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Kiyomasa Katashi
The Saltmouraï Instucktor
Kiyomasa Katashi
The Saltmouraï Instucktor
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Dim 11 Avr - 18:50
  
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  • KIYOMASA Katashi

  • Homme de 33 ans

  • Instructeur - Samouraï

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" Regarde toujours dans la direction du soleil levant et tu ne verras jamais l'ombre derrière toi. "


Bénédiction / Pouvoir
Senrigan - 千里眼
Dans la constellation des prunelles bigarrées, deux d'entre elles se détachèrent. Éblouissantes de lumière. Astres solaires gémellaires. Leurs rayons se posèrent sur chaque visage qu’ils embrasèrent.

A la faveur de la Bénédiction de la Révélation, Katashi se dote d’une clairvoyance sacrée, devenant les yeux de l’Omi-kami adoré. Les siens prennent alors une teinte dorée éclatante et luminescente, sans plus aucune considération pour leur couleur naturelle. De leur caresse incandescente, elles mettent en lumière les intentions des personnes présentes ; une ombre d’une nuance différente animant l’aura sur laquelle se porte sa lucidité. Rouge pour l’hostilité, verte pour la cordialité, bleue pour la suspicion.
Des pensées qui expriment la neutralité ne restent qu’une transparence impeccable, disparaissant du champ de vision du samouraï et le laissant aveugle aux simples âmes. L’exercice est d’autant plus ardu s’il est en mouvement ou dans une foule, ses déplacements rendus approximatifs et maladroits par des présences indécelables tant qu’elles n’émettent aucune intention particulière.
L’acuité divine s’estompe lorsqu’une heure s’est écoulée, laissant le guerrier dans un état de perception embrumée. Ses sens sont aussi efficaces qu’après une nuit de beuverie et seul un repos de plusieurs minutes effacera l’impression d’un monde renversé.
   


Physique & caractère
La silhouette du noble.

De l’ombre qui s’étire sur le sable de la piste, immobile, s’accrochent des pieds fermement ancrés. La posture est droite, impeccable et distinguée. Le torse grandi par des épaules nerveuses et tendues, drapées dans un haori finement ouvragé où les fils d’or s’entremêlent aux kamon familiaux. Les mains, délicates, sont tenues croisées dans le dos, révélant aux observateurs, des paumes marquées par les exercices. Le visage fin, laiteux, s’observe à la dérobée, tant le regard de jais qui y brille est méprisant. Les mâchoires dessinées sont exemptes de pilosité, révélant les traits sculptés avec précision de l’éphèbe. Et une expression de constante arrogance. Dans une démarche féline, il s’approche d’un élève cavalier. Sa voix pénétrante ordonne,  sitôt obéie. D’un mouvement vif et précis, ignorant le froissement de ses vêtements luxueux, il se hisse sur le cheval délesté de son précédent cavalier. Les cuisses fermes se contractent, la stature se fait majestueuse. Du coin d’un œil sombre mais perçant, il se complait de son assistance admirative, virevoltant sur la monture obéissante. De ses gestes maîtrisés transpire une noblesse qu’il aime exagérer, se jouant d’une superficialité qui lui est aisément prêtée. Dans un souffle bruyant, le cheval s’arrête, dominé, et la silhouette descend avec la même grâce mécanique. Piquant, il jette les rênes dans les mains de l’apprenti et met fin à la reprise.
L’esprit du guerrier.

