Nishio Minori

Nishio Minori

Agenre – Début Trentaine

Sekke du clan Renge

« Briser l’Histoire ; une destinée à la fois. »

Bénédiction

Écho du destin.

Tout commence par une prière, une demande formulée à demi-mots, les yeux dans les yeux.
Un oeil lumineux naît alors sur son front ; qu’importe les masques, il s’ouvre vers l’extérieur comme le présage divin qu’il annonce.
Et la voix suit, sans hésitation, délivrant la prophétie en réponse ; ces quelques mots à déchiffrer qui ouvriront un pan du destin souhaité à l’âme en quête de guide.
Un remerciement sincère, et c’est le temps des adieux.

C’est la cérémonie habituelle à laquelle on peut assister, parfois. Une perspective bien incomplète.

De l’autre côté, Minori subit ; Une fois les regards en contact, iel n’est plus au contrôle. La voix du Kami exprime son bon conseil de face quand de dos l’élu reçoit la vision funeste, sœur complémentaire du chemin de destinée qui vient de se dessiner. Incapable d’en décrire les conclusions, iel est spectateur solitaire de la tragédie à laquelle s’envoie quiconque suivrait ces conseils facétieux. Bien que rien de ce qui est énoncé ou vu ne soit inéluctable, les deux échos futurs vont main dans la main, et il faudrait bien des efforts pour dénouer le destin.

Physique & caractère

Ennuyée.

C’est l’attitude rituelle qui orne ses traits tout au long des jours monotones où ses doigts fins remplissent livres et parchemins d’encres superflues. Pour consigner l’Histoire - meh. Dans ses journées sans fins, son esprit cherche à fuir par tous les moyens. Il n’est pas rare qu’une ribambelle de serviteurs et gens du peuple se succèdent à sa demande, essayant de combler le morne à coup de nouvelles locales, de déclamations poétiques et de défis intellectuels. À cela s’ajoute les domestiques qui plusieurs fois par jour veillent à ce que son apparat colle aux attentes de son rang – par son maquillage exagéré et ses couches interminables de tissus aux coloris savamment choisis.

Un pathétique pantin.

C’est sans doute l’image renvoyée la plus convaincante. Entre le travail abattu avec rigueur et précision, sa connaissance détaillée des archives à sa portée, sa présence formelle au plus grand nombre d’évènements culturels et religieux et sa disponibilité pour quiconque aurait besoin d’un conseil avisé – ou mieux encore, une prophétie ! Minori est au centre des rouages politiques, une pièce coincée dans sa position par la machine qu’elle alimente. Une pièce sur-mesure, que j’ai façonnée de ma main.

Apathie et arrogance.

C’est ce qu’on trouve sous les étoles, lorsqu’on creuse à travers les masques changeant et les couches de poudres. Derrière sa grâce calculée et ses atouts soulignés, derrière ses sourires discrets et ses regards empathique, se cache une forteresse d’émotions tues protégée de plusieurs niveaux de rancœur et de mépris. Tout ce qu’il faut pour s’en tenir à son quotidien, pour survivre aux traumas récurrents que lui inflige sa foi et sa lignée, et pour avoir la force d’exister dans ce monde qu’iel déteste de chaque once de son être.

Héritage

Un Wakizashi richement ornementé dont le lycoris rouge n’est presque plus visible, couvert par les anneaux sinueux d’un serpent d’or.

Histoire

De quelques inattentions.

Des pétales de nacre rose se laissent timidement emportés par la brise. Les derniers de la saison, qui prennent leur envol sous la chaleur naissante. Minori les écarte d’un geste de la main quand ils essayent de souiller son travail, de se poser sur l’encre à peine sèche. Il n’était pas permis qu’une imperfection entache sa missive ; les préparations suivent un protocole sacré et son image sans faille devait être préservée.

Car c’est Nishio Minori ; la perfection sinon rien.

