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Hasuzurui Kaguya
Renge
Hasuzurui Kaguya
Renge
https://mononoaware.forumactif.com/t159-hasuzurui-kaguya-la-neige-abondante-gracieuse-et-immobile-pleure-avec-sa-dame
Sam 30 Jan - 9:55
  
fiche-11.jpg
  • Hasuzurui Kaguya

  • Femme, 30 ans

  • Dame du Clan Renge

fiche-10.jpg
Flegmatique dame    Ataraxie plénitude    Alcyon du savoir
Valétudinaire   Cacochyme dirigeante   A jamais ne sombre
Foi indéfectible    Souveraine Inébranlable    Arcane affliction


Bénédiction / Pouvoir
  操り」- Ayatsuri – Manipulation - Coercition par le conseil

conseil prononcé
auditeur manipulé
miroir vers l'auteur

 Kaguya, par le fait d’une parole ou d’un écrit, énonce une idée par une phrase simple. L’auditeur ou lecteur, qui doit être en présence de la Dame Renge, accueille cette idée et en fait sienne. Celui-ci va croire en ces mots, en cette croyance, en cette idée. Cette croyance va durer quelques jours. En contrepartie, la dirigeante Renge va également croire en ces mots -donc gare aux mensonges !- et va être une pensée persistante, se rapprochant presque d’un trait de folie, allant jusqu’à la paranoïa. Ainsi, après l’utilisation de son pouvoir, elle s’enferme et s’isole du monde, afin de ne pas faire subir à son entourage et son clan les conséquences d’une telle bénédiction.


Physique & caractère

Je la vois, son corps penché sur le mien, les larmes coulant sur son visage rougi par l’émotion. Je me souviens d’elle, son nom m’évoque l’hiver, je crois. Le mien évoque le printemps : c’est elle qui m’a nommé, après tout. Je suis logé entre ses mains, évitant miraculeusement les gouttes salées venant de ses yeux. Je crois que ma mort approche. Je me souviens d’elle, son histoire m’évoque la mienne. Nos destins sont entremêlés et notre fin dessinée sous le signe de la fatalité.

Selon les mots de ses semblables, on disait d'elle que son apparence était banale. Certains la trouvaient plutôt jolie, d’autres tout l’inverse. Mais tous s’accordaient à dire qu’elle était maigre et maladive. Son style vestimentaire peu commun, à porter des vêtements larges et très longs la rendait presque immatérielle, intouchable. Sa petite carrure dans ces longues et épaisses étoffes blanches, grises, noires et mauves la rendait plus minuscule et frêle qu’elle ne l’était. Sa taille était tout juste dans la normale. Ses membres étaient fabriqués du même bois, maigre et friable, pouvant se briser à chaque intempérie. Ceux-ci étaient marqués par la faiblesse subie de leur propriétaire, affichant des restes à quelques endroits d’une musculature maintenant presque effacée. Certains d’autres, constamment cachés ont été marqués par le traumatisme des flammes, parcourant une partie de son dos et l’arrière d’une de ses cuisses. Quand je l’observe poser son regard dessus, elle grimace : cette vision la replongeant systématiquement dans des images de terreur et d’angoisse.

