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Takegi Gemmei
Sakura
Takegi Gemmei
Sakura
https://mononoaware.forumactif.com/t121-takegi-gemmei-comment-ca-mon-sourire-est-flippant#348
Sam 5 Déc - 16:06
  
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  • Takegi Gemmei (武酒 元明)

  • Femme, 28 ans

  • Samourai, mercenaire

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“ Tombe sept fois et relève-toi huit fois. ”


Bénédiction / Pouvoir
Le sang des Kami ne circule pas en les veines de Gemmei. Ceci dit, elle est et sans le savoir possédée par un Yōkai, plus précisément un Ikiryō. Malgré tout mortelle comme les autres, cette sorte de don est indépendant de sa volonté mais bien issue de ce qui la hante.

Hyōkyo no shin’i bōgo - 憑拠 の 神威 防護
Effet - La colère de l’Ikiryō se déchaîne soudainement pour protéger son hôte en provoquant une sorte de séisme faisant jaillir des rochers de sous terre et propulsant violemment quiconque est trop proche. Les cibles peuvent voler jusqu’à huit mètres et collision est aussi difficile à encaisser que le choc au contact. De quoi sonner des adversaires un peu trop enthousiastes, voire les blesser gravement selon l’environnement. La zone de choc peut rester quelques instants autour de Gemmei, se déplaçant avec elle, jusqu’à ce que l’Ikiryō soit un minimum apaisé ou plutôt rassuré qu’elle ne risque rien.

Limite - La zone d’atteinte est restreinte. Elle est comme un cône, à environ un mètre de diamètre à ses pieds et presque deux mètres au niveau de sa tête. Aussi, ce pouvoir ne se déclenche que si Gemmei est véritablement en danger, tel un système d’urgence : il s’agit d’un mécanisme de défense du dernier moment qui ne fonctionne que sur ce qui est très proche d’elle.

Contrepartie - Bien qu’acte de protection il n’en reste pas moins la manifestation d’un Yōkai malfaisant. Par conséquent, la rage et les mauvaises intentions de ce dernier durent dans le temps. Plus il a fait de mal autour de lui, que ce soit des dommages matériaux ou corporels, plus la retombée dure longtemps. En outre, suite au Hyōkyo no shin’i bōgo Gemmei devient extrêmement maladroite, tendant à blesser tant les autres que ce soit même, parfois gravement, comme si toute la poisse du monde possédait chaque once de son corps. Difficile dans ces conditions de tenir correctement ses armes, parfois même de parler convenablement, prononçant des paroles qui peuvent dépasser sa pensée ou qui ne viennent pas d’elle mais de l’être qui la hante. Bref, cela ne donne rien de bon socialement.


Physique & caractère
Jamais son son hyotan à la main, la gourde régulièrement portée à ses lèvres souriantes, Gemmei n’est clairement pas le samourai exemplaire ou fantasmé dans les contes pour enfants. Lorsque la femme ne boit pas elle fume via son précieux kiseru dont elle ne se sépare guère plus que son alcool. En tous les cas il est plus probable de voir la mercenaire s’amuser que porter la main à son daisho qui bien évidemment la suit partout où elle va. Malgré sa joie encombrante, Gemmei n’en demeure pas moins menaçante pour les autres. Outre le port des armes, son grand sourire a toujours quelque chose d’inquiétant malgré elle et son visage est blessé, un œil lui ayant été retiré tôt dans sa vie. Bien qu’elle porte un cache-oeil la plus grande partie du temps, il lui arrive aussi de laisser sa cicatrice visible de tous, la paupière close. Ce visage mutilé tend à rendre les inconnus méfiants vis à vis d’elle, davantage avec sa tenue débraillée et ses cheveux hirsutes rose nacarat.

