Factions


Kami
Amaterasu
Couleur
Or et jaune
Fleur
Chrysanthème
Bénédiction
La Révélation

Il ne peut y avoir qu’un seul Empereur, mais depuis que Amaterasu est descendue des cieux et a établie sa lignée, de véritables lignages ont vu le jour et portent l’honneur de voir couler dans leur veine le sang même de l’Ōmikami. Le seul ordre qui réunit ces lignées est celui de la Magistrature impériale, véritable garde d’honneur de l’Empereur, mais aussi sa voix parcourant son domaine ainsi que ses plus proches conseillers et les garants de ses Lois. Au coeur du domaine Impérial, ses représentants sont surnommés les Kiku, symbole même de leur illustre héritage. Enfin, il est amusant de noter que la cour Impériale porte le nom très inspiré de Shokubutsuen, en l’honneur de leur hôte prestigieux, mais aussi des invités des clans du pays qu’elle peut accueillir.


Origine et Kami

Divinités et mortels se réunirent autour de Amaterasu, la désignant comme leur maîtresse à tous parmi les trois premiers descendants de Izanami et Izanagi. Où qu’elle aille, chacun lui vouait une adoration sans limite. Ses sourires étaient porteurs de vie, ses rires enchantaient les plus endurcis. Elle posait son regard sur toute chose avec un respect infini et une bienveillance qui l’était tout autant. Plus que tout et tous, elle aimait ses deux frères qui s’opposaient pourtant totalement à ce qu’elle incarnait. Il ne faisait aucun doute que les caprices de Susanoo et le désintérêt affiché de Tsukiyomi furent ce qui la poussèrent à s’enfermer au cœur de la Montagne qui lui servit de retraite. On raconte cependant qu’ils furent les plus aimants des Kami dans l’espoir de la voir revenir porter la lumière de sa présence sur le monde.

Tandis que la Déesse Soleil acceptait sa destinée de gouverner le Kōgoten, laissant ses pairs établir leur domaine dans l’ensemble du pays et suivis de leurs fidèles adeptes, elle préféra ne s’entourer que d’une poignée de conseillers. Tous représentaient la quintessence de la culture humaine d’avant la venue des dieux et aux côtés de ceux-ci elle débuta de bâtir les prémisses de ce que deviendrait la société impériale. Parmi eux, Kougen était un homme déjà adoré des siens : orateur né, guerrier hors-pair et savant intarissable. Malgré d’innombrables qualités et la grâce divine qui avait caressé ses traits, son humilité et sa mansuétude envers quiconque restaient ce que chacun retenait de lui. Amaterasu reçut davantage d’enseignements auprès de Kougen que de son propre frère Saruta-Hiko ; elle lui en prodigua autant en retour et ce malgré le claquement de doigt que la vie du jeune homme représentait à l’échelle de l’univers. L’équilibre qui naquit au sein de leur relation les poussa lentement à s’éprendre l’un de l’autre et ils représentèrent bientôt l’harmonie désirée dans l’ensemble du territoire. Il est dit qu’au jour de leur déclaration, les chrysanthèmes autrefois fleurs fermées à l’image de tulipes, s’ouvrirent enfin au passage de la Déesse affichant une beauté transcendée par l’amour qu’elle avait pour le mortel.


Famille du Daimyo

► La famille descendant du Kami Amaterasu s’appelle Kougen (光源).

► Versatiles, la lignée des Empereurs a montré de nombreux visages au travers des âges. Mais aucun n’a jamais ressemblé à l’un de ses prédécesseurs en raison de la résonance que chacun a pu avoir avec la discipline martiale, spirituelle ou populaire.

► Le régent du Kōgoten est à la fois Daimyo, héritier du sang de Amaterasu, Jokai, né la perle divine à la main, ainsi que Sekke.

Les personnages directement liés à la famille régente, tels que les enfants de l'Impératrice, ses parents, son époux, etc, ne sont pas jouables.