Je vois son teint pâle, presque transparent qui je me rappelle plaisait à certains, mais ses très grands yeux fatigués et cernés et ses lèvres constamment gercées soulignaient un aspect souffreteux plus qu’une qualité esthétique. Ses joues, plus souvent creuses que pleines, réhaussaient l’aspect de ses pommettes saillantes, elles même soulignant le visage anguleux qu’était le sien. Ses très longs cheveux pales teintés de vert et de rose renforçait cette aura étrange qu'elle évoquait pour ses congénères. Souvent détachés, glissant sur son dos et dont les pointes embrassaient ses chevilles, ils me rappelaient sur quelques uns de ses reflets le roselin, dont ses plumes presque pourpres m'apparaissaient familières.  Son léger sourire constant -fait de lèvres particulièrement fines- presque semblant être un rictus était peu apprécié de ceux qui l’entouraient. Sa voix, monocorde et monotone irritait souvent, ses paroles souvent lentes et peu claires agaçant tout autant ce même entourage. Ses gestes tous flegmatiques et pesants, supprimaient toute idée de dynamisme et vivacité de cet être. Ses yeux, colorés d’un vert de gris unique, un peu tombants, l’habillaient d’un regard endormi. Ceux-ci étaient décorés de deux larmes couleur noisette en dessous de ses cernes, ayant la forme parfaitement ronde et symétrique l’une et l’autre. Elle aimait renforcer leur couleur par une pointe de maquillage noir, qui là, coulait en cascade grisâtre sur le teint blafard de sa peau, alors que les gouttes glissant de ses yeux croisaient leur chemin.  

Il me semble que c’était là une marque rare de sa coquetterie toute particulière, laissant la poudre blanche des cosmétiques pour les autres nobles de sa cour, profitant malgré tout de sa pâleur naturelle. Ses sourcils respectaient néanmoins la mode actuelle : extrêmement fins, quasi inexistants, parfois réhaussés par un peu de fard noir.  D’autres aspects, plus malheureux, composait son corps : cicatrices de saignées, sévices auto-infligés et marques de symptômes cutanés d’une maladie encore ignorée à ce jour.

Je crois qu'au début de notre vie, nous étions libres. Elle et moi volions à l’envi, chacun vivant au mieux ce que notre naissance pouvait nous offrir. J’appréciais les baies des arbres, les baignades dans les sources sauvages, elle, la littérature et l’art du duel. Nous n’étions pas du même monde et pourtant les dieux nous ont fait nous rencontrer. C’était il y a bien longtemps maintenant, lorsqu’elle était encore enfant. Elle était heureuse, pétillante, naïve, toujours sérieuse et susceptible. Si ces deux caractéristiques sont restées, ses précédentes qualités appartiennent au passé. Enfant gâtée, elle savait demander à tous une multitude de caprices, aussi nombreux que pouvaient l’être ceux d’une enfance privilégiée. Je fusse l’un d’entre d’eux, d’ailleurs. Je l’ai vu grandir, devenir adolescente, devenir future Dame dont une nouvelle facette avait éclos.

J'ai toujours supposé que celle-ci devait être le résultat d’une conversation entre son père et sa fille. Elle ne devait pas être Dame, cela aurait dû être son frère. Mais… celui-ci, montrant quelques caractères peu recommandables à une telle fonction, fût écarté du pouvoir. Celle qui vivait, insouciante du lendemain, se complaisant dans cette simplicité de vivre et la liberté qui lui était offerte de part sa naissance privilégiée, avait été réduite à un oiseau en cage : prisonnière de son esprit qu’elle ne pouvait pu permettre à s’évader, et par son corps, devenu incapable de se mouvoir comme elle avait pu le faire jusqu’à présent.

Autoritaire et directive, elle semblait à chaque parole assurer son pouvoir sur ses sujets et ceux qui l’entouraient, craignant peut-être par-là de ne pas être à la hauteur. Se voulant savante et éclairée, elle ne cessait de se plonger dans les parchemins et écrits gardés précieusement par le clan. Rares sont les moments où je la voyais décrocher son regard sérieux de ses lectures. Casanière et privée, ses apparitions étaient rares, craignant la foule et que sa faiblesse ne soit affichée aux yeux de tous. Œuvrant silencieusement derrière ses conseillers qui œuvraient en public, elle semblait n’avoir que peu d’impact sur le Clan, regrettant sa faiblesse constitutionnelle et institutionnelle. Stratège malgré tout, elle tentait par autant de moyens qui lui sont à sa disposition de servir ses intérêts et ceux de son clan. Son corps bien que faible, son esprit restait fort et tentait de garder la tête froide et un calme olympien. Habituée aux tumultes provoqués par la gestion d’un clan depuis jeune, n’ayant cessé d’accompagner son père dans son office, rien ne semblait l’affecter.