Gemmei porte toujours son haori car malgré la fatigue dont peut témoigner la veste abîmée, elle arbore les mon de sa famille et de son clan. A chemin entre le kimono traditionnel et une tenue propre aux arts martiaux, le uwagi bien trop long qu’elle porte en dessous n’est pas cintré par un hakama mais un obi fait d’un simple tissu enroulé et une large corde cerise très serrée. Gemmei n’est pas du genre à porter les couleurs de sa faction sur chaque once de tissu ; elle n’est pas du genre à s’habiller du tout, par ailleurs. Tissus blancs, crèmes ou noirs, relevés de rose ou bleu car gokenin bien que Sakura, la samurai n’est pas des plus coquettes ni des plus vêtues. Lorsqu’il fait trop froid vous la verrez avec un zubon néanmoins ce sont plutôt des bandes de chanvre qui lui font office de short de fortune. Habituée aux froides températures des montagnes, Gemmei tend à toujours avoir trop chaud. L’alcool ne doit guère arranger cela…

Car en effet, bien que la jeune femme soit avant tout un gai luron plaisantin elle est aussi alcoolique et cela elle ne peut guère le nier. Elle est bien plus souvent ivre que sobre cependant, son attitude ne s’altérant guère, cela est difficile à déceler. Son style de combat ne change pas plus que son comportement lorsqu’elle est imbibée ; jusqu’à une certaine limite, bien évidemment. Élève émérite de l’art du Hyoho Niten Ichi Ryu, Gemmei se bat avec ses deux sabres simultanément. Membre de cerisier au fond de son cœur, la samourai n’a de cesse de vouloir perfectionner son nitōjutsu.

Malgré ses airs bourrus et son humour gras à la limite du malaisant, Gemmei est une personne qui aime observer et contempler la vie. Entendre les feuilles chanter et les pétales danser, une coupelle de saké à la main : voilà la vie que la samourai a choisi. Difficile de juger si c’est par fainéantise ou par philosophie de vie. Les mauvaises langues pencheraient pour la première option et pour cause : Gemmei n’est pas très maligne. Admirative d’un rien, bête comme un chou, si la samourai excelle dans ses domaines martiaux cela est loin d’être le cas aux jeux de plateaux et à la stratégie. Bien qu’elle ait un tempérament de leader, guidant ceux plus perdus qu’elle et affirmant sa supériorité par la force, Gemmei est plus efficace lorsqu’elle suit un ordre que lorsqu’elle doit en donner de manière calculée.
En résumé, elle tend davantage à foncer dans le tas que réfléchir avant d’agir.

Enfin, de manière plus pragmatique, Gemmei n’est pas une si grande femme. Un mètre soixante-et-onze de haut, comme pour faire l’intéressante et sortir à peine de la norme, la samourai ne peut guère toiser les plus grands guerriers du pays. Malgré une poitrine très encombrante la musculature de la femme est visible, notamment sur ses jambes à demi-nues dont les quadriceps et mollets bien dessinés témoignent de l’habitude à parcourir le pays toute la journée. Ses abdominaux sont en acier, bien que légèrement camouflés par un ventre ingurgitant trop d’alcool, et ses bras pourraient faire pâlir des porteurs tant ils sont musclés.



Héritage
- Un tokkuri fait à la main par sa belle-mère avec le mon des Takegi apposé dessus.
- Le premier wakizashi de son père encore en parfait état et, selon ses dires, forgé par l’un des meilleurs artisans du Lys Noir.
- Un inrō hérité de sa mère qu’elle cache dans ses vêtements car arborant le mon des Hasuzurui.


Histoire
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La petite Kokoro apparaissait comme une enfant prometteuse au sein des Hasuzurui. Nul doute que sa Bénédiction serait à la hauteur de sa beauté enfantine : on la vendait déjà comme la plus belle fleur au sein de la nouvelle génération.
Force était de constater que Kokoro tenait difficilement en place. L’enseignement de l’écriture et de la lecture l’ennuyait profondément. Les cours magistraux pouvaient contenir son attention une heure, peut-être deux, mais jamais plus. Sa mère l’encouragea très tôt à se discipliner lors de l’enseignement du bō-jutsu, ce qui un certain temps rendit l’enfant presque irréprochable.

Il s’agissait là de calmes années où Kokoro n’avait d’autres inquiétudes que de fuir ses professeurs assommants, filer en douce pour jouer dans la boue et faire sourire sa cousine dont elle était très proche. On l’avait déjà fiancée à un parti extraordinaire et de dix ans son aîné. Cela Kokoro n’en avait cure : elle ne comprenait pas les enjeux et les responsabilités qu’incombait son statut de fiancée.

