Concept et FAQ

Qu’en est-il du système évolutif ?

Il existe deux acteurs majeurs dans l’évolution du contexte.

Les joueurs eux-mêmes peuvent faire avancer la trame narrative sans aval du staff. C’est tout l’aspect politique clanique qui est entre les mains des membres et dont vous pouvez en suivre les aboutissants dans le sujet qui les résume. Ici, tant que les actions restent cohérentes en termes de temps et de rang du personnage, rien n’est interdit.

Ensuite, régulièrement, des intrigues et des événements ont lieu. En ce qui concerne le premier type, ce sont les joueur·se·s qui sont acteurs et qui créent un impact sur l’univers de jeu, selon l’échelle et les plans prévus par le MJ. Dans le second type, il s’agit d’événements déjà actés par le staff et qui auront lieu quoi qu’il arrive, si cela ne contredit pas ce qui a été joué par les joueurs. Dans les deux cas, il s’agit de trames narratives. Tout n’est pas écrit à l’avance : tout ce que font les personnages ont nécessairement un impact sur ce que pourra faire le staff ensuite, c’est une question de cohérence.

De la même manière, nous encourageons les joueurs motivés à apporter leur propre lore en s’inspirant de légendes, contes et faits historiques japonais réécrits pour s’incorporer dans Mono no Aware.

Le staff se tient réactif et disponible à toutes vos questions, sur le forum, par MP et sur Discord où le vocal peut être utilisé si vous le préférez.




Suis-je sujet à des punitions

Si je ne joue pas avec justesse le medjap ?

Il n’existe nulle punition pour des maladresses involontaires. Tout le monde n’est pas en mesure de savoir avec précision, pas même le staff, tous les comportements répréhensibles ou non vis à vis de l’époque mais aussi de la culture japonaise dont s’inspire le forum. Néanmoins, si les actions des joueur·se·s n’avaient aucun impact, cela serait nécessairement moins évolutif et apporterait peu d’aléatoire.

Si jamais un membre venait à faire une « erreur » ou un faux-pas vis-à-vis de l’étiquette (dont vous avez quelques semblants juste ici), le staff viendra en discuter avec vous et vous questionner avant que cela ne soit pris en compte en jeu. Ainsi, vous pouvez soit décider de le jouer, soit corriger votre post. Cela ne s’applique pas à des bévues mineures, bien entendu. N’ayez donc pas peur, nous ne sommes pas là pour faire la police ou restreindre les joueurs dans leur jeu.

Concernant le vocabulaire, rien ne sera jamais dit sur ce point. Utiliser le terme français ou japonais n’a pas d’importance : l’essentiel étant de se comprendre, il est libre à vous de traduire ou non vos mots.


Foire aux questions




Quel genre d’univers est-ce ?

C’est un monde à l’échelle de l’archipel nippon sous régime Impérial, inspiré du médiéval fantastique japonais avec romanisation du Japon féodal. L’ambiance est politique, spirituelle et militaire.


Quelle est la différence avec le Japon médiéval que nous connaissons ?

Si on retrouve dans le Kōgoten une vaste inspiration liée au Japon médiéval de l'ère Muromachi (1337-1573), il s’agit d’un monde exempt de l’intervention extérieure qu’à pu subir l’archipel nippon. On peut considérer que le pays est une version romancée de cette source d’inspiration, dans lequel les Kami sont un fait établi et où il est possible de faire face à une créature du folklore japonais, voire d’en incarner une. Il ne faut cependant pas oublier qu’il ne s’agit pas du Japon et s’il est encouragé d’attacher une importance aux us et coutumes, des règles de l’étiquette ou du respect des castes, il n’est pas demandé de chercher la petite bête en annonçant que « non, ce n’est pas comme cela que ça se passait » ou que « non, cette festivité ne se déroule pas ainsi ».


La magie existe-t-elle ?

Oui, elle apparaît sous la forme de prières aux Kami qui ont résultante sur le monde. Ainsi elle est une Bénédiction accordée par des forces supérieures dont on ne peut pas faire n’importe quoi sous peine de s’attirer les foudres des entités qui prêtent leur puissance. En outre, vos personnages ne peuvent pas être des magiciens ni utiliser la magie aisément au quotidien.


Les lois de la physique sont-elles les mêmes que dans notre monde ?

Oui, mais par le biais des prières ou de talents martiaux on pourrait facilement imaginer que ces lois puissent se trouver plus ou moins altérées.


Qu’en est-il du climat et de la géographie ?

Le sud de Kōgoten (majeure partie du domaine Renge-ryō, domaine sud du Tsubaki-ryō) est un littoral pacifique avec des hivers secs et ensoleillés. Il y pleut beaucoup l’été, avec de nombreux typhons.