Sa présence s’imposait pour un festival lointain. Veiller sur l’annonce de l’été, conserver la trace fugace d’un instant divin, rayonner pour son clan – prétextes suffisants à son besoin impérieux, revoir les siens. Cette lettre scellera l’affaire, une formalité. À son esprit revient un souvenir nimbé d’ironie, l’impossibilité passée d’un tel effet. Une once d’amertume.

« Car ce sont les Nishio, Minori. »

Ça datait d’une époque où son nom s’écrivait encore avec les symbôles « Pas encore » et « Modeste ». Dernière naissance d’une lignée méprisée – et sincèrement méprisable. Une famille qui n’avait de noble que la dévotion qu’elle mettait à se faire écraser. Des faires-valoirs, boucs émissaires de toute tentative politique, n’existant que pour porter la Honte comme seul apparat. Leur faute ? Un mariage bien trop arrangeant, et la lâcheté d’une fuite en avant..

Quelques temps avant les cinq jours de mensonges, une branche délaissée, bien secondaire, de la famille principale proposa un accord comme il s’en fait tous les jours. Des épousailles politiques pour vernir les relations entre les Renge et les Manjushage. Personne n’était à plaindre, un échange de bon procédé. Puis vint la trahison, le déshonneur et la déchéance. Se voilant la face, reniant leur clan, les mariés restèrent discrets, cachés derrière les façades du clan du Lotus.

Ainsi furent : les Nishio.

Aujourd’hui, peu connaissent la vérité sur leurs origines ; ceux qui savent faisant parfaitement semblant. Un lien avec les Manjushage ? Une bêtise énoncée que seul l’excès de sake saurait justifier. Et demain, jamais tel blasphème ne pourra être osé – tâcher l’honneur de leur Sekke, qu’on s’y essai-…

Minori s’interrompt un instant. Son pinceau vient d’apposer son dernier trait, et plus rien ne va. Quelques coups distraits, et tout est à refaire ; une faute, un lapsus de calligraphie, et pourtant iel sourit. D’une bougie à ses côtés, le papier vient à s’enflammer. Nulle autre manière de corriger que de ne jamais avoir existé – une douce ironie qui aura refait sa journée.

Rejoignant les derniers pétales, viennent danser les cendres d’une missive innocente. Se consumant sans modération, brulent tous les mots peints.

Jusqu’à ces derniers : Shishio Minori.

De l’usage du feu dans l’Histoire.

À l’approche de l’hiver, Minori contemple le sol d’un blanc cassé. En lieu des flocons, ce qui neige ici à foison se trouve fait de papier. Des lettres ; de remerciements, essentiellement. Navrant. Aucune fierté, aucun intérêt. Iel a fait ce qu’il fallait.

Ses mains s’étendent jusqu’à un brasier, ne pouvant se permettre la morsure du froid – quand bien même les températures n’en étaient pas encore là. Le noble avait réputation d’apprécier le confort ; certains s’osait à murmurer l’avoir déjà vu se réchauffer en plein mois d’été. Qu’importe ; retour au travail.

Si beaucoup saluaient ses actes, il y en avait encore pour subtilement les questionner. Dans les formes, avec les rondeurs nauséeuses de tons beaucoup trop polis. La surprise d’un nouveau festival, une redécouverte de l’ancestal, de quoi combler de joie toute une région – et sceller sa position. C’est à ça que sert l’Histoire. Les archives débordent d’informations passées qui n’attendent que d’être utilisées. Trier, recouper, analyser, comparer ; tout un travail d’extraction et d’interprétation mené à travers la région. Ici pour les quelques lignes d’une fiction, là pour cette mention épistolaire, puis des détails entre les lignes de divers rites. Tout un puzzle de reconstitution, où chaque pièce doit trouver sa place, quitte à la créer.

S’il y a bien quelque chose pour l’étonner, c’est la ferveur qu’ont ses pairs pour révérer le passé, en dépit de laisser pourtant tant d’écrits inusités. Alors Minori dépoussière et remet en lumière. Celles de la scène, le plus souvent – celles du brasero, quand il le faut.

