Factions


Kami
Inari (Kami du riz, des forges et des commerces)
Couleur
Violet
Fleur
Lys noir
Spécialité
Populaire
Bénédiction
La Croissance

Au sein des constellations de courtisans de la Cour Impériale, nulle lumière n’éclaire plus que celle des étoiles des Kuroyuri. Esthètes charismatiques, leur voix comme leur présence sont recherchées partout au sein de l’Empire. Ils ont à cœur d’être au centre de l’attention tout en sachant pertinemment quand et vers qui diriger cette dernière quand bon leur semble. Le domaine du Lys Noir est certainement le mieux tenu et le plus chamarré au sein du Kōgoten, éclipsant même la beauté du palais de l’Empereur en personne. Parangon des modes qu’ils changent au gré des saisons, ils sont avant tout les plus habiles des marchands et les affaires faites à leurs côtés sont les plus florissantes. Malgré tout, les juger maniérés et inoffensifs serait la pire erreur à commettre : les guerres de l’ombre dont ils sont capables sont les plus féroces qui soient.


Origine et Kami

Le sourire de Inari attira vers l’entité un grand nombre de partisans ; autant par sa grande générosité que par le mystère dont elle se nimbait. Le Kami du grain, des fonderies, du commerce et du foyer possédait autant de visages que d’apparences et tous ses serviteurs portaient un amour indéfectible pour l’une de ses facettes. Parfois homme, souvent femme, facétieux renard même, Inari était aussi centrale qu’elle pouvait être distante selon sa volonté. Calculatrice aimant briller, nimbée de sa lumière, c’est dans sa propre ombre qu’elle préférait se cacher. Ceux qui la désignèrent pour guide, ainsi que leurs descendants, n’ont jamais perdu de vue la différence et l’importance commune de ce qui semble être et de ce qui est véritablement.

Si la divinité était une énigme même pour ses plus fidèles sujets, Kentetsu se moquait bien de cela. Splendide androgyne, l’individu se distinguait de mille façons en excellent disciple de son Kami. Il avait totalement accepté ce dernier sans jamais chercher à sonder les abîmes de la personnalité d’Inari, sinon ce qu’il voulait bien lui donner. Ainsi le duo se forma si bien qu’ils devinrent inséparables. Un jour de printemps cependant, ils disparurent tous deux et lorsqu’ils revinrent un an plus tard, ils étaient accompagnés du fruit de leur union. Jamais ne fut su qui avait été le père ou la mère entre les deux êtres.


Famille du Daimyo

► La famille descendant du Kami Inari s’appelle Kentetsu (剣体津).

► Depuis des générations, le Daimyo du clan est choisi parmi les femmes de la famille.

► Une rumeur court que les Kentetsu entretiennent plusieurs villages de guerriers sans noms.


Population et mode de vie

Le violet des Kuroyuri se détache drastiquement du mauve des Renge par les magnifiques finitions de leurs kimonos. Moins par la couleur que par la forme, les membres de ce clan attachent une grande importance au détail de leurs atours. Lignes et motifs s’y marient en myriades qu’il faut regarder plus d’une fois pour bien les détailler. Tout comme le lys noir les héritiers aiment toute chose, autant que la malédiction qu’ils pourraient devenir une fois contrariés.