***

Les gens talentueux attirent toujours leur lot de prédateurs, et j’incarne l’un d’eux. Gemmei, Kokoro à cette époque, était jalousement observée par une courtisane plus âgée. Folle de rage à l’idée que l’homme qu’elle avait toujours aimé lui fut volé par une gamine de sept ans, elle donna naissance à l’Ikiryō que je suis. Pourtant jamais les deux filles ne s’adressèrent la parole, probablement même que la jalouse n’existait pas dans l’univers restreint et aimant de Kokoro.

Il ne me fallut même pas un an pour tout détruire.

Les Yōkai de mon espèce, nés des pires sentiments humains, n’épargnent guère leurs cibles. Je pris possession de cette enfant innocente, prêt à bouleverser son monde puis à l’étouffer et fatalement, la tuer. Car tel était le but de mon existence.

***

Du sang. Du sang et de la douleur. Cela n’eut été qu’un accident. Son corps n’avait pas agit assez vite. Peut-être avait-il été paralysé de peur. Kokoro étant pourtant si courageuse ? Peu importait, en réalité. On criait autour d’elle. On la bougeait, l’asseyait, lui demandait de retirer la main de son œil.

Du sang. Du sang et de la douleur. Cet autre enfant n’avait pas fait exprès, mais il l’avait blessée, et sûrement le paierait-il très cher. Kokoro fit tout pour l’innocenter. Ignorant la souffrance lancinant son visage elle cria pour le défendre. Sa voix résonna dans les immenses montagnes bordant Naiseishin pourtant personne ne l’écouta.

Des cris. Des cris et de la douleur. La blessure à son œil fut une raison plus que suffisante pour rompre l’engagement la liant avec le parti que sa famille lui avait fièrement trouvé quelques mois auparavant. Comme pour la punir on la priva des arts martiaux. Cela devait être temporaire, le temps qu’elle retrouve ses repères et s’habitue à sa nouvelle vision ; pour autant Kokoro ne l’avait pas entendue de cette oreille.

Malgré tout elle souriait.

***

Malgré tout elle souriait. Faisant de son mieux pour affronter les obstacles de la vie malgré son jeune âge, Kokoro faisait preuve d’un optimisme à toute épreuve. Trébuchant et mangeant le bois de l’engawa en courant en catimini jusqu’à sa cousine, la gosse continuait de vivre au maximum l’instant présent. De faire fi des souffrances, que ce soit les siennes ou celles des autres.

Toujours était-il qu’il en fallait bien plus pour venir au bout de l’immense colère qui m’avait fait naître.

***

Elle était en colère, sa mère. Plus rien n’allait. Pourquoi diable cette enfant autrefois si exemplaire parvenait à peine à tenir debout sur ses jambes ? Kokoro faisait preuve de la plus grande maladresse, pour tout. Elle avait manqué de blesser gravement, et à plusieurs reprises, diverses personnes de son entourage. Parents, prêtres, et même sa cousine adorée.

Kokoro devint effrayée d’elle-même. Malgré tout elle n’en montrait rien. Là où d’autres enfants se seraient enfermés Kokoro élabora mille stratagèmes pour protéger les autres. Ainsi, elle ne se ferait du mal qu’à elle-même. Cela l’obligeait à garder de bonnes distances avec autrui et ne jamais tenir aucun objet tranchant.

Elle faisait le pitre sur les pierres du jardin méditatif de sa cousine. Grimaçant, sautillant, racontant n’importe quoi. Cela résultait toujours d’une chute, d’une langue mordue, ou autre événement lui créant du mal. Au moins son entourage était-il sauf. Les reproches de la mère n’avaient guère de poids sur la tête brûlée qu’était sa fille.

***

Je désirais tout brûler. Absolument tout. Qu’il était compliqué d’influencer un enfant ! Il s’avéra vite impossible de l’isoler des autres tant Kokoro était affamée du lien social. Son rire résonnait en mon âme et c’est en écoutant un énième sermon de son père que l’idée me vint… Si les enfants étaient si difficiles à corrompre, alors il me suffisait d’observer les adultes.

***

A l’instant où elle lue cette lettre, Kokoro confirma que sa curiosité avait été un vilain défaut. Pourquoi n’avait-elle réussi à se contenir alors que ce maudit papier ne l’avait même pas intéressée dans un premier temps ? Comme si le destin l’avait poussé jusqu’à cet instant.