Pourtant, rien n’est plus faux : je sais que ses craintes la visent elle-même et ses capacités manipulatrices octroyées par les dieux. Plus encore, ce sont les flammes qui rendent cette Dame irrationnellement craintive, victime de réactions parfois disproportionnées à la vue d’une seule cendre rougeoyante, d’une fumée trop importante. Préférant le froid à la présence d’un brasero, elle a développé une tolérance très raisonnable aux températures glaciales, bien qu’il faille régulièrement la réchauffer avec bouillottes et épaisses couvertures, son mal ne la quittant pas.

En effet, d'aussi loin que remontent mes souvenirs, elle est systématiquement malade mais survit, chaque jour, à la mort. Son esprit, dans ses plus bas moments, ne fait que l’attendre. Je la vois, les yeux embrumés de larmes, sa respiration faible, toussotant de temps à autres, râlant jusqu’au sommeil, craignant de ne pas la recroiser le lendemain. Mais systématiquement, je me trompe l'aurore venue, la voyant soupirer de son incapacité à mourir dignement. Elle songe parfois à s’offrir cette délivrance, elle essaye, aussi. Sans grand succès, confirmant alors son inaptitude à s’échapper de cette destinée qui ne semble jamais ne la quitter.

Théoriquement experte dans l’art duelliste qu’est le Iaido et fine connaisseuse du Taijustu, il apparait certain que cela ne doit plus être le cas, ne pouvant s’entrainer qu’une seule heure par jour, à peine. Bien que son entrainement soit quotidien, celui-ci est pauvre : la fatigue sonnant rapidement. Changeant son art martial vers une discipline plus savante, elle semble s’intéresser à l’art de la guerre, préparant un éventuel conflit qui s’annonce, qu’il soit interne ou externe à son clan. Ses loisirs enfin, se limitent à l’écriture de la poésie, à la peinture et au chant, dont elle aime composer les mélodies et les paroles à l’aide de son Koto, dont elle maitrise également les arcanes. Je me souviens de ces chants que nous nous amusions à exécuter, certains matins, à l’aube : l’un répondant à l’autre et construisant à deux voix une chanson que seule elle connaitra maintenant. Elle apprécie également les jeux de plateaux, surtout s’il se complète par l’usage de la poésie, appréciant la joute intellectuelle et la cohésion possible avec les autres membres d’une tablée.

Essentiellement solitaire, elle aimerait trouver une amitié durable qui semble toujours lui échapper, le pouvoir étant la cause à ce mal coutumier qu’est la solitude. Je la vois tenter parfois de se lier à des individus composant la Cour, sans grand succès. Je me souviens de cette personne, devenue presque aussi importante qu’elle être son ami-e, un temps. Mais une conversation, dont j’ignore les tenants et les aboutissants, m’a semblé sceller à jamais cette amitié que je pensais perdurer. Sa cousine aussi, semblait être une amie précieuse, mais des enjeux m’étant tout aussi obscurs l’ont fait fuir les contrées du Lotus, laissant le cœur de ma Dame bien esseulé. Je crois l’avoir vue convoiter le cœur d’un homme, un jour. Je crois l’entendre me dire du bien de lui, en gloussant, quelques fois : l’ayant croisé au détour d’un temple qu’elle ne cesse de visiter, priant les dieux d’un prompt rétablissement.  


Héritage


  • L’administration in extenso de Renge-ryō, de par sa naissance, par son sang  et de la classe sociale qui en découle.
  • La gestion et la protection des archives et bibliothèque confiées par les éons.
  • Un magatama d’amethyste, datant du lendemain de la création du clan du lotus.
  • Une collection vertigineuse de recettes de décoctions et concoctions, filtres et autres remèdes, accompagnés d’un vaste jardin médicinal et des manuels pour l’entretenir, commun aux Hasuzurui.