De la nuit sans étoile qui enveloppe le dojo, épaisse, s’échappe un râle puissant et l’écho d’un coup. La respiration bruyante se fait saccadée alors que l’ombre s’appuie sur son sabre en bois pour encaisser. La natte muselant ses longs cheveux, du même jais que ses yeux, s’agite dans son dos alors que d’un bref mouvement, il repousse ceux qui lui collent au visage. La peau blanche est luisante de sueur, le visage cerné d’un épuisement certain. Ses coéquipiers d’entraînement sont partis depuis longtemps. Il ne leur impose pas sa détermination. Assidu, il se redresse et s’avance vers la table où trônent des pions. Il en déplace certains, en retire d’autres. Son regard coure entre eux et les mémorise aussitôt. Une nouvelle stratégie. Le corps nerveux se remet en position et dans un cri retentissant, enchaîne les attaques contre ses ennemis invisibles. Les pieds glissent avec grâce, les jambes se tendent avec agilité, le torse se gaine avec puissance et les bras frappent avec une aisance meurtrière. Le ballet continue. Nulle force brute dans les enchaînements, mais une rapidité foudroyante. Les muscles secs, finement dessinés, le portent dans une chorégraphie martiale parfaitement exécutée. Le sabre résonne contre le sol, sonnant l’ultime passe. A bout de souffle, la silhouette se courbe, cherchant une respiration apaisée et s’agenouille. Méditant, il ferme les yeux et se plonge dans une fervente prière.
Le cœur de l’homme.

Du silence qui recouvre le jardin fleuri, désert, s’élève un chant aux notes vibrantes. La voix profonde s’est faite rauque, offrant une sensibilité méconnue. Solitaire, l’ombre s’est réfugiée au pied d’un cerisier. Son regard sombre s’illumine de reflets indigo, lorsque se posant sur la poupée de tissu qu’il tient entre ses mains, les souvenirs l’assaillent. Les courbes allongées de son visage s’adoucissent, retrouvant une humanité qu’il se garde bien d’exposer. Jalousement préservée. Qu’il est loin le temps de la naïveté. Les lèvres fines et pâles se serrent dans une moue douloureuse, taisant la mélodie. Autour de lui, dans la maison, les silhouettes se tapissent, silencieuses dans l’attente de l’orage. Personne n’ose approcher cette âme qui se terre dans l’égoïsme et la froideur, fuyant la plus faible étincelle de sentimentalité. Dans un soupir, le corps se meut. Les longues jambes élancées traversent l’extérieur d’un pas vif, ignorant la jeune servante qui s’avance dans sa direction. Innocemment, elle tend une main vers la poupée, pour l’en débarrasser. Clac. Sèchement, les doigts nerveux s’enroulent autour du poignet délicat. Comme un animal pris au piège, le corps est tendu, prêt à bondir. Les paupières se plissent sur deux prunelles noires étincelantes de colère, aiguisées. Un féroce instinct de protection pulse dans ses veines. Tremblant, il repousse l’effrontée contre le mur et s’échappe à grands pas.


Héritage

✴ La maison et les écuries familiales, dans le Taito-ku, à Ōmikamiseki. Proche d’Amaterasu oshinden et des remparts, la porte sud permet un passage aisé dans la campagne environnante de la Capitale, pour les entraînements équestres.

✴ Le domaine maternel à Ikihakaba, dans la province de Houseki, en Kuroyuri-ryō. La maison d’habitation des Habane fait front commun avec l’ochaya, l’entreprise familiale gérée par la lignée cousine. Dans les profondeurs du bâtiment se trouvent l’okiya et le seirō.

✴ Le tantō finement ouvragé et d’excellente facture, avec lequel son père s’est fait seppuku.


Histoire
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Le Cavalier d’or d’Amaterasu

A l’aube de l’humanité, l’Ordre Céleste n’était point encore. Mortels et Kami partageaient leur existence commune, les uns apprenant des autres, les autres s’inspirant des uns. De leur entente découlait une harmonie paisible, profitant à chacun souhaitant s’élever aux côtés des divinités. La bourgade d’Ōmikamiseki était le point névralgique d’une vie en perpétuelle évolution. Les fidèles s’y côtoyaient au milieu des ruelles animées par les cris des marchands, les sourires des courtisans et les rires des enfants. Seuls, parfois, venaient dominer ce bruit, les hennissements et les claquements de sabots de dizaines de chevaux. La cavalerie de Kiyomasa Jin marquait chaque jour, l’attraction originale de la petite cité. Le haras, situé au sud des remparts originels, faisait la fierté de son propriétaire passionné par ses animaux. Quotidiennement, il menait sa troupe au bourg pour le marché, présentant des montures plus splendides peut-être que des œuvres d’art. L’esthétique n’étant pas tout, les bêtes démontraient aisément des capacités que seuls de dignes cavaliers pouvaient espérer dompter de leurs talents. Preneur ou pas, Kiyomasa et ses cheveux repartaient au midi, un air fier et bravache flottant tant sur le cavalier que sur ses compagnons à crinières.

