partie l’entrée et les empêchait d’avancer, les contraignant à se battre avant de pouvoir aller plus loin. Elle pouvait s’enfuir ou l’aider ; qu’importe son choix.
La solitude était pour lui une vieille compagne et s’il préférait aisément la troquer avec des alternatives plus vivaces, elle voyait les choses tout autrement. Il hocha la tête en signe de compréhension.
« Ne vous en faites pas. Je ne vous demande pas de me protéger, je suis venu pour vous aider, pas pour vous entraver. »
Les mots n’allaient certainement pas la convaincre, mais il préférait se montrer honnête sur ses intentions. Pour le reste, ses actes la laisseraient juge.
Heiwana Murasaki n’avait pas choisi la même voie que lui et celle qu’elle suivait lui apportait certainement un lot d’ennemis plus nombreux qu’il n’en avait. Ce quotidien devait être difficile à supporter malgré l’assurance qu’elle laissait paraître.
« Je vois. »
C’en était au point qu’elle ne cherchait même pas à savoir qui lui en voulait. Elle les attendait simplement. Seulement cette stratégie allait-elle éternellement marcher ? Il y avait de nombreux talentueux combattants dans ce monde.
Le silence laissa transparaître l’agitation qui régnait à l’extérieur. Jirō referma la main sur la poignée de son sabre et se leva avant que la porte ne s’ouvre.
Bien. Ils ne leur laissaient pas l’occasion de discuter longuement. Voilà qui arrangeait sûrement sa revêche compagne.
« Attrapez-la ! La laissez pas s’échapper ! » beugla le type qui dirigeait l’escouade qui commençait à entrer dans l’auberge.
Il n’avait pas attendu pour se jeter en direction de l’entrée et dégainer son sabre. L’hostilité dont ils faisaient preuve lui facilitait la tâche. Inutile de tergiverser sur ce qu’il y avait à faire. En affrontant les premiers, il bloquait en partie l’entrée et les empêchait d’avancer, les contraignant à se battre avant de pouvoir aller plus loin. Elle pouvait s’enfuir ou l’aider ; qu’importe son choix.
Messages : 156
Âge : 36 ans
Occupation : Yojimbo / Protecteur
Caste et rang : Samouraï yojimbo Manjushage
Informations : - Se fait appeler Nanashi Mumei (ne communique jamais son nom)
- Taille moyenne : 1m70
- Intégralement noir : yeux, cheveux, habits
- Yojimbo itinérant, vit de ce qu'on lui offre
- Porte le daishō et un arc (daikyū)
- Enjoué, sociable, curieux, loyal, courageux, peu bavard, solitaire
- N'accepte pas les duels
Mar 22 Fév - 17:23
En effet, les premiers propos n'avaient pas comme effet de convaincre la yokai, elle en avait vu des personnes surestimer leurs compétences, par orgueil ou inexpérience. Elle fut partiellement ravie d'entendre le bruit à l'extérieur devenir une voix qui ne laissait plus aucun doute sur les motivations de cette masse à l'extérieur.
Si Murasaki comptait attendre davantage. Elle plissa les yeux en voyant son camarade temporaire agir en premier, bloquant partiellement la porte en bloquant la lame de l'adversaire, quelle folie. Un groupe bien formé contenait certainement des archers, ce qui mettait donc ce dénommé Nanashi à porté d'une flèche. Heureusement, cela ne semblait être qu'un ramassis d'humain appâté par le gain de sa tête.
Qu'est-ce qui la faisait dire ça ? Le fait qu'elle voyait que tous s’amassaient et que cela jouait des coude pour tenter d'être le premier à entrer.
- Bande d'idiot.
Elle observait quelques seconds son compagnon, avant de se lever et mettre son amie sur sa hanche, s'approchant doucement de l'entrée.
- C'est elle ! Chopez-là bande de …
La victime n'eut pas le temps de finir qu'une lame, aussi noir que l'ébène, vint à transpercer celui qui avait manqué d'attention, frôlant de si près la joue de Jirô, qu'il pouvait presque sentir la fraicheur inhabituelle de cette dernière. La tsukumogami n'avait pas cherché la subtilité, cette lame surgissant de nulle part, ne laissait planer que peu de doute sur sa véritable nature. Les autres personnes de l'auberge, eux partaient par d'autres moyens que l'entrée, utilisant les quelques fenêtres notamment. Murasaki avait fait une attaque haute, pour atteindre sa cible, cela pour marquer davantage sa présence, mais aussi pour se donner une aura plus menaçante.
Le corps de sa victime tomba rapidement, sans vie, la chasseuse n'aimait pas faire souffrir inutilement ses proies. Cela eut au moins de faire reculer les autres, devant cette apparition inexpliquée de la lame sombre et la rapidité de cette mort. Elle reprit une posture basique, évacuant avant, d'un geste vif, le sang sur sa lame, laissant son compagnon toujours devant, prête à transpercer le suivant qui aurait sa lame de parée. Ce n'était pas un style qu'elle aimait. Cependant, face au nombre, il fallait des fois faire preuve d'un peu de bassesse pour survivre.
