Factions


Kami
Saruta-Hiko (Dirigeant des Kami terrestres et gardien du Pont Céleste)
Couleur
Noir
Fleur
Lycoris rouge
Spécialité
Protection
Bénédiction
Le Soutien

Les vestiges de ceux qui furent autrefois les membres protecteurs et gardiens du Pont Céleste errent parmi les autres clans. Tout de noir vêtus, dépourvus du moindre autre signe d’appartenance ou d’allégeance, ces héritiers pourtant désignés par l’histoire comme des héros sont traités en moins que rien et l’accueil qui leur est réservé partout dans l’Empire n’est en aucun cas chaleureux. Suivant un Seigneur sans lignée, n’acceptant aucune autre autorité que celle de l’Empereur en personne, leur quête de rédemption ne semble avoir aucune fin. Quêteurs de Mort et vigilants tentant de nettoyer les routes de l’Empire des ordures que l’on peut y croiser, ils ne cessent de chercher à se réapproprier leur honneur perdu. Ces oiseaux de mauvaise augure n’auront de repos que lorsque ce dernier leur sera rendu… Ou que leur fin ne finisse par les rattraper.


Origine et Kami

Saruta-Hiko parcourait le Kōgoten bien avant que les Kami célestes ne descendent par le pont reliant le monde au domaine des dieux. Caché parmi les hommes, les guidant parfois, il gardait avant tout loin d’eux les esprits néfastes transpirant du Yomi et du Jigoku. Ainsi, lorsque ses frères et soeurs vinrent le rejoindre il révéla sa nature aux mortels et nombreux furent ceux qui le suivirent car ils le connaissaient : il s’agissait d’un ami cher. Sage, paternel, protecteur, humains et Kami l’appréciaient tout autant. Il fut celui qui convainquit Susanoo de faire ses excuses à Amaterasu lorsque celle-ci s’isola dans sa retraite montagneuse.

Néanmoins, si Saruta-Hiko était bon nombre de choses nobles, la beauté ne faisait pas parti du tout. En rien cela n’affecta l’amour que lui portait Shishio, une femme dont la grâce parvenait presque à rivaliser avec celle des Kami eux-mêmes. Pensant le divin aveugle à ses sentiments, elle usa de nombreux stratagèmes pour l’approcher et soutirer de ses pairs la plus infime information à son sujet. Elle osa même le sacrilège de pasticher Uzume en personne, son costume si parfait qu’il parvint à tromper Hachiman. Cependant, Saruta-Hiko, lui, ne fut pas dupe et lui somma de cesser son imitation. Désemparée, Shishio expliqua son geste et la nature de son affection. Le Kami répondit d’un rire puissant, criant à l’imbécile… Mais dans l’instant qui suivit son insulte, il révéla qu’elle était pour lui, car depuis qu’il avait posé les yeux sur elle, son cœur lui avait appartenu.


Famille du Daimyo

► La famille descendant du Kami Saruta-Hiko s’appellait Shishio (士汐).

► Aujourd’hui, cette famille n’existe plus, ou bien ses descendants ne portent plus ce nom devenu honteux.

► Ils étaient donnés pour être les yojimbo les plus doués qui soient.


Population et mode de vie

Partageant autrefois un ton carmin, similaire à celui que les Tsubaki arborent à ce jour sur leurs atours, les derniers Manjushage ont choisi le noir pour unique ton. Au contraire des autres clans, il ne s’agit pas que d’une pointe ou d’un rappel : ils sont littéralement habillés de nuit de la tête aux pieds et si le kamon du Lycoris rouge n'était plus qu'un cercle vide, la récente réapparition de Saruta-Hiko leur a permis de récupérer leur héralidque, retrouvant leur fleur et les idéaux cachés derrière cette dernière.

L’unique objectif des Manjushage est de laver définitivement leur nom. Plus d’un siècle après les événements qui ont plongé le clan dans la honte, ils poursuivent de pérenniser leur sang afin d’accomplir leur but. Parcourant le pays, tâchant de s’installer où ils sont encore acceptés ils errent, privés de leur domaine par Saruta-Hiko en personne. Leur quête de vengeance est éternelle et c’est ainsi que sont élevés leurs enfants. Il ne reste plus d’eux que des guerriers et des yamabushi, sans Seigneur sinon l’un des leurs, héritier de ceux qui seraient à l’origine de la victoire contre les traîtres du passé. Depuis quatre générations ce leader anonyme se fait appeler Nanashi Mumei et son visage est inconnu. Ce fait n’a rien d’anodin, car nombreux sont les Manjushage à se présenter par ce nom, quand bien même appartient-il à un seul homme.


Compétences et richesses

► Ils n’ont rien oublié de leurs origines : les Manjushage sont des guerriers protecteurs et passer leur défense est un défi que même les Tsubaki peinent à relever.

► Ils ne possèdent rien, sinon le nom de leur clan. Vagabonds vivant et travaillant où l’on veut bien d’eux, la seule protection de l’édit Impérial leur permet encore d’exister.


Lois et coutumes

► Entre eux, ils ont pour devoir de se réunir durant les festivals qui marquent l’été et l’hiver afin tous se connaître et de se transmettre les avancées de leur but sans fin.

► Les parents laissent le plus souvent leurs enfants aux mains d’un maître qui leur transmettra le savoir du clan et le maniement des armes.

► Nombre d’entre eux se présentent sous le nom de leur seigneur, Nanashi Mumei.


Relations entre clans

Les Manjushage sont des oiseaux de mauvaise augure pour certains, des porte-bonheurs pour d’autres. Certains les poursuivent pour les affronter, d’autres les soutiennent dans leur quête rédemptrice. Ils parcourent le pays portés par le courant, pertinemment conscients qu’une lame de fond pourrait les emporter vers les profondeurs à tout instant.

► Ils laissent les quatre clans penser d’eux ce qu’ils veulent, mais c’est certainement sur le domaine des Tsubaki qu’ils passent le plus clair de leur temps, au vu du digne accueil qui leur y est encore fait.

► Leur fidélité première va à l’Empereur et sa famille quand bien même le titre de « Héros » ne leur a pas permis d’exister fièrement jusqu’à ce jour.

► Ils sont loin des priorités des Gokenin (Fidèles du Shogun) et du Shogun mais ils ne les fuient pas ni ne cherchent à obtenir leurs faveurs.

► Depuis que le le Reitekina Tochi s'est bâti au-dessus des cendres du domaine du Lycoris rouge, aucun Yōkai n’a été intégré aux rangs des Manjushage. Les rapports entre les créatures spirituelles et les survivants sont très ténues.