Histoire
fiche_10.jpg

C’était dans un de ces temples que je l’eus rencontrée alors que la fonte des neiges allait bon train. Les cerisiers avaient à peine commencé à bourgeonner alors que je me perchais sur leurs branches, suivant cette jeune adolescente souriante, riant aux éclats en compagnie de son père et d’une murmuration de suivantes.  Volant au-dessus d’elle de ma robe multicolore, éclatante de bleus, roses, verts, rouges et de jaunes, je m’amusais à l’observer de loin. Un jour, nos regards se croisèrent et devinant mon espèce, elle criait vers ma direction – j’étais donc un Rollier à long brins- et quelques instants plus tard, je me retrouvais alors entre les barreaux d’une cage, une large couverture sur sa surface, me coupant du monde.

Et le premier visage que je vis était le sien. Je m’agitai dans ce petit espace, je craignis pour ma vie et pour ma liberté, que j’eus finalement tout juste perdue. Elle me regarda avec bienveillance, me parlant doucement. Elle me nomma à l’honneur de la saison qui commençait tout juste, Haru. Elle se nomma Fuyu, née en plein hiver, au creux de cette neige silencieuse et gracieuse que je prenais soin à éviter. Je demeurai dans cette cage durant quelques saisons, reprenant un peu de liberté quelques fois, planant non loin de ce château qui m’eut retenu prisonnier, comme elle. La seule différence eut été qu’alors que je regagnais petit à petit le goût de l’évasion, elle perdait symétriquement son libre-arbitre, les usages de son statut et l’influence de ses proches engourdissant ses ailes.

Ses atouts étaient nombreux, si son intellect était indéniable, elle appréciait le Iaido pour son aspect spirituel et sa délicatesse dans son mouvement. Elle aimait faire des prières alors qu’elle brettait lors de ses entrainements. L’amour du corps et des points vitaux la fascinait et l’utilisait avec brio, redoutable au combat à mains nues. J’aimais la voir s’amuser à renverser ses adversaires d’un simple geste de la main ou d’une roulade. Mes souvenirs de son art s’effacent alors que l’espace qui m’entoure devient plus trouble.

J’aimerais la revoir sourire, comme jadis, s’amusant dans son jardin, près des plantes qu’elle m’interdisait de fouiller et d’examiner. Entourés de ces baies et feuilles médicinales, elle tentait de trouver un remède à un mal nouveau qui lui engourdissait ses jambes et ses bras. Inquiète pour son avenir, elle n’en dit rien à personne. Instruite par les souvenirs de sa mère inscris sur des parchemins, elle entretenait et prenait soin de l’autre enfant qu’elle avait engendré, cette pépinière. J’y trouvais là des herbes rares et aromates inconnues. Les ongles noirs de terres, elle aimait les faire brûler pour se purifier avant une prière. Elle aimait s’imaginer sa génitrice près d’elle, malheureusement morte en couche, il y a de ça, me disent les vieux aigles, une quinzaine d’années.

Elle grandit dans la crainte de son frère. Je vis chaque jour le regard de méfiance et de tristesse qu’il lui adressait. Elle fut de tout temps l’enfant favorite, privilégiée, encensée. Elle apprécia ce statut mais détesta cette haine grandissante de son frère. Cette rivalité sembla trouver sa source dans un choix bien lointain de son père et des représentants des forces religieuses et populaires, devant trouver en ces deux adelphes lequel sera le meilleur bras armé. J’entendais de mes confrères qu’il s’agit que d’une simple tradition. Elle pria pour le salut de son frère, souhaitant simplement son amitié, et ce, quand bien même le coût serait l’honneur d’être Dame.