L’équilibre d’une espérance prospère se fragilisa pourtant subitement. Au terme d’un conflit divin, le jour se coucha et ne se releva plus. Amaterasu s’était recluse dans une grotte, laissant la pénombre distiller son chaos sur une population éperdue. L’attente fut éprouvante et il fallut survivre à une sombre période avant que les Kami ne parvinrent à faire émerger la Déesse du soleil de son enfermement. Du banquet d’Omoikane et de la danse d’Uzume, chacun se souvint. Mais c’est sur la plus belle bête que possédait Kiyoamasa, que la divinité refit ses premiers pas parmi les siens, en écho au cheval sacré perdu lors de sa confrontation avec Susanoo. Le jour se releva en Kōgoten et Amaterasu, dans sa générosité retrouvée, bénit le cavalier et chacune des bêtes de son haras.

De cette divine reconnaissance naquit un lien étroit entre les héritiers de la Déesse et ceux de Kiyomasa Jin. Les écuries s’agrandirent pour servir  et protéger la lignée impériale, rapprochée par un mariage qui permit aux descendants du cavalier, d’arborer fièrement le kamon du Chrysanthème. Leurs compétences reconnues dans les disciplines équestres les maintinrent à la tête d’une cavalerie qu’ils n’avaient de cesse de faire évoluer et de voir prospérer, élevant le samouraï au rang de guerrier à cheval. Bêtes et Hommes apprenaient et progressaient sous leurs yeux experts, véritables chorégraphes de l’élite de l’armée impériale.

Le Fou d’Inari

Au midi de leur existence, les Hommes n’avaient eu de cesse de s’embourber dans le conflit, imitant leurs augustes guides. De la guerre des clans qui en ravagea la presque totalité à la trahison des Manjushage qui les déshonora, la famille Impériale se releva toujours. Le soutien des fidèles d’Amaterasu et de ses différentes lignées avaient porté plus loin encore, le pouvoir des descendants du Kami solaire. Du haut de leurs montures, les Kiyomasa n’avait manqué aucune bataille, marquant chaque génération de leur dévotion et de leur sang pour leur cause commune à celle du Chrysanthème. Bercée dans une paix bienfaisante, l’ère Teisen ne fut pourtant pas exempte de son lot de combats.

Premier né de sa fratrie, Kiyomasa Noduro perpétuait avec une fierté légitime et un talent certain, la lignée cavalière de ses ancêtres. Samouraï impérial émérite, artiste martial complet et homme profondément bon, il ne lui manquait qu’un foyer auquel transmettre à son tour des valeurs inscrites depuis des générations. Habane Madoka fut celle qu’il choisit sans hésitation. Kuge Kuroyuri et aînée d’une famille reconnue de commerçants, elle gérait d’une main de maître l’ochaya qu’elle avait acquis par ses propres moyens. Atypiquement belle, redoutablement intelligente, l'envoûtement de l’Impérial se devait avant tout à une parfaite manipulation du Lys noir. L’attrait du statut motivait le plus sincère de ses sentiments. Elle se révéla une courtisane parfaite et une épouse soumise. La première année de mariage fut idyllique et le printemps suivant leur offrit un fils, Azume. Les prémices de son apprentissage furent partagés entre ses parents mais son attrait pour l’équitation se dessina dès ses premiers pas. Le père se gonfla d’un orgueil typiquement paternel. La mère se para d’un ennui secrètement éprouvé. L’amour, que n’avait jamais ressenti Madoka se transforma en un dégoût brutal envers son mari et son fils qu’elle ne parvenait pas à modeler selon ses propres désirs. Frustrée, elle quittait régulièrement les terres Impériales pour se retrancher dans ses possessions en Kuroyuri-ryō, se délestant d’un foyer qu’elle considérait comme décevant.