Un papier s’envole négligemment à la rencontre des flammes. Dernier rouleau qui pouvait contester la validité de son dernier haut-fait. Peut-être que ce festival n’était pas de ces terres. Peut-être que l’on priait un autre que leur kami tutélaire. Demain, sa décision sera l’unique vérité – et les cendres du passé pourront hurler au vent.

L’heure est maintenant aux finitions. De toutes ces lettres, trouver celles qui savent ; et de tous ces noms, s’assurer que jamais dans la mémoire collective ils ne s’inscriront.

Du refus de l’échec.

Une vision d’horreur – l’échoppe en feu, les biens dérobés et le cadavre agonisant. Sa fin était proche, et Minori devait agir.

C’était il y a plusieurs mois – peut-être années ; la monotonie ininterrompue ne simplifiait le calcul. Iel était en visite dans les provinces, pour répandre sa sagesse, maintenir ses réseaux, parader pour le peuple et jouer les devineresses pour le bien du clan – ordre irréfutable de notre bien aimée Kaguya-sama.

Alors iel avait croisé cet artisan-pêcheur, ou qu’importe son occupation. Son respect était sincère, sa dévotion absolue, et sa demande solennelle. Alors l’oeil l’envoya à sa mort, pour changer. Il voulait ouvrir la voie à de nouvelles opportunités pour son clan, mettre ses talents au service des plus nobles d’entre nous – s’il avait su...

Il aurait sans doute mis deux fois plus d’effort à la tâche.

Un haiku pour l’envoyer à la capitale, vendre ses produits de renom et ses talents exquis. Minori se souvient de l’agacement, iel aurait proposé la même chose et se serait épargnée la vision funeste avec plaisir. Mais voilà qu’il fallait maintenant anticiper son sort – il lui était impossible de prévenir des circonstances sous peine de les oublier immédiatement, juste pour le moment présent.

À défaut de l’empêcher, autant en profiter. Plusieurs courriers demain partiraient, à d’autres marchands, d’autres artisans ; qu’ils continuent le labeur entamé et saisissent l’opportunité. C’est ce que ferait Kaguya-sama… Sûrement.

Sa main trembla légèrement, mais continua sa production.

Elle avait été la première de ses victimes. La bénédiction de sa prophétie initiale. La promesse d’un avenir plein de succès. Et l’image miroir d’un sacrifice bien trop lourd, impossible à révéler. De ce jour, leur lien s’émietta. De l’amie d’enfance, iel n’en a maintenant qu’un souvenir formel, perpétuellement ramené à sa fatalité. Un poids encore trop lourd à porter, d’une époque où Minori ne s’écrivait pas encore du symbôle « Sincérité ».

Plusieurs taches brisaient désormais la régularité exemplaire de son trait.
Encre, eau salée.
Iel envoya tout voler.

Les pêcheurs attendront demain ; après le répit du pécheur.

Hauts faits et renommée de la famille directe

Jusque là, sa branche familiale avait su avec brio remplir la seule tâche qu’on daignait leur attribuer : se faire oublier.

Et c’est exactement contre ça qu’existe chacun des faits mémorables au nom de Minori, parmi lesquels nous trouverons :

La remise en place d’un festival oublié dédié Omoikane ;
L’essor du commerce poissonnier de luxe auprès de la capitale ;
Les services de prophéties divines accordés dans toute la région sous les ordres des autorités du Clan...

Encore un petit effort...

Avant toute chose... Bonjour et bienvenue sur Mono No Aware !