Elle fit un long pèlerinage, que je craignais fatal pour elle. Chacune des journées près des temples semblaient revigorantes, parfois j’entendais un rire étouffé, une énergie retrouvée. Cela dura des semaines, prenant le temps de longues prières, interrogeant ses occupants, laissant la nature environnante se saisir d’elle, son âme s’envolant alors qu’elle posait son regard sur les neiges rémanentes déposées sur le haut des cimes. Elle cherchait toujours l’illumination, l’élévation et la réponse à toutes ses interrogations. Malheureusement, les dieux semblaient bien souvent silencieux. Elle se prénomma Kaguya, voulant être porteuse de la lumière qu’elle cherchait tant.  Elle pensait la trouver auprès de créatures étranges, mi humaines, mi-animales, chimères venant d’un autre monde, sans véritablement y parvenir. C’est alors adulte qu’elle trouva une réponse à ses questions auprès de cette étrange personne qu’était Nishio Minori. Cette amitié construite depuis quelques années s’amenuisait à mesure que le temps passait, une conversation mystérieuse ayant scellé leur destin commun en une amitié passée.

Elle regrettait aussi la présence chaleureuse de sa cousine, Gemmei. Vrai bout-en-train, elle avait été la seule à faire décrocher un sourire à cette jeune adulte, bien trop sérieuse pour son âge. Bien que semblant détruire à grands bruits tout sur son passage, celle qui allait devenir Dame aimait sa présence brûlante et bruyante. Recouvrant ses pensées néfastes et les chuchotements venimeux de son frère, elle aimait rire à entendre les histoires farfelues de celle qui paraissait être son opposée. Je les voyais s’extirper secrètement du château, les bons jours, pour s’amuser en ville. Ce n’était qu’avec cette femme partie bien maintenant que Kaguya goutait à cette liberté que j’aime tant.

L’événement le plus marquant de sa vie se déroula alors que je la suivis en Tsubaki-ryo, afin de conclure les longues négociations initiées par son père Shigeru, avec Tetsuko Kyuuden, pour établir une paix durable avec ce clan. Accompagnant avec son frère son aïeul dans ses moindres procédures, elle apprenait ainsi les obscurs arts des relations inter claniques. Son frère, Kintaro, semblait toujours lui tourner autour, comme à son habitude, allant parfois dans ses quartiers, me trouvant dans cette chambre qu’était devenue ma cage. Constamment cherchant, furetant, touchant quelques affaires ici et là, laissant des traces parfois de substances inconnues, discutant discrètement avec ses suivantes. Un soir, la veille de la conclusion d’un traité, un incendie féroce se déclencha dans la noble demeure des Tetsuko. Une grande partie fut pris au piège. Le frère et le père Hasuzurui, suffisamment habiles pour fuir, sont fort heureusement sortis sains et saufs, contrairement aux femmes des uns et des autres. L’héritière, qui, malgré mes piaillements pour la réveiller de ses songes, fut coincée par un débris de poutre enflammée sur son corps, fut incapable de sortir sans l’aide d’un mystérieux sauveur.

Elle cacha pendant longtemps la bénédiction offerte par les dieux, l’ayant sans le vouloir exécutée une première fois sur son professeur. Des jours durant, les deux avaient été persuadés d’être des poètes accomplis, ne parlant qu’en vers et en rimes. Elle a essayé une fois de se conseiller d’être en très bonne santé. Cela a fonctionné ! Mais, ce fut pire les jours suivants. Elle craignait ce pouvoir, pour ce qu’il faisait aux autres et à elle-même. Elle en use avec parcimonie, s’il en vient à être indispensable pour servir les intérêts de son clan.

Considérée comme étant suffisamment mûre pour suivre les reines de leur père, protégeant dorénavant le Jokai, ils furent présentés devant le haut-prêtre et l’aristocrate élu de ce temps. J’entendis par mes comparses que ce fut sans surprise ma maitresse qui fut choisie, faisant éclater de rage Kintaro. Qui disparu un temps, avant de revenir près de celle qu’il appelait faussement « Ma Dame », pour la conseiller. La maladie était toujours plus forte à mesure qu’elle demeurait près de lui.