Refusant l’héritage de devenir le quatrième clan après la fin des Manjushage, les Kuroyuri ont toujours eu pour mot d’ordre de plaire à leur entourage. Sans aller jusqu’à bouleverser l’Ordre Céleste établi, les membres du Lys flouent volontiers les frontières qui divisent leurs castes. L’importance du peuple ou du plus grand nombre prévaut souvent sur le reste, tant qu’il concerne leur propre intérêt. Amateurs du beau, ils façonnent les convenances, les manières et les modes à leur volonté. La culture de l’être et du paraître est leur crédo, aussi l’étiquette est chez eux l’art parmi les arts et le plus humble des paysans saura émerveiller de par sa verve et de son port le premier visiteur venu. On leur prête souvent la réputation de courtisans incapables du travail manuel ; ironiquement leurs fermes et leurs forges sont les plus prolifiques et actives du pays tout entier. Mais les Kuroyuri acceptent ce que l’on dit d’eux car cela signifie que l’on ne les oublie pas. Mieux que cela, le fait leur permet d’entretenir la vaste pièce qu’ils jouent face aux autres factions : car plus immense est la scène, plus les coulisses sont importantes. Ainsi les disciples de Inari sont, contrôlant le marché principal et ceux plus illicites, nimbés du couvert projeté par la clarté dont ils irradient eux-mêmes.


Compétences et richesses

► De part leur localisation et le fait de partager des frontières avec l’ensemble des clans et du domaine Impérial, C’est en Kuroyuri-ryō que sont conçus la majeure partie des échanges du pays.

► Par voie de conséquences, les membres du Lys sont les commerçants et les négociateurs les plus doués du Kōgoten.

► L’exportation du riz et des métaux travaillés sont les premières sources d’exportations du territoire du Lys.

► Leur localité, les marchés sur lesquels ils ont un regard absolu et les ressources dont ils sont les premiers dépositaires font de ce clan le plus riche du pays, ce qu’ils montrent volontiers.

► Ce qu’ils ne montrent pas cependant est le contrôle des marchés noirs par le biais d’une pègre omniprésente et œuvrant dans le seul but de l’enrichissement du clan.


Lois et coutumes

► La loi des Samourai est en leur domaine atténuée : les vendetta dans lesquelles les bushi se lancent parfois sont toujours mesurées en termes de profits immédiats pour le clan.

► Avant même d’apprendre à écrire, les Kuroyuri apprennent à compter. La plupart de leurs contines et chansons d’enfants sont en vérité de complexes problèmes mathématiques.

► L’éducation des plus jeunes passe avant tout dans le savoir se comporter en société et les arts oratoires, ceci sans considération de leur rang.


Relations entre clans

Les Kuroyuri n’ont pas besoin de parcourir le pays pour faire de nouvelles rencontres : on vient à eux bien trop aisément pour cela. Alors ils soignent leurs cités, leurs parures, leurs armures, leurs sabres et leurs chevaux pour que quiconque vienne en leurs terres reparte envieux de ce qu’ils ont et de ce qu’ils possèdent ; tout ceci dans le plus bel accueil qui soit.

► Les membres du Cerisier intriguent grandement ceux du Lys, mais les relations sont cordiales avant tout. Nombreux collectionneurs Kuroyuri passent leur vie entière à acquérir les prestations d’un artisan Sakura.

► Ils n’ont aucune affinité avec les Renge. L’austérité de ces derniers et les distances qu’ils prennent tout en se mêlant des affaires de tout un chacun les rebutent.

► Les Tsubaki les amusent, ils les trouvent prévisibles et apprécient de jouer avec leur témérité. Pour autant, c’est avec chaleur qu’ils accueillent les rares membres du Camélia qui passent leurs frontières.

► Ils n’ont foncièrement rien contre les Manjushage, mais il est su que les derniers représentants de ce clan sont bien loin de pouvoir s’offrir grand chose ; aussi ne perdent-t-ils rarement leur temps avec eux.

► C’est en grande pompe qu’ils montrent leur respect envers la famille impériale. Chaque visite de l’un de ses membres dans le domaine du Lys donne lieu à des divertissements aussi grandioses qu’un festival.

► Les Kuroyuri n’ont rien contre les gokenin, la figure shogunale n’étant pas moins importante que celle de l’Empereur à leurs yeux.

► Ils n’apprécient guère les Yōkai dans leur ensemble à la seule exception des Kitsune qui leur rappellent la personnalité renarde de Inari. Ils sont fêtés comme le retour de lointains amis, voire cousins.