- Il aurait fallu une armée pour me tuer. Partez maintenant ou mourrez.
Murasaki ne s'embêtait pas dans les longues phrases, sa démonstration était suffisante. Elle avait pu voir qu'ils n'étaient qu'une dizaine, aucun archer, autant dire qu'elle aurait pu s'en charger toute seule. Mais, elle voyait aussi une occasion d'offrir davantage d'expérience à son collègue. Elle restait tout de même méfiante, jetant des coups d'oeil vers les fenêtres ouvertes.
Tout dépendrait de l'intelligence de ses adversaires. La yokai quant à elle n'aurait aucune pitié face à ses adversaires.
Si Murasaki comptait attendre davantage. Elle plissa les yeux en voyant son camarade temporaire agir en premier, bloquant partiellement la porte en bloquant la lame de l'adversaire, quelle folie. Un groupe bien formé contenait certainement des archers, ce qui mettait donc ce dénommé Nanashi à porté d'une flèche. Heureusement, cela ne semblait être qu'un ramassis d'humain appâté par le gain de sa tête.
Qu'est-ce qui la faisait dire ça ? Le fait qu'elle voyait que tous s’amassaient et que cela jouait des coude pour tenter d'être le premier à entrer.
- Bande d'idiot.
Elle observait quelques seconds son compagnon, avant de se lever et mettre son amie sur sa hanche, s'approchant doucement de l'entrée.
- C'est elle ! Chopez-là bande de …
La victime n'eut pas le temps de finir qu'une lame, aussi noir que l'ébène, vint à transpercer celui qui avait manqué d'attention, frôlant de si près la joue de Jirô, qu'il pouvait presque sentir la fraicheur inhabituelle de cette dernière. La tsukumogami n'avait pas cherché la subtilité, cette lame surgissant de nulle part, ne laissait planer que peu de doute sur sa véritable nature. Les autres personnes de l'auberge, eux partaient par d'autres moyens que l'entrée, utilisant les quelques fenêtres notamment. Murasaki avait fait une attaque haute, pour atteindre sa cible, cela pour marquer davantage sa présence, mais aussi pour se donner une aura plus menaçante.
Le corps de sa victime tomba rapidement, sans vie, la chasseuse n'aimait pas faire souffrir inutilement ses proies. Cela eut au moins de faire reculer les autres, devant cette apparition inexpliquée de la lame sombre et la rapidité de cette mort. Elle reprit une posture basique, évacuant avant, d'un geste vif, le sang sur sa lame, laissant son compagnon toujours devant, prête à transpercer le suivant qui aurait sa lame de parée. Ce n'était pas un style qu'elle aimait. Cependant, face au nombre, il fallait des fois faire preuve d'un peu de bassesse pour survivre.
- Il aurait fallu une armée pour me tuer. Partez maintenant ou mourrez.
Murasaki ne s'embêtait pas dans les longues phrases, sa démonstration était suffisante. Elle avait pu voir qu'ils n'étaient qu'une dizaine, aucun archer, autant dire qu'elle aurait pu s'en charger toute seule. Mais, elle voyait aussi une occasion d'offrir davantage d'expérience à son collègue. Elle restait tout de même méfiante, jetant des coups d'oeil vers les fenêtres ouvertes.
Tout dépendrait de l'intelligence de ses adversaires. La yokai quant à elle n'aurait aucune pitié face à ses adversaires.
Messages : 63
Âge : 220 ans (120 ans sous forme consciente)
Occupation : Mercenaire
Caste et rang : Mercenaire Manjushage
Dim 12 Juin - 22:44
La troupe qui avait fait irruption dans l’auberge n’était pas si maline que ça puisqu’il était assez facile de bloquer leur passage dans l’entrée étroite du bâtiment. Ils semblaient n’avoir pas vraiment planifié leur intervention et s’être contentés de se précipiter à l’adresse qu’ils avaient obtenus d’il ne savait qui. Il était tout de même possible qu’ils aient prévu d’attaquer par d’autres directions comme les fenêtres ou une porte de l’autre côté. D’un rapide coup d’œil, il voulu vérifier cette hypothèse, mais se retrouva rapidement occupé par ceux qui se jetaient sur lui. Le terrain restait à son avantage et il comptait bien profiter. Malgré leur nombre, ils ne pouvaient pas vraiment se montrer efficaces.
Jirō engagea rapidement le combat et ses déplacements empêchaient les plus malins de se faufiler. Sa compagne Manjushage n’avait pas mis longtemps pour le rejoindre. Il ne réagit pas vraiment lorsque sa lame passa tout proche de sa joue. Elle était bien plus rapide que lui et il n’avait guère le temps d’admirer son style de combat. Il restait concentré sur leurs ennemis communs. Quelques passes d’armes leur permirent de trancher les plus aventureux et un sentiment de peur commença à s’instaurer.