Une dispute éclata le jour de son huitième anniversaire. « Tu n’es pas mon père » avait-elle hurlé après une énième dispute avec ce dernier. Pourquoi n’avait-elle pas réussi à se contenir alors que cet homme incarnait en tout point une figure paternelle ? Comme si les fortunes l’avaient poussée jusqu’à ce moment.

Mais en effet, père il ne l’était pas et le mot se propagea comme de la poudre à canon dans une tornade. Tout alla bien vite : l’adultère de la mère et l’enfant illégitime qu’était Kokoro étaient deux faits intolérables. Les ponts furent instantanément coupés. Le couple et l’enfant furent bannis du territoire Renge. Partant avec bien peu de choses la famille déchirée se sépara à la frontière. Il fut longtemps question de quoi faire.

***

Que pouvais-je faire ? Cet enfant ne perdait pas son optimisme quoi que je fasse. Mon regard sur elle changea peu à peu.

Il ne lui fallut même pas un an pour m’apprivoiser.

N’avais-je déjà pas accompli mon devoir ? Kokoro n’était-elle pas séparée pour de bon de ce fiancé a profit de la jalouse qui m’avait fait naître ? Pouvait-on appeler ça un devoir, par ailleurs ? Puis je réalisais… « Je ». Je prenais conscience de moi-même, diminuant par la même occasion toute volonté de nuire à mon hôte.

***

Penaude fasse à la belle et imposante maison perdue au milieu de la campagne Sakura, Kokoro fixa le sugidama suspendu à l’entrée. Puis son regard tomba sur cet homme qu’elle n’avait jamais connu.

Son vrai père.

Ne sachant trop pourquoi toutes ces larmes, l’enfant gémit un long moment dans les bras de cet étranger qui pourtant était l’une des raisons de sa propre existence. Il l’accueillit à bras ouverts sans poser de question ; il savait probablement déjà tout. Kokoro entra alors dans une nouvelle vie, les yeux grands ouverts sur un monde dont elle ignorait absolument tout.

D’un seul coup, elle avait six frères et sœurs et une seconde mère. Kokoro ne posa jamais problème à aucun d’entre eux, ne souhaitant aucunement jouer le vilain petit canard au milieu de cette famille qui l’avait acceptée. On l’adopta, même, lui offrant alors le nom Takegi au lieu de Hasuzurui. Cela ne la gêna aucunement. Au contraire, ainsi, elle pouvait définitivement tourner la page.

***

Elle crut naïvement que ses moments de maladresse n’avaient été qu’une maladie passagère. Quelle sotte ! Si elle avait conscience de mon existence, elle aurait pu me remercier en bonne et due forme. Au lieu de quoi elle s’accorda tout le crédit de ses réussites, même quand je fus l’être qui lui murmura les bons choix au creux de son âme.

Ha… Si seulement elle avait conscience de mon existence…

***

Il l’avait battue à plate couture. Un espèce de gringalet sorti de nulle part et faisant mine de rien ! Kokoro était folle de rage. Chaque fois que son père acheminait la cargaison pour aller jusqu’à la capitale du Cerisier, il était impossible de mettre l’enfant de côté. Il en profitait pour lui faire réviser les rudiments de l’épée. Et lorsqu’enfin Kokoro posait un pied à Atsuihi, elle cherchait ce garçon qu’elle avait dénommé rival jour et nuit pour se battre de nouveau contre lui nonobstant ses refus répétés. Est-ce qu’il la trouvait trop faible ? Éventuellement Kokoro finit par demander à sa famille de la laisser aller étudier à une koryū de la capitale. Ce n’était pas tant que brasser du saké ne l’intéressait pas… Mais les armes la fascinaient davantage. Elle avoua son désir de perfectionner la voie du sabre. Nul Sakura ne peut se prétendre comme tel en se mettant au travers de la route du perfectionnement de l’un de ses pairs.

A l’aube de sa onzième année, Kokoro partit donc pour la capitale.

***

Il fallait croire que mon influence avait ses limites… Pourtant un peu de mon intelligence ne lui aurait pas fait de mal. Exemplaire dans toutes les matières physiques Kokoro demeurait une jarre face aux disciplines intellectuelles. Que ce soit la stratégie ou les jeux de plateau, impossible de faire rentrer une seule information dans son crâne… Cela n’aidait guère à la défaire de l’image de Samourai de campagne qu’on lui collait sans cesse sur le front.

