Au coeur de l’Empire, les hauts faits d’armes des Tsubaki sont connus de tous. Gardiens invétérés, leur foi dans le sabre ne connaît pas d’égal et c’est au sein de ce clan que l’on compte la plus vaste proportion de guerriers. Le plus simple des ashigaru subit un entraînement drastique et leur rigueur, ainsi que leur respect total au bushido ne sont en aucun cas contestés dans le pays. Domaine des héros, nombreux de leurs jeunes partent sur les routes afin d’apporter leur soutien aux démunis et le peuple du Camélia est certainement celui qui se trouve le plus en sécurité dans l’ensemble du territoire Impérial. Celui-ci n’est pourtant pas le plus serein, car la rectitude qui règne en leur domaine peut être extrêmement pesante à tout un chacun, visiteur comme autochtone.

Origine et Kami

Ceux qui se regroupèrent autour de Hachiman, Kami de la Guerre et protecteur autoproclamé du Kōgoten, étaient déjà reconnus comme les plus vaillants guerriers de leur époque. Conscient de sa force le Dieu des combattants n’était pas parmi les plus bavards mais il conversait sans mal avec chacun de ses frères et soeurs. Facile à approcher, il inséminait rapidement à quiconque l’écoutait une foi totale dans les idéaux que chacun suivait. On raconte que ce sont ses encouragements qui achevèrent de résoudre Amaterasu à sortir de sa retraite.

De tous ceux qui l’eurent suivit, Hachiman n’avait d’yeux que pour Tetsuko. Nul parmi l’humanité n’égalait la férocité de la brutale bagarreuse qui cherchait constamment un défi à sa hauteur. Au grand dam du divin, bien loin d’elle était l’idée de chercher un amant malgré tout le respect qu’elle éprouvait pour le Kami. Loin de se laisser abattre par les refus répétés de Tetsuko, c’est par le biais du duel proposé par Hachiman et qui les fit s’affronter qu’elle accepta de devenir sienne. Leur combat entra dans les mémoires comme le plus court de l’histoire : sans rival parmi les mortels, elle fut battue d’un seul et unique coup sans que le Dieu de la Guerre ne la prenne en pitié malgré son amour pour elle.

Famille du Daimyo

► La famille descendant du Kami Hachiman s’appelle Tetsuko (鉄子).

► Ils brillent par leur maîtrise de nombreux arts martiaux, autant armés qu’à mains nues.

► Si on compte parmi eux les plus grands bretteurs de l’histoire au sein de cette famille, leur stratèges sont également entrés dans la légende.

Population et mode de vie

Le rouge et ses nombreuses variantes dominent très largement les parures des Tsubaki. La passion que ce ton sous-entend ne peut guère être mieux porté que par ces-derniers. Du Camélia ils ont retenu l’adoration pour leur Kami et ses idéaux, la perfection des actes et la beauté de la personne aimée.

Dès leur plus tendre enfance les Tsubaki sont forgés à la rigueur du combat, le respect de la hiérarchie et des castes et ce peu importe leur extraction. Défenseurs de l’Empereur, du Kōgoten et de son peuple tout entier, ils se font le mur face à tous les dangers qui pourraient briser l’harmonie du pays, selon leur propre vision de la chose. Les écoles d’arts martiaux et de jeux de stratégies sur plateau fleurissent dans tout leur domaine, leurs champions se défiant sans cesse afin de prouver leur valeur et leur suprématie. Les disciples de Hachiman sont aussi les plus chaleureux hôtes et leurs visiteurs les plus respectueux qui soient ; ils sont toujours ravis d’égayer les veillées aux feux des chaumières de leurs très nombreuses légendes. Enfin, il n’est pas rare d’entendre le défi que se lance un Tsubaki, dès les premières heures de l’aurore, afin de débuter convenablement une journée.

Compétences et richesses

► Ils possèdent le plus grand nombre d’écoles d’arts martiaux de tout le pays.

► Le fruit de la pêche et son commerce est leur principale source de revenus.

► La position de leur domaine au Kōgoten favorisant l’exportation du poisson, le clan passe pour être l’un des mieux pourvu financièrement du pays.

Lois et coutumes

► À l’exception seule du katana et des eta, le peuple est autorisé au port d’arme.

► Les mariages Tsubaki sont réputés pour le duel qui oppose souvent les mariés, que ce soit aux armes ou à la lutte.

Relations entre clans

Il est peu probable que l’on ne puisse pas croiser un jour un Tsubaki de sa vie. Si ceux-ci sont fiers de leurs contrées natales, ils vagabondent volontiers par delà les frontières de leur clans si leur devoir le leur permet. Leur volonté de veiller sur ceux qu’ils considèrent plus faibles qu’eux ou de défier quiconque paraît dominer un art martial ou un jeu de société n’a d’égal que leur tempérament passionné.

► Ils voient dans les Sakura leurs rivaux de toujours, mais aussi leurs plus estimables adversaires. Le respect qu’ils ont pour les membres du clan de la fleur du cerisier ne souffre d’aucune comparaison.

► Les Tsubaki ne comprennent pas les Renge, les désignant même comme des lâches qui ne prennent jamais parti. Le manque de communication des disciples du Lotus ainsi que leur amour apparent pour le mystère achèvent d’attiser la méfiance constante que le Camélia lui porte.

► Ils n’apprécient guère les Kuroyuri dans leur ensemble, les accusant de toujours trouver une bonne excuse pour ne pas aller au bout d’un défi lancé. Les duels qui opposent leurs kuge à ceux du Lys sont aussi tumultueux que pourrait l’être un combat au sabre.

► Les Tsubaki n’ont pas oublié que les derniers Manjushage sont les héritiers des héros qui permirent la victoire d’antan sur les traîtres d’autrefois. Aussi accueillent-ils volontiers les derniers Lycoris si ceux-ci se présentent à leurs portes.

► Ils sont les défenseurs de l’Empire, autoproclamés et reconnus, aussi savent-ils accueillir comme il se doit les membres de la famille Impériale. Mais ils jugent également pour la plupart que la figure dirigeante est plus symbolique que effective.

► Le Shogun est pour eux la figure de proue à suivre absolument et c’est dans leur domaine que se trouve le palais du Maître de Guerre du pays. Nombreux Tsubaki portent sur eux le ton céruléen de celui-ci, que ce soit sur une partie de leur vêtement ou d’une arme.

► La méfiance envers les Yōkai qui a longtemps habité les Kōgotenjin n’a pas quitté le coeur des Tsubaki. On compte peu de ces créatures vivant légalement au sein de leur domaine et les envoyés du Reitekina Tochi sont rarement accueillis, voir même invités à passer leur chemin sur les terres du Camélia.

Enrichissement des joueurs

• Familles

  Zaizen : connue, cette lignée a toujours été là, aussi droite et indéracinable qu’un chêne. Courageux Samurai dévoués corps et âme au clan tout autant qu’à leur Daimyo, ils sont reconnus pour cette position qu'ils incarnent et qui n’a jamais dévié ou plié même face à la plus forte des tempêtes. C’est donc principalement par la constance de leurs opinions et actions que les Zaizen ont fait reluire leur nom.
  Membres de cette famille : Misao