L’est de Kōgoten (Kuroyuri-ryō, Shokubutsuen-ryō, Sakura-ryō) possède des hivers doux et si le domaine des Kuroyuri est en général recouvert de neige, cette dernière est bien plus rare sur le reste du territoire. L’été y est chaud avec des pics de chaleur parfois dangereux. Les températures sont en général plus clémentes sur le domaine des Sakura.

Le nord et le sud du pays connaissent le même type d’hiver quasi inexistant tant les températures sont douces, ne descendant jamais en dessous des 10°C. Si le domaine nord des Tsubaki détient les étés les plus chauds de Kōgoten, l’extrême ouest du pays subit régulièrement des typhons comme la partie sud du domaine des Camélias.

Enfin Reitekina Tochi-ryō, le pays des Yōkai, ainsi qu’une partie infime où siège la capitale du clan Renge, possèdent le climat classique d’une chaîne de montagnes. Les étés y sont frais et les hivers très froids, cloisonnant parfois les foyers durant des jours en raison d’importantes chutes de neige.

Pour mieux visualiser l’aspect géographique de ce monde et les spécificités de chaque région, consultez la carte.


Est-ce qu’il existe plusieurs races ou ethnies ?

La civilisation est majoritairement humaine, divisée en clans. On peut cependant croiser des entités spirituelles nommées Yōkai, pour majorité PNJ. Cette seconde catégorie reste jouable (humanoïdes uniquement) et dès lors assujetti à un clan donné ou habitant de Reitekina Tochi, mais sera réservée à des joueurs maîtrisant le contexte.

Par ailleurs tous les êtres humains ont un physique asiatique proche du patrimoine génétique japonais de notre monde. À ce jour aucun gaijin n’est arrivé sur les terres de Kōgoten : les étrangers ne sont donc pas jouables.


Ces peuples vivent-ils en harmonie ?

Tout dépend du clan d’attache en l'occurrence, mais on ne trouvera certainement pas de Yōkai en ce qui concerne les postes à responsabilité des clans. Pour plus d’informations sur les liens et perceptions des clans les uns par rapport aux autres, n’hésitez pas consulter le sujet dédié.


Comment parle-t-on ?

Il n’existe qu’une langue unique, similaire au japonais, parlée dans tout le pays. Le patois est bien évidemment autorisé pour plus de diversité. Au delà de ça il existe également un langage spirituel qui tient plus d’une forme de télépathie de sentiments et d’impressions qui permettent aux Yōkai de s’exprimer et aux membres de la caste religieuse de traiter avec ceux-ci, ainsi qu’avec les Kami eux-mêmes.


Quelle organisation ?

L’Empire est composé de l’entité Impériale, du shogun, ainsi que de cinq clans et du Reitekina Tochi, territoire maudit pour l’homme où une grande partie des Yōkai ont trouvé asile. Autrefois personnage à la tête de l’ensemble des armées des clans, Général des généraux, le Shogun aimerait imposer au pays une vision plus martiale et se place en opposition de l’Empereur, plus symbolique et spirituel. Il ne s’agit cependant pas d’une opposition ouverte mais d’un schisme parfaitement distinct. Le Shogun est aux ordres de l’Empereur, il tend néanmoins vers un un gouvernement militaire. Chaque clan respecte un triumvirat de leaders qui représentent chacun les aspect Martiaux, Spirituels et Populaires. Au sein des clans, les Seigneurs seront de l’une de ces trois extractions et symboliseront l’aspect dominant dudit clan. Pour exemple le clan des Tsubaki choisit son leader au sein de la caste martiale tandis que les Renge désignent le leur maître au sein de la caste spirituelle.


Quel niveau technologique ?

Maîtrise du fer, de l’acier et différents alliages. La poudre n’existe que dans le cadre de festivités et son usage destructeur est considéré comme une offense envers les Kami, donc il n’y a ni canon ni fusil au sein de ce monde.


Comment voit-on l’homosexualité, l’identité du genre ?

Les sexualités hors du spectre hétérosexuel ne sont pas mal vues en soit. En revanche le mariage reste exclusivement l’union d’un homme et d’une femme. Les Kōgotenjin encouragent généralement les homosexuels à se marier et avoir des amants ou amantes en parallèle de leur union. Le mariage reste un acte sacré rendant pérenne les descendances : ainsi, si la possession de concubins et concubines est davantage propre à la noblesse, l’importance de la lignée reste un devoir même pour le petit peuple. Considérant ces derniers, les Kōgotenjin porteront peu de jugement à voir deux hommes ou deux femmes vivre ensemble.