L’année qui le vit devenir adulte et Katashi, fut aussi celle de la désillusion. Sa mère avait daigné faire le déplacement pour l’occasion, afin d’éteindre la vigueur des rumeurs qui la disaient courtisane dans le dos de son époux. Elle profita des festivités mais n’échappa pas au courroux d’un mari jaloux, d’un père blessé et d’un homme déçu. Il reprit son pouvoir sur elle comme il l’entendait. Elle accoucha neuf mois plus tard d'une fragile poupée dont les yeux ne virent jamais. L’enfant eut au moins le mérite de garder Madoka en place, dans la maison familiale mais elle ne parvint pas à s’en occuper. Les pleurs ne cessèrent pas pendant près d’une année, révélant plus amplement l’affection du nouveau-né. En plus de sa cécité, Funabi n’évoluait pas psychologiquement comme n’importe quel autre enfant. Désemparés, Katashi et son père avaient tant bien que mal pris le relais d’une mère écoeurée par sa propre chair. Tout n’était plus qu’un fardeau pour cette femme avide d’une puissance autrement plus matérielle. À la faveur d’une nuit de pleine lune où elle se savait seule dans la maison, elle emmena sa fille jusqu’au Sanchō no Raikō et la suspendit au-dessus du vide. Le paquet de lange s’agita, hurlant dans l’écho des ténèbres avant d’être brusquement tiré en arrière. Le crâne de Madoka heurta durement le sol, avant d’être remise sur pied, tirée par les cheveux. Les yeux fous de son époux la foudroyèrent sur place, alors que derrière lui, Katashi berçait tendrement sa jeune sœur. Père et fils avaient laissé des gardes en faction près de la maison, pressentant la folie du Lys noir. De ce sauvetage ne resta pourtant qu’une faible victoire pour le foyer.

Vicieuse, la mère indigne s'enfuit la nuit même et ne laissa aucune trace de son existence, sinon le déshonneur qu’elle avait jeté sur son couple. Dès le lendemain, Noduro s’employa à purifier la maison du kegare et à donner ses directives à son fils bien-aimé. Il allait devoir reprendre le rôle du chef de famille le temps de son absence, du haut de ses quinze années. Ses prunelles indigo accrochées au visage de son père, Katashi ne broncha pas. Dans un dernier baiser, le puissant Samouraï parti à la recherche de la femme qui avait détruit leur foyer. Mais n'en revint jamais.

Le Général de Jade de Susanoo

Au crépuscule de l’adolescence, le jeune guerrier se débarrassa définitivement des atours de l’enfant. De sa naïveté ne resta que l’amertume. De ses espoirs naquirent une ambition féroce. Et son cœur, d’où ne s’échappait plus qu’un amour fraternel, se para d’un égoïsme étroit. Trop jeune et inexpérimenté pour porter correctement le rôle de son père qui ne donna plus traces de vie, il laissa la place d’instructeur des armées à son oncle, taisant l’orgueil qui lui hurlait de ne jamais s’effacer complètement. Mais son attention se portait exclusivement sur sa sœur que la vie ne se lassait pas de blesser. Conscient des besoins spécifiques de Funabi et de son incapacité, là encore, à pourvoir à une éducation compliquée, Katashi chercha de l’aide auprès de la caste spirituelle. Bon nombre d’entre eux rejetèrent l’enfant, laissant le garçon esseulé sillonner le Kōgoten. Jusqu’à ce que son périple le porte en terres Renge, berceau de la ferveur religieuse. Pour la première fois de sa vie, la petite fille fut accueillie avec honneur, son affection traduite comme un signe bienheureux de la proximité entre son esprit et les Kami. Elle fut confiée aux soins délicats d’une prêtresse Kitsune avec la promesse d’un avenir aussi paisible que son état pourrait lui permettre. Des semaines de voyage qui le ramenèrent jusqu’à Ōmikamiseki, le jeune homme pleura chaque jour.

