[CLOS] Un ironique destin.. ou une rencontre prédestinée ? [ Ft. Suzuki Yoshikage ]

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Quand ce dernier prononça les paroles "Impressionnante", celle-ci, légèrement, pencha inconsciemment sa tête sur le coté. Puis un silence s'en suivit. Devait-elle conclure qu'il y avait un problème ?
Son cerveau ne fit qu'un tour quand elle comprise que l'humain ne savait pas comment l'interpellé sans la craindre. Un léger soupir, de nouveau (et parce qu'elle passe sa vie à soupirer) vint à s'échapper de la commissure de ses lèvres. Mato posa son index sur sa propre lèvre, comme pour réfléchir. Et enfin quelques minutes après, elle se recula d'un pas et se présentait avec élégance. Ce n'était pas parce qu'elle était devenu une Kijo qu'elle avait oubliée ses manières d'antan pour autant !


Un léger silence survenue, elle commençait à se sentir gênée qu'elle se redressa presque immédiatement pour croiser les bras à nouveau. On pouvait tout de même lire sur son visage quelques rougeurs. Elle n'avait pas côtoyer d'humains depuis longtemps et surtout, avoir eut des compliments. Elle reprise la parole après l'avoir écouté, coupant de nouveau le silence pesant, abreuvant la ruelle sombre de sa voix.


L'Ichinose en était parfaitement consciente. Si il ne lui avait pas offert de la nourriture, elle aurait dit adieu à ce monde sans avoir pu accomplir son devoir ! Et puis.. maintenant qu'elle était redevable, Mato réfléchissait au moyen de lui rendre la pareil. Sa seule idée du moment était de le suivre afin de trouver COMMENT le rembourser. Avec le peu d'information sur ce dernier, et sa vue en moins, la Kijo devait tout de même avouer que cet humain à un coté rafraîchissant et plaisant. Et surtout, il ne s'était pas enfui quand il avait vue son apparence..

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Ichinose...sama ? Il était sérieux l'humain ? Vénérait-il autant les créatures que sa propre race ? Aah.. Décidément, elle ne savait plus si elle devait arrêter de penser ou juste le frapper.
A la suite des mots de l'homme, la jeune femme arqua un sourcil.
Elle aurait pu être gênée, certes, mais les faits à contrario, allait surprendre Yoshikage dans ses tentatives de taquineries envers elle..



Bon, si il voulait pas ne lui redire, tempis ! Elle, elle en avait plein de surnoms de réservés à ces humains ! Et rien à faire si cela ne leurs plaisaient pas.


Il valait mieux qu'elle s'arrête là... Car la suite n'aurait pas du tout plu à l'humain. Heureusement pour elle, elle savait se retenir et tourner 6 fois sa langue dans sa bouche avant d'enfoncer une personne jusqu'au point de non retour. Hein ? Choisis ? Choisis quoi ? Il croyait vraiment qu'elle s'était dit "Tient, et si j'allais dans cette ville crever !" Ooh que son poing la démangeait. Mais ooh qu'elle ne pouvait pas le frapper. Par conséquent la Kijo se contentait de le fixer avec un regard autant glaciale qu'énervée.




Maintenant en marche dans la ville après qu'elle ai repris son voile pour cacher ses cornes, la jeune femme ne cessait d'être observé par ces objectes humains ! Un frisson lui parcourut le long de la colonne. Et à ce moment là...




Oula ! Non, non, non et non ! Aussitôt les réflexes de la jeune femme prirent le dessus. Se glissant face à l'homme, elle posa sa main sur la bouche de ce dernier, dorénavant sur la pointe des pieds. Un choix ? NON ! Pourquoi avait-elle choisis de le faire taire ? Par ce que crétin d'humain attirait déjà l'attention dans la rue, alors chanter.. C'était un suicide pour elle, une Kijo, en pleine ville ! Elle le fixait autant par ses iris carmins aveugle, que par son expression d'agacement. Il fallait dire que la cohabitation avec cet humain restait à la fois spécial et agaçante.