Encore aujourd’hui, je pense qu’il est le responsable de sa maladie et qu’il sera le responsable de son trépas. Je me meurs aujourd’hui, dans les mains de celle qui était ma meilleure amie, celle qui m’a rendue la liberté mais dont je n’ai su me séparer, celle qui a comme plus grands ennemis ses craintes, ses doutes, alimentés par son frère qui la nuit de son venin.

Elle sanglote toujours sur mon corps, ses larmes pouvant presque me noyer si le sang qui jaillit de mon buste et de mes pates brisées ne m’achevaient pas d’ores et déjà. Je sens mon cœur battre dans mes oreilles, n’entendant plus ses pleurs. Mon souffle se fait plus court mais curieusement, ma respiration est plus sereine. Est-donc cela ta vie, Kaguya ? Ce sentiment d’oppression sur tes épaules et ton torse ? J’aimerais, de mes ailes, essuyer ses larmes qui se déversent sur tes joues, t’offrir un dernier sourire, mais ce n’est que mon bec qui arrive à ton menton, alors que je laisse échapper un dernier cri en ta faveur, alors que j’entraperçois de son ombre, l’aura maléfique de Kintaro qui plane sur toi. C’est ainsi que je m’envole pour la dernière fois, pour d’autres cieux.


Hauts faits et renommée de la famille directe
S’il l’on oublie la fine intelligence qui a dû charmer le grand Omoikane et leur qualités d’écoute et de compréhension du monde, les Hasuzurui semblent être des Kotogenjin aux multiples talents, surtout intellectuels. Leur esprit affuté et l’amour qu’ils portent pour la connaissance les porte à connaitre de nombreuses choses. Les arts, dont la fine fleur ne semble habiter que les membres du clan du Sakura, sont très appréciés et forts bien lotis par les habitants du Lotus, qui eux également, parviennent à être des artistes tout à fait corrects.


  • Les protecteurs du bras armé sont traditionnellement de redoutables yamabushi ou au moins d’anciens prêtres combattants, la spiritualité entourant ainsi l’aura des Daimyo et Dame de la présence des Dieux
  • Dame Kaguya tente de toujours plus légitimer son pouvoir auprès des autres pouvoirs et de son peuple, voulant être une Dame appréciée de ses sujets, elle entretient ainsi de bonnes relations avec le-a Jokai en place, et le-a Sekke.
  • Elle a initié des liens durables avec le Reitekina Tochi, qu’elle espère prochainement déboucher en un pacte d’alliance durable.



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Informations : Thème musical

Kotoamatsu
Premiers Kami de l'univers
Kotoamatsu
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Sam 6 Fév - 15:02
  
Nous avons été surpris par ce personnage, dépeint en des mots grandement différents de ceux auxquels nous étions habitués en lisant jusqu'là bon nombre des créations de l'auteur que tu es. Le résultat nous intrigue autant qu'il nous rend des plus curieux de ce que viendra ajouter Kaguya à la vaste estampe du Kōgoten ! Ainsi et c'est avec un plaisir au moins aussi grand que celui éprouvé durant notre lecture que nous t'annonçons que...

Ton personnage est validé !

Bienvenue à Kōgoten. Maintenant que tu es validé et comme tu le sais déjà tu es vivement encouragée à ouvrir ton carnet de jeu afin d'établir un résumé pour les autres joueurs ainsi qu'un suivi RP. Si ton personnage est lettré, tu peux également ouvrir un sujet de correspondance dans lequel d'autres personnages pourront t'écrire. Enfin, tu peux ouvrir une demande de RP sur le forum ou directement sur notre Discord.

Amuse-toi bien !


Félicitations pour la validation de ton deuxième personnage sur le forum !
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