Nous réveillant ce matin, nous avons été ravis de trouver cette nouvelle présentation, point des moindre puisque annonçant la volonté de voir incarner le.a Sekke du Lotus. Nous avons d'abord été enchantés d'y déceler une plume habile qui aime jouer avec le sibyllin. Mais nous pensons qu'il s'agit aussi là d'un problème, car voilà : nous avons été perdus. Ainsi et afin de bien cerner Minori, voici nos interrogations et demandes de corrections :

Commençons avec son don. Ce que nous avons compris :
- Effet : Minori porte le Conseil des Renge par la divination. Sans qu'iel n'en contrôle ses propres mots, iel offre une prophétie d'aspect positive, mais qui cache en vérité systématiquement un aspect négatif.
Nous n'avons pas saisi les limites de ce don cependant, ni ses véritables contreparties pour Minori. Car le fait que ses divinations puissent posséder un sombre aspect ne l'affecte pas directement, mais plus ceux qui en bénéficie, ce qui ne va pas avec notre définition. Cela ne veut pas dire que l'idée est à mettre au banc, mais plus que nous désirons savoir ce que ça peut coûter réellement à Minori, même ponctuellement.
Ensuite vient l'histoire, bien que nous aurions été ravi de lire dans la description morale et physique quelques mots soulignant la non binarité de ce personnage, la façon dont cela se distingue et le point de vu que des spectateurs pourraient avoir sur Minori. L'histoire donc, où de petits détails sont venus nous intriguer.
- Si nous avons bien compris, les Nishio sont une famille des Renge qui a vu l'union d'un de ses membres avec l'un de ceux des Manjushage. Comme, de toute évidence, le membre Manjushage a perdu son nom pour rejoindre sa ou son époux.se, le Suhai le considère mort, puis le voit renaître chez Renge... Du coup, ce n'est plus un secret si sombre au vu de la culture dont nous nous inspirons (puisque le Shinto le voit aussi de cette façon). Mais cela n'est qu'un détail... Ce qui en est moins un est le suivant :

Jusqu’à ces derniers : Shishio Minori.

On peut dire que cela nous a très fortement interloqués, vu l'importance de ce nom dans le contexte du jeu. Ainsi, nous aimerions avoir plus d'information sur ce point, ce que tu as voulu dire par là.
Nous avons surpris plusieurs fois le nom suivant : Dame Kaguya. De qui s'agit-il ? Un PNJ ? Une personnalité Renge que nous ne connaissons pas encore ? Le personnage à venir d'un membre du forum avec qui tu aurais discuté de la création de ton personnage ? Le titre Dame peut même être attribué à un Daimyo de genre féminin. Si c'est de ce genre de personnage dont tu parles, il est bon de savoir que nous n'autorisons pas le blocage d'un tel rang pour un prédéfini. Aussi, si tu veux lier Minori à un personnage important, il est bon de ne pas nommer ce dernier pour laisser toute la latitude à un prétendant à ce poste et de n'user que son titre.
Enfin, en ce qui concerne les Hauts faits, il nous apparaît nécessaire de voir se dépeindre, même succinctement, ces derniers dans l'histoire, puisqu'il s'agit de faits concrets qui font la renommée de Minori. Tout ce qui a trait aux faits de la famille n'a pas besoin d'être détaillé, mais en ce qui concerne les actes directement provoqués par un personnage, il est bon d'en savoir plus.

Du reste, nous n'avons guère grand chose à dire autour de cette présentation, son côté occulte nous a même grandement intrigué. Aussi, nous espérons que tout ceci ne te sera pas trop difficile à mettre en lumière afin de pouvoir compter bientôt sur la présence de notre tout premier Sekke du forum !

Bonjour et merci pour votre accueil.

Je vais tâcher d’éclaircir ici les différents points de questionnement.