Population et mode de vie

Les lignées impériales, découlant de l’union de Amaterasu et Kougen, possèdent dorénavant de nombreux noms et ses alliances multiples ont apporté une diversité rare au sein de l’Empire. Néanmoins, tous portent avec fierté les teintes d’Or qui caractérisent les rayons même du Soleil. Sous la bannière du Chrysanthème elles prônent avant tout la dévotion, l’espoir et l'équilibre, crédo du règne Impérial encore à ce jour.

Naître au sein des lignées Impériales est autant une bénédiction qu’un fardeau que chacun de ses représentants porte sur ses épaules. La majeure partie d’entre eux dédie sa vie au service du régent Impérial, offrant leur protection à celui-ci et formant son armée personnelle jusqu’à ce que la mort vienne les libérer de ce devoir. Certains décident de porter la voix de l’Empereur au travers son domaine, directement auprès des clans en tant que conseillers ou archivistes témoins de leurs existences. D’autres choisissent de s’occuper des chevaux, de forger les sabres, de préparer les arcs, de garnir les encensoirs, d’éduquer les jeunes générations et sont le sang même de l’entité du Shokubutsuen. Enfin, le reste incarne l’ordre en rejoignant les rangs de la magistrature impériale, la seule entité capable de résoudre les conflits et différends qui pourraient mener les clans dans des affrontements sanglants. Tous représentent l’organe dirigeant et ne reconnaissent que l’autorité de l’Empereur en personne.

Il va sans dire que les impériaux n’obtiennent pas de revenus directs ni de salaires de leurs emplois, quels qu’ils soient. La richesse des Chrysanthèmes vient des impôts et taxes imposées aux domaines. Elle est redistribuée à chaque Kiku en fonction de l’importance de son métier, de son prestige, de son honneur : c’est en outre une méritocratie qui s’exerce au sein des lignées issu du sang impérial.

Pour rappel, les revenus ne sont pas que question d’argent mais aussi de paiements en nature comme des objets, de la nourriture, etc.


Compétences et richesses

► Il n’existe rien d’assez unique dans l’Empire pour ne pas trouver sa place à Okamiseki.

► Sans considérer la bénédiction de la Révélation, les Kiku sont réputés difficiles à berner et particulièrement sensibles aux moindres détails.

► Du fait de l’imposition impériale sur l’ensemble des clans, c’est sans surprise que le Chrysanthème est de très loin la faction la plus riche de tout l’Empire.


Lois et coutumes

► La loi impériale est celle de l’Empire tout entier, ses édits et préceptes gouvernent le territoire depuis sa création.

► Au cœur du domaine Impérial, ses représentants sont surnommés les Kiku, symbole même de leur illustre héritage.

► Les membres de la famille impériale tendent à voyager pour parfaire leur apprentissage. Il n’est ainsi pas rare de voir un magistrat ayant étudié en territoire Tsubaki, ou un prêtre du Haut-temple ayant officié dans un temple Renge, par exemple.

► Plus le sang est proche du régent, plus l’éducation est spartiate.


Relations entre clans

Les membres des lignées Impériales sont partout, représentant la Capitale et le siège de l’héritier vivant de Amaterasu jusqu’aux frontières les plus reculées de son domaine. Autant les yeux et les oreilles de l’Empereur, ils en sont aussi les gardiens, veillant soigneusement à ce que les lois de l’Empire soient respectées. Si leur pouvoir n’est pas absolu au sein des terres des clans, ils sont reconnus comme des médiateurs qui permettent souvent d’éviter aux conflits de s’embraser.

► Précieuse est la neutralité affichée des Sakura aux yeux du Chrysanthème régent, tout comme leur propension à pousser à l’extrême tout art et savoir-vivre qui passe sous leurs mains. Lorsqu’elles ne peuvent pas compter sur leur propres émissaires, les lignées Impériales font souvent appel au Cerisier pour représenter un visage impartial et le cœur juste de l’Empire.