Pour ce qui concerne l’identité du genre, là aussi il existe peu de jugement. Cependant le mariage reste réservé à l’union d’un homme et d’une femme au sens biologique.


Quelle est la place de la femme ?

En Kōgoten les hommes et les femmes sont égaux en droit. On y retrouve donc aussi bien des concubins que des concubines, autant de femmes que d’hommes samouraïs, ou encore des miko et leur équivalent masculin, des geki. Il n’est pas considéré qu’un rang ou qu’un métier soit plus apte à un sexe qu’à un autre.
Ainsi, puisque l’homme n’est pas le sexe fort, cela impacte nécessairement la société comparé au modèle Japonais de l’époque. Lorsque deux personnes se marient, il n’est donc pas question de « sexe fort » pour l’absorption du nom mais de statut et influence. C’est le membre le plus élevé dans la hiérarchie, le plus riche, le plus renommé qui donne son nom à son époux·se.


Avec quoi paie-t-on ?

Si le troc est grandement utilisé au travers de l’Empire, c’est le riz qui domine l’économie du Kōgoten. Comme il néanmoins est difficile d’échanger de mains en mains des sacs de riz bien pesés, une monnaie permet de se substituer à la denrée. Il s’agit de pièces ronde frappés du Kamon impérial et trouées en leur centre afin de pouvoir y passer une corde qui permet de faciliter leur transport. De la plus faible à la plus forte valeur :

• Le Dou : pièces les plus humbles faite de cuivre avec lequel on peut aisément s’offrir un petit bol de riz.
• Le Gin : la forme est identique et la matière utilisée pour la concevoir est l’argent. Elle équivaut à 100 Dou.
• Le Kin : pièce d’or quasi-pur équivalent à cent kilos de riz. Elle équivaut à cent Gin.

Cela étant dit, les Kōgotenjin ne parlent pas ouvertement de « prix ». Dès lors qu’il s’agit de régler une affaire, des négociations sont toujours de vigueur. L’acheteur, en annonçant le prix qu’il est prêt à payer émet un jugement de valeur que le vendeur peut accepter aussitôt ou négocier en prônant, par exemple, qu’il a mit tout son coeur à l’ouvrage, ou bien que l’artisan derrière la conception est un génie dont les prestations ornent jusqu’à la table de chevet de l’Empereur en personne. Ainsi la seule valeur qui reste invariable est le riz, permettant un mètre-étalonnage de tous les échanges au sein du pays.


Puis-je changer de caste ?

Si elles ont une importance capitale dans la façon dont les Kōgotenjin interagissent entre eux, les castes ne sont pas figées. Il n’est pas simple pour un personnage de parvenir à changer sa place au sein de l’Ordre Céleste, mais il est des cas où cela ne nécessite pas forcément de sacrifices bien difficiles à faire.
Dans le cas d’une union maritale, le partenaire dit « faible » meurt sur le plan symbolique afin de rejoindre la famille du partenaire dit « fort ». Dans cette situation, iel perdra son nom pour prendre celui de son épouxe et sera intégré·e à sa caste par la même occasion. Cela ne veut pas dire que le partenaire en question n’appartiendra plus à sa caste d’origine : iel aura ainsi un pied dans son ancienne et sa nouvelle caste. Ainsi, quand bien même le fait soit mal perçu pour la famille de la noblesse militaire, un·e marchand·e pourrait tout à fait devenir Samurai en épousant l’un·e de ces dernier·e·s.

Autre cas totalement différent : celui de l’Ordre Spirituel. À l'exception des eta, tous les membres des autres castes peuvent rejoindre celui-ci. Un Samurai prendra sa retraite et deviendra probablement un humble moine, prêtre ou un yamabushi. De même qu'une noble populaire pourrait choisir de tirer un trait sur sa vie d’administratrice pour se vouer corps et âme au Sūhai. Au contraire du mariage cependant, ceux qui souhaitent rejoindre l’Ordre Spirituel sortent de leur caste précédente, la quittant sans jamais jeter un regard en arrière pour la vie qu’ils quittent. Il est ainsi à noter que s’il est possible d’épouser un membre de cette caste et que le principe du nom fort / faible persiste, il n’est pas possible d’être un « Marchand-Prêtre » ou un « Samurai-Moine ». L’Ordre Spirituel est particulier puisqu’il ne fait pas véritablement partie de l’Ordre Céleste.

Dans les autres cas de figure : l’adoption (d’un bâtard ou d’une personne sans liens de sang) est aussi une manière de transcender les frontières de l’Ordre Céleste.