Le Don : L’idée derrière le don est d’appliquer le système « Effet – limite – containte » à deux niveaux. Le premier niveau a déjà été souligné, il s’agit pour les personnes de recevoir ces fameux conseils positifs répondant à leur question, dans la limite de pouvoir croiser Minori et de comprendre le sens de ces quelques mots, avec la contrepartie d’un revers néfaste qui leur est inconnu.
Pour Minori, le principe est un peu en miroir. L’effet « positif » est le fait de pouvoir prodiguer ce genre de conseil, dans la limite de ne pas contrôler ce qui est dit, de dépendre du souhait d’une tierce personne et d’un regard croisé – si les conditions sont réunies, l’écho se lance, qu’on le veuille ou non. La contrepartie repose bien sur l’existence de cette vision négative ; l’histoire précise qu’il n’est pas possible d’expliciter ce qui est vu – aucun mot, aucun écrit ne peut sortir pour décrire cette image.
Il me semble que c’est vite conclure de penser que de ça ne couterait rien de voir systématiquement un secret négatif, émotionnellement couteux, potentiellement violent à chaque vision ; c’est d’ailleurs une des causes du renfermement émotionnel de Minori mentionnée dans son caractère, à force de devoir gérer ces traumatismes à répétition. Dire que ça n’aurait pas de contrepartie car Minori n’est pas la « cible » du négatif me semble aussi peu approprié que si on disait que son effet ne lui bénéficie pas parce que le conseil est dirigé pour autrui.

Le genre de Minori : Je ne comptais pas expliciter ce point, et les ressources disponibles dans la FAQ ne m’invitait pas à penser qu’il y avait un sujet particulier à décrire de ce côté. Plus précisément :

FAQ a écrit:Pour ce qui concerne l’identité du genre, là aussi il existe peu de jugement.

FAQ a écrit:Il n’est pas considéré qu’un rang ou qu’un métier soit plus apte à un sexe qu’à un autre.

La branche familiale Nishio : Je note pour l’explicitation des liens liés au mariage. Je pense que ça ne change pas nécessairement la place politique de la famille telle que décrite et que Minori continuera à avoir ce même avis biaisé que si sa lignée est mal vue, c’est à cause des choix de ses ancêtres, ce qui ne devrait pas être gênant comme approximation dans la narration interne de l’histoire.
Pour le point Shishio, il s’agit autant d’un jeu entre la proximité des mots Nishio et Shishio, qu’une manière de montrer l’obsession inconsciente et consciente de Minori pour ce clan, cette famille et ces possibles ancêtres lointains qui éveillent totalement sa curiosité.

Pour Kaguya : Kaguya-sama est une noble importante qui arrivera peut-être bientôt. Les mentions à ce sujet ont été corrigées, entre autres en plaçant un titre honorifique qui colle mieux.

Les Hauts-Faits : Les deux derniers sont en lien avec la seconde partie de l’histoire, donc j’imagine que la critique est faite sur les deux premiers points. J’avais en tête que le rang de Sekke, de par le procédé d’élection et le rang, impliquait une certaine notoriété et l’existence, avant ou après, de faits marquants. J’ai choisi de ne pas spécialement expliciter exactement les circonstances pour deux raisons : d’une part le contexte ne me semble pas accessible/maléable pour facilement proposer des explications détaillées de ces éléments, d’autre part, ces faits, bien que peu détaillés, répondent concrètement à des éléments déjà mis en avant dans la fiche sur la position de Minori, son implication dans son clan et dans sa position, sa maîtrise de l’administratif et de l’Histoire. Cela ne me semblait pas spécialement mériter d’être accentué davantage.
Pour être plus directe : ce sont des pistes de ce qui a pu être fait, les détails me semblent concrètement hors de portée vu le contexte, et finalement m’importent peu car c’est pour renchérir sur des éléments déjà notables du personnage dans sa fiche.

Voilà pour l’ensemble des points évoqués, en espérant que ce soit plus clair. Si certains éléments devaient être intégrés à la fiche en complément, j'attends déjà nous soyons sur la même longueur d'onde dans l'ensemble avant de trop retoucher.
Merci pour votre attention.

Bonjour !

Nous constatons que nos émissions ont été prises sur la défensive et nous le regrettons. Après relectures de notre réponse, craignant d'y avoir instillé sans le vouloir quelque forme d’agressivité qui aurait pu conduire à ton retour particulier, nous ne pouvons que constater ne pas vraiment comprendre la réaction, mais nous y tiendrons donc.