► Le Lotus est sans conteste reconnu comme la mémoire de l’Empire, son esprit. Si les archives de la capitale impériale n’ont pas à rougir face aux bibliothèques Renge, les Kiku reconnaissent en ce dernier la sagesse apportée par leurs historiens, ainsi que leur capacité d’analyse.

► L’armée impériale est la gardienne du trône, mais les lignées du Chrysanthème s’accordent sur le fait que Tsubaki représente le bras droit de l’Empire : celui qui porte son sabre. Le Chrysanthème apprécie la logique et l’efficacité martiale du Camélia, au point que sa patte se répercute jusque dans l’architecture de la Capitale.

► Parmi tous les clans, c’est en direction de Kuroyuri que le Chrysanthème regarde lorsqu’il s’agit des arts oratoires ou de la rhétorique. Le Lys Noir incarne à la perfection la main gauche de l’Empire, celle qui porte l’éventail durant les festivités, qui enchante et émerveille de sa voix. C’est vers les disciples de Inari que les Lignées se tournent s’ils ne peuvent offrir par eux-mêmes les plus grandioses des festivités et des ambassades.

► Le peu qu’il reste des Manjushage, autrefois le clan des gardiens de l’Empire tout entier, est devenu une main-d'œuvre utile, rare et précieuse au regard des lignées impériales. Les survivants et héritiers des héros du Lycoris rouge sont souvent utilisés comme la main cachée du Chrysanthème, que l’honneur qu’ils essaient de racheter peuvent pousser à des extrémités qu’aucun membre des autres clans ne saurait accomplir.

► Partagé est le sentiment que le Chrysanthème affiche envers ceux qui affichent l’indigo du Shogun. Nombreux parmi les lignées impériales considèrent que les gokenin sont les messagers de l’héritier de Susanoo, facilitant l’union des clans en une seule armée impériale face à une menace égale à celle qui vit naître la fonction du Général de Guerre. Les autres, non moins représentatifs, voient la tête et ses fidèles comme inutile à l’Empire maintenant que celui-ci vit une paix durable que rien ne semble parvenir à briser.

► Bienheureux est le Chrysanthème d’avoir pu trouver une utilité aux créatures spirituelles, de les avoir unies dans un but commun et de les avoir regroupées en majorité au sein de ce qui fut autrefois le domaine des Manjushage. Les Kiku considèrent le Reitekina-Tochi plus comme une nation alliée qu’une extension de l’Empire, même si l'allégeance des Yōkai fut le prix demandé pour le leg du domaine qui est le leur à ce jour. La plupart des êtres non-humains intégrés aux lignées sont des émissaires qui vont porter le regard de l’Empereur jusque dans les terres interdites par Saruta-Hiko.


Enrichissement des joueurs

  • Familles

    Kigiku : on raconte que la création du Kyudo aurait été inventée par les Kigiku, il y a fort fort longtemps. Séparés en deux branches, les Kigiku demeurent encore aujourd’hui à la fois à la cité impériale et à la fois sur le territoire Tsubaki. Cette famille possède son propre dojo. Elle a également beaucoup participé à l’effort de guerre contre l’envahisseur Yokai. La menace étant moins forte aujourd’hui, ils agissent moins contre ces nuisances, mais proposent toujours leur expertise contre les forces du mal, notamment par la branche religieuse du clan.
    Membres de cette famille : Hanako

    Kiyomasa : cette famille a été bénie par Amaterasu, portant ainsi une main divine sur les écuries qui devinrent le berceau de la cavalerie impériale. On y enseigne l’art de monter à cheval et de s’y battre. Depuis, chaque Samouraï souhaitant intégrer l’élite militaire du Chrysanthème passe entre les rênes exigeantes des instructeurs de la lignée.
    Membres de cette famille : Katashi



Vous souhaitez ajouter votre pierre à l'édifice ? Contactez le staff sur Discord ou dans la zone questions et suggestions.