Est ce une obligation pour un membre d'un clan de porter la couleur qui leur est définie ?

Se différencier des autres n'est pas forcément bien vu. Porter les couleurs du clan ou des teintes voisines est un signe de cohésion, mais en rien une obligation. Le simple fait d'en faire le rappel par petites touches suffit en soi. C'est surtout le kamon qui est l'insigne absolu de loyauté vis à vis de sa faction, exception faite des Manjushage et des yōkai du Reitekina Tochi.


Comment la difformité physique est acceptée en Kōgoten ?

Les Kōgotenjin sont avant tout un peuple possédant un certain conformisme. Ils ont un point de vue très négatif et parfois extrême vis à vis de ce qu'ils considèrent comme une difformité. Le fait d'être « trop grand » ou « trop petit » et donc de « sortir » de la masse du canon physique est mal perçu. Ce monde est loin d'être tolérant envers les malformations.

Le handicap physique est souvent considéré comme une faiblesse, voire une impureté selon la caste de naissance. De la même façon, la perte d'un membre, d'un organe (œil par exemple) peut occasionner une discrimination du fait que l'être n'est plus "complet", plus à l'image de ce que les Kami ont façonné.
Ceci étant dit, ce n'est pas systématique et selon l'origine de la personne, une mutilation peut être vue autrement. Un bretteur émérite perdant son bras directeur au combat pourra choisir de prendre dignement sa retraite, tout comme un fermier ou un artisan expérimenté dont le savoir est important à être légué.
Certaines différences à ce qui est considéré comme normal peuvent même être vues comme un atout, une force, un lien avec le spirituel. Les itako sont des prêtresses aveugles à qui on prête le talent de pouvoir communier avec le divin. Les épileptiques, durant leur crise, sont vus de la même façon. Il existe ainsi de nombreux cas où un manque physique ou sensoriel, une différence, sont vus comme des bénédictions.

Les possibilités sont cependant infinies. L'origine sociale du personnage peut jouer en sa faveur, préservation, voire émancipation de son handicap. Dans les pires cas malheureusement, un nouveau né « difforme » est souvent abandonné... ou tué.


Un yōkai peut-il être « appelé » ou « invoqué » ?

Tout à fait ! Il existe de nombreux rituels permettant d'ouvrir une fenêtre sur le monde spirituel ou de sceller un pacte avec une créature du même genre.
Les onmyōji en appellent à des yōkai afin de veiller sur eux ou de les interroger. Ils peuvent aussi invoquer depuis le monde spirituel des shikigami dont le rôle est de protéger le religieux. Mais ce ne sont pas les seuls à pouvoir faire ceci ! Les itako peuvent rappeler l'esprit d'un mort durant une durée déterminée, dans le but de communiquer avec les vivants pour offrir son conseil, révéler des secrets, ... Lesyamabushi peuvent aller jusqu'à communiquer avec les esprits naturels qui habitent toutes choses.


Comment sont appelés les gardiens du pont Céleste ?

Ame no ukihashi no keibō (警防). Oui c’est un peu long…


La notion d’athéisme existe-t-elle ?

Dans cet univers où la preuve de l'existence des Kami est quotidienne, on ne peut pas être incroyant ou ce serait comme nier que le soleil existe. Ceci étant dit, si cela était réellement possible, s'afficher clairement comme athée ou contester le culte reviendrait à recevoir les mêmes châtiments réservés aux sectes extrêmes (très souvent la mort).


À quoi ressemblent les terres Tsubaki/Renge/etc ?

Nous vous invitons à rejoindre Discord où un canal dédié répertorie les influences réelles des lieux créant Kōgoten ! Ils ne sont bien sûr pas exhaustifs.


Un yōkai peut-il être protecteur de routes et carrefours comme certains le sont d’un lieu ou sanctuaire ?

Ils peuvent être vus comme des Gardiens, en effet. C’est un rôle que le yōkai choisit : être vu comme tel dans un lieu précis - tant que cela colle avec sa nature de yōkai, donc s’il est bienveillant. Quand bien même cela peut être perçu comme un Kami pour certains, ce n'est pas un statut divin qui a de véritables effets.


Est-ce que les enfants adultérins peuvent être reconnus au même titre qu’un enfant légitime ?

Au sein d'une lignée, le parent fort peut tout à fait reconnaître un descendant issu d'adultère, conçu avec un·e concubin·e ou tout autre personne. C'est d'autant plus légitime si aucun autre héritier·e n'est conçu dans l'union maritale. En revanche cela n'élimine en aucun cas la possibilité de voir intégrer au sein de la famille un élément issu d'une relation extra conjugale.