Et elle, elle rigolait bêtement de son idiotie.

***

Son rire résonnait dans tout le dōjō. Kokoro était imbattable. Que ce soit au sabre court, au sabre long, aux deux à la fois ou au bâton, personne ne parvenait à vaincre la fille du Samourai brasseur de saké. Cela n’était pas sans efforts ni sueurs pourtant elle riait à chaque fois comme si de rien n’était. Son maître ne cessait de souhaiter que l’adolescente puisse appliquer la même rigueur et exemplarité dans les examens de la fête de la majorité… Il lui fallut trois essais pour enfin avoir le droit de devenir adulte.

Ce fut à l’initiative de Kokoro que son maître la renomma. Ses yeux pétillaient d’espoir malgré une légère crainte d’avoir un nom en rapport avec l’idiotie. Au lieu de quoi elle fut rebaptisée Gemmei pour son appartenance à la terre ferme.

***

Je me gaussais sans qu’elle ne puisse le savoir de cette idiote. Même si Gemmei est une Samourai redoutable, on ne peut pas dire que son attitude est aussi édifiante que ses talents au sabre. Dévouée à l’art du niten ichi enseigné par son maître, la jeune femme n’avait guère d’intérêt pour n’importe quoi d’autre, sauf peut-être le saké.
Pour ses comportements souvent déplacés et son manque d’étiquette, on ne pouvait pas accepter d’en faire un Yojimbo ou Hatamoto traitant avec des gens importants. On tendait donc à l’envoyer par ci et par là, à faire des petites missions… Ce qui lui convenait bien, à cette imbécile heureuse alcoolique.

Profitant de son statut de mercenaire pour voyager, cette femme restera toujours une gamine à mes yeux. Il suffit de voir comme elle s’amuse avec ses compagnons de beuverie, qu’ils soient éphémères ou habitués, ou encore les grimaces qu’elle continue d’arborer lorsqu’elle visite sa cousine en catimini. Oh, elle n’est pas assez bête pour ne pas comprendre les risques. Mais après tout il est vrai que malgré l'œil en moins, il est difficile de reconnaître cette gosse des Hasuzurui en voyant cette Samourai portant fièrement les armoiries de son clan.

Ha, ça non, elle n’est pas assez bête pour ne pas comprendre les risques…
Mais elle était assez amitieuse pour en prendre.



Hauts faits et renommée de la famille directe
- Les Takegi produisent le meilleur Saké du domaine du Cerisier et leur mon est reconnu sur toutes leurs bouteilles.


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Âge : 29
Occupation : Mercenaire
Caste et rang : Sakura, Samourai sans rang
Informations : 1m70, musclée
- Visage mutilé avec un œil en moins
- Tend à faire peur aux enfants avec sa sale tronche
- Aussi hyperactive que feignante
- Maître du Hyoho Niten Ichi Ryu (nitōjutsu)

Kotoamatsu
Premiers Kami de l'univers
Kotoamatsu
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https://mononoaware.forumactif.com/
Sam 5 Déc - 16:50
  
Nous sommes enchantés de retrouver ton esprit créatif et en aucun cas déçus par cette seconde prestation. Personnage coloré s'il en est dont le choix pour narrer son existence nous a beaucoup plu, toujours portée par ta plume soignée, il nous tarde de découvrir ses aventures et d'en apprendre plus sur son lien inconscient ! Pour le reste, tu connais la route mieux que quiconque, mais que veux tu ? La procédure est la procédure ! Ainsi :

Ton personnage est validé !

Bienvenue à Kōgoten. Maintenant que tu es validé, tu es vivement encouragé à ouvrir ton carnet de jeu afin d'établir un résumé pour les autres joueurs ainsi qu'un suivi RP. Si ton personnage est lettré, tu peux également ouvrir un sujet de correspondance dans lequel d'autres personnages pourront t'écrire. Enfin, tu peux ouvrir une demande de RP sur le forum ou directement sur notre Discord.

Amuse-toi bien !


Félicitations pour ta validation et la naissance du premier DC de l'histoire de Mono No Aware !
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