L’année de ses dix-sept ans le vit de retour dans les écuries familiales, après deux hivers éloignés de son foyer dévasté. Loin d’espérer un accueil chaleureux, le mépris avec lequel on lui ouvrit les portes de sa propre maison acheva d’anéantir toute sentimentalité et lueur d’espérance. Il n’était qu’à peine reconnu comme l’ainé de celui qui jadis, brillait sur cette lignée. Et quelle ne fut pas sa rage, quand la cavalerie défila sous ses yeux. Des montures célestes harnachées d’or ne restaient que l’ombre d’une troupe à cheval où luisait désormais le bleu du frère divin. Inassouvi d’un statut qu’il savait temporaire, l’oncle régent avait détourné ses prières en faveur de Susanoo, prêtant une allégeance farouche au Shogun qui avait su gagner son estime de guerrier insatiable. Avec lui, un pan historique de l’armée impériale tombait entre d’autres mains avides.    

De son jeune passé, Katashi retenait son apprentissage martial forgé de fierté, d’honneur et d'exigences auprès d’un père bien-aimé. Et d’une mère acariâtre, il avait hérité d’un sens de la réflexion qui lui fut, contre toute attente, salvateur. Faire profil bas lui paru la meilleure solution et il se fondit dans le décor, obéissant. Un jour de reprise équestre, il provoqua son oncle en duel, lui faisant promettre de reprendre sa place d’héritier Kiyomasa en cas de victoire. Sous les éclats de rire, son défi fut accepté. Le combat se termina, rapidement, par l’inconscience du jeune homme après une rude chute de son cheval. À son réveil, il recommença. Jour après jour, semaine après semaine, mois après mois, l’apprenti samouraï s’entraîna. D’une résilience à toute épreuve, il confronta régulièrement le traître à son sang, échouant à chaque tentative sous les regards piteux et moqueurs de sa propre famille et des élèves. La honte l’empêtrait dans une mascarade ridicule. Mais jamais il n’abandonna. De pitié, l’attention se fit curieuse. Déconcertée. Intéressée. Subrepticement, les pions changèrent de camp. La fidélité tourna. La foi s’embrassa. Il fallut quatre années à Katashi pour aiguiser sa force. Adapter son kenjutsu. Apprendre l’humilité. Enfin, au premier jour du mois de l’an 1265, son sabre en bois s'abattit avec force sur la nuque de son oncle qui tomba à genoux, devant lui. L’effusion de joie qui en découla fut sans doute égale à celle qui accueillit Amaterasu au sortir de sa retraite. L’or se rehaussa d’or sur les habits et les chevaux. Et c’est aux pieds de l’Impératrice que se prosterna Kiyomasa Katashi, qui, d’un geste de la divine descendante, retrouva tout à la fois son honneur, sa fierté et sa famille.


Hauts faits et renommée de la famille directe
✴ La famille Kiyomasa a été bénie par Amaterasu, portant ainsi une main divine sur les écuries qui devinrent le berceau de la cavalerie impériale. On y enseigne l’art de monter à cheval et de s’y battre. Depuis, chaque Samouraï souhaitant intégrer l’élite militaire du Chrysanthème passe entre les rênes exigeantes des instructeurs de la lignée.


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Âge : 33 ans
Occupation : Instructeur équin
Caste et rang : Samouraï Impérial
Informations : ❈ Ses cheveux de jais sont quotidiennement attachés dans sa nuque par un ruban de soie noire.

❈ Taille moyenne : 1,83m

❈ Déteste le manque de ponctualité, qui le rend (très) irritable.

❈ Chantonne dès qu'il est seul.

Kotoamatsu
Premiers Kami de l'univers
Kotoamatsu
Premiers Kami de l'univers
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Dim 11 Avr - 21:17
  
Il nous est toujours un véritable ravissement que de lire tes mots et c'est sans l'ombre d'une hésitation que nous pouvons t'annoncer que...

Ton personnage est validé !

Bienvenue à Kōgoten. Maintenant que tu es validé, tu es vivement encouragé à ouvrir ton carnet de jeu afin d'établir un résumé pour les autres joueurs ainsi qu'un suivi RP. Si ton personnage est lettré, tu peux également ouvrir un sujet de correspondance dans lequel d'autres personnages pourront t'écrire. Enfin, tu peux ouvrir une demande de RP sur le forum ou directement sur notre Discord.

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