Pourtant, cette petite victoire ne leur permettait pas de s’en sortir si facilement. Des éclats de voix et des bruits lui firent comprendre que d’autres mercenaires arrivaient dans l’établissement par d’autres moyens. Il ne leur faudrait pas longtemps pour les encercler et même s’il pouvait compter sur l’expérience et le talent de Heiwana Murasaki, qui pouvait dire si ce serait suffisant ?
Avec tout ce raffut et un peu de chance, il était possible que la garde soit alertée et ne tarde pas à leur prêter main forte. Son intuition lui disait que ça ne plairait sûrement pas à celle qu’il aidait et qu’elle préférait certainement s’en sortir seule. Son aide n’avait déjà pas été très bien accueillie. Pouvait-il vraiment compter là-dessus de toute façon ?
Redoublant d’énergie, il repoussa avec force ceux qui essayaient de profiter de ce changement de situation pour se frayer un passage.
« N’y comptez pas ! » cria-t-il en abattant son sabre sur l’un d’entre eux.
S’il fallait qu’ils se créent une sortie, il le ferait, il n’avait pas la moindre intention de se trouver acculé ici et puisqu’elle n’avait pas pris la fuite, c’était peut-être la meilleure issue. De ce qu’il voyait de la situation, il ne pouvait pas encore savoir si c’était tout ce qu’ils affronteraient ou s’il ne s’agissait que d’une mise en bouche et qu’il y avait de plus coriaces adversaires à l’extérieur. S’ils la cherchaient tant, avaient-ils vraiment sous-estimée une yōkai bien plus âgée qu’eux ?
Jirō engagea rapidement le combat et ses déplacements empêchaient les plus malins de se faufiler. Sa compagne Manjushage n’avait pas mis longtemps pour le rejoindre. Il ne réagit pas vraiment lorsque sa lame passa tout proche de sa joue. Elle était bien plus rapide que lui et il n’avait guère le temps d’admirer son style de combat. Il restait concentré sur leurs ennemis communs. Quelques passes d’armes leur permirent de trancher les plus aventureux et un sentiment de peur commença à s’instaurer.
Pourtant, cette petite victoire ne leur permettait pas de s’en sortir si facilement. Des éclats de voix et des bruits lui firent comprendre que d’autres mercenaires arrivaient dans l’établissement par d’autres moyens. Il ne leur faudrait pas longtemps pour les encercler et même s’il pouvait compter sur l’expérience et le talent de Heiwana Murasaki, qui pouvait dire si ce serait suffisant ?
Avec tout ce raffut et un peu de chance, il était possible que la garde soit alertée et ne tarde pas à leur prêter main forte. Son intuition lui disait que ça ne plairait sûrement pas à celle qu’il aidait et qu’elle préférait certainement s’en sortir seule. Son aide n’avait déjà pas été très bien accueillie. Pouvait-il vraiment compter là-dessus de toute façon ?
Redoublant d’énergie, il repoussa avec force ceux qui essayaient de profiter de ce changement de situation pour se frayer un passage.
« N’y comptez pas ! » cria-t-il en abattant son sabre sur l’un d’entre eux.
S’il fallait qu’ils se créent une sortie, il le ferait, il n’avait pas la moindre intention de se trouver acculé ici et puisqu’elle n’avait pas pris la fuite, c’était peut-être la meilleure issue. De ce qu’il voyait de la situation, il ne pouvait pas encore savoir si c’était tout ce qu’ils affronteraient ou s’il ne s’agissait que d’une mise en bouche et qu’il y avait de plus coriaces adversaires à l’extérieur. S’ils la cherchaient tant, avaient-ils vraiment sous-estimée une yōkai bien plus âgée qu’eux ?
Messages : 156
Âge : 36 ans
Occupation : Yojimbo / Protecteur
Caste et rang : Samouraï yojimbo Manjushage
Informations : - Se fait appeler Nanashi Mumei (ne communique jamais son nom)
- Taille moyenne : 1m70
- Intégralement noir : yeux, cheveux, habits
- Yojimbo itinérant, vit de ce qu'on lui offre
- Porte le daishō et un arc (daikyū)
- Enjoué, sociable, curieux, loyal, courageux, peu bavard, solitaire
- N'accepte pas les duels
Contenu sponsorisé
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|
Lun 27 Juin - 22:17 par Invité
» [Footer] Contraste
Jeu 16 Juin - 11:11 par Invité
» Les maudits
Dim 12 Juin - 22:44 par Nomura Jirô
» La musique est une révélation plus haute que toute sagesse et toute philosophie [PV Hanae]
Dim 12 Juin - 17:11 par Ouka Hanae
» Le souvenir et le présent un matin d’été
Lun 6 Juin - 19:20 par Arai Chiyo
» [Footer][Hentai] Petites indécences entre amis
Mer 1 Juin - 19:39 par Invité
» [Footer] Miraculous Quest
Mer 1 Juin - 16:33 par Invité
» Lamented by Fate // PV : Chihiro
Lun 30 Mai - 9:11 par Kunetsu Yagen
» [Footer] Hybride Industry
Sam 21 Mai - 11:06 par Invité