À commencer avec le don :
Nous demandions des éclaircissements, nous les avons obtenus. Il est dommage d’avoir rajouté les remarques pointant le fait que les choses étaient bien écrites, car c’est justement ce que nous soulignions : Le nébuleux sibyllin du choix narratif nous a perdu, nous l’avons clairement avoué. Nous passerons donc sur le hautain de la réplique. Ensuite, il n’y avait nulle conclusion hâtive de notre côté : comme indiqué plus haut, nous cherchions des éclaircissements, ni plus, ni moins, comme indiqué ici :

Cela ne veut pas dire que l'idée est à mettre au banc, mais plus que nous désirons savoir ce que ça peut coûter réellement à Minori, même ponctuellement.

Le genre de Minori :
Il n’a nullement été demandé l’explication de ce dernier, mais simplement la remarque que nous n’avons pas trouvé de description physique, bien que maladroitement sollicité et que cela aurait pu être le moment de parler du point de vue extérieur, de la façon dont les personnes autour de Minori réagissent, ou non, à sa non binarité. En gros, il s’agissait là surtout d’un pinaillage, afin d’étoffer le personnage à nos yeux, son genre (ou son non genre) nous étant tout à fait secondaire. Nous rappeler ce qui est indiqué dans la FAQ est particulièrement malvenu cependant.

La branche familiale Nishio :
Aucun souci de ce côté là, les éclaircissements sont bienvenus et nous n’allons pas imposer à un personnage sa vision du monde. Nous te remercions pour le détail apporté et du “jeu de mot” lié au nom Shishio, du coup, notre inquiétude n’avait donc pas lieu d’être.

Kaguya :
Si les mentions honorifiques ont été adaptées pour les rendre plus générales, alors nous n’avons rien à dire, il peut s’agir autant d’un pnj que de tout autre chose, ce qui est bienvenu.

Les Hauts-Faits :
Il n’a pas été fait de demande d’explicitation exacte, mais simplement d’une apparition dans l’histoire personnelle de Minori. Que ce soit rendu au rang d’anecdote ou dans un paragraphe détaillé ne tient qu’à toi.
Pour ce qui est de la réflexion autour de la malléabilité du contexte, c’est un peu elle qui aura fait que nous savons à qui nous nous adressons en ce moment. Et si à l’origine, nous n’aurions su comment répondre à une telle énonciation, dorénavant, nous avons assez de fiches de personnages pour illustrer que chacun a su faire du contexte le sien, y trouvant la malléabilité suffisante dans ce-dernier pour se l’approprier… Du coup, nous recevons la remarque avec incompréhension. Il ne tient qu’à toi de détailler ce que tu veux détailler, ou de ne pas le faire, mais ce n’est pas la faute du contexte en tout cas.
Pour souligner le fait que tu t’appropries même déjà ce dernier à ta façon, je ne saurai que souligner le fait que nous n’avons rien dit, sinon salué silencieusement, la volonté d’apporter un festival oublié d’une fortune/divinité. Du coup, la question n’est plus de savoir si le contexte est malléable, car de notre côté, nous rêvons de savoir comment Minori s’y est pris.

En bref, tout ceci fait beaucoup de mots alors qu’il n’y a pas grand chose à voir évoluer. Le personnage est très bon dans son ensemble et nous regrettons le fait que tu n’oses pas te lancer plus en avant dans tes idées créatrices, car jusqu’à présent, chacun a su le faire et y a trouvé son compte.

Les corrections demandées ayant été effectuées et l'ajout d'un paragraphe décrivant (de façon très intéressante) l'un des hauts faits de Minori, c'est avec plaisir que nous t'annonçons que...

Ton personnage est validé !

Bienvenue à Kōgoten. Maintenant que tu es validé, tu es vivement encouragé à ouvrir ton carnet de jeu afin d'établir un résumé pour les autres joueurs ainsi qu'un suivi RP. Si ton personnage est lettré, tu peux également ouvrir un sujet de correspondance dans lequel d'autres personnages pourront t'écrire. Enfin, tu peux ouvrir une demande de RP sur le forum ou directement sur notre Discord.

Amuse-toi bien !