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A peine avait-elle eût le temps de finir sa phrase qu'il saisit son bras fermement et l'emmena à l'abri des regards. Etant plus surprise par ce geste incongru, elle ne râla cependant pas. Laissant ce dernier la guider, Mato pouvait sentir rien qu'à la poigne de l'agacement provenir de cet humain. Tiens ? Elle l'aurait mis à bout ? En même temps, qui ne serait pas énervé dès les premières secondes face à elle ? Quasiment.. Personne ! Et bien qu'il se retenait, la Kijo, étrangement se calma. Dans un silence de mort, seul le bruit de ses deux saya faisaient échos. Et puis bon, qu'est-ce qu'elle pouvait redire ou faire à quelqu'un qui lui avait offert de la nourriture ? Même si elle avait des tendances à frapper, non naturel, la bienséance était de mise. Dès lors où ils passèrent l'entrée de la ville et que cet homme récupéra ce qui semblait être un équidé, Mato changea du tout au tout. Ses yeux désormais fermés, la jeune Yokaï semblait... très calme.
C'est à cet instant que l'humain s'éveilla, et pour parler d'une manière peu chaleureuse. Ce qui est compréhensible au vue du tempérament qu'avait montrée l'ichinose.
Evidemment les piques ne passèrent pas dans l'oreille d'une sourde, ô loin de là. Mais de toute évidence, il fallait bien qu'elle réponde quelque chose.

D'instinct, lorsqu'il lâcha son bras, elle s'arrêta automatiquement et croisait les bras. Bien qu'elle voulait lâcher à son tour un léger soupir, elle se retint.


Là, elle se permise de lâcher un soupir. Et un long. Ses yeux carmins s'ouvrirent de nouveau, pour fixer le vide, sur un coté.


Sur ses propres paroles, elle arracha le voile de ses cornes. L'ambiance devenait étouffante aussi bien avec la chaleur, qu'avec le dialogue. Chose qu'elle n'aimait pas d'ailleurs ; dialoguer en long durée.

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La Kijo se mise à réfléchir. Ce Yoshikage lui paraissait de plus en plus étrange. Depuis quand les humains aidaient gratuitement ?
S'en forcément s'en rendre compte, sa tête se penchait légèrement sur le coté et ses bras désormais croisés, l'une de ses mains vint à soutenir son menton. Et au vue de l'intonation, il ne semblait pas mentir. Dans un énième soupir, elle se redressait.


Elle détournait aussitôt la tête quelques instants. Oui, les compliments lui arrachait bien la langue. Après tout, elle n'en avait jamais l'occasion au vue de l'imbécilité des hommes et de leurs caractères. Et même dans sa vie d'avant.. Seuls ceux avec qui elle avait passé son plus jeune âge, que ce soit à l'entraînement ou ailleurs, reçevaient quelques compliments -résumé en un mot- par elle même. Ressentirait-elle de la nostalgie ? L'ichinose se surprise elle même à ressentir un sentiment aussi lointain. Ses pensées furent perturbés par la prise de parole un peu éloigné de l'homme à coté d'elle et qui, d'après elle, se collait un peu trop à son canaçon. Comment ? Les sons. Les bruits de pas sur le sol granuleux accompagné par ceux des sabots. L'intonalité de la voix plus éloigné. Avait-il encore peur d'elle ? Bon, c'était compréhensible, mais quand même vexant !  Elle eût vite fait de gongler l'une de ses joues par ancien réflexe lorsqu'elle se sentait à l'aise à la discution.


Elle redressa un peu plus la tête aux dires de ce dernier. Bien qu'elle ne pouvait le croire sur paroles via le manque de sa vue, elle ressentait tout de même comme une pointe au niveau de sa gorge et un léger effet papillon au niveau de son estomac. Elle en vient même à cligner des yeux et ce même si elle ne pouvait voir. C'était quoi ça ? Cette sensation étrange venait à la faire froncer des sourcils. Qu'est-ce qui n'allait pas avec elle aujourd'hui ? Bon, à par la mort qui l'avait saluer, peut-être est-ce dût à la fatigue ? Raaah ! Elle en savait rien !  Mato repris aussitôt la parole en s'interposant devant Yoshikage et son cheval, posant ses mains sur ses hanches.


La Kijo de nouveau, gonflait les joues. Non contente de ce qu'il advenait de cette discution. Elle finit par murmurer, tournant la tête sur le coté, faisant mime de "fixer" quelque chose.


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Se concentrer sur son existence.. hein. Drôle de réponse que l'on pouvait fournir à une Kijo, qui avait été réduit à vivre une existence éperdue. Ces mots en venaient presque à la blesser, car bien que ces deux là ne se connaissant depuis seulement quelques heures, Mato avait développée une sorte d'affinité à son égard. Un humain étrange, un peu trop gentil, mais courageux.

Il lui fallut presque 5 minutes pour répondre à ces mots. Un soupir vint à briser ce léger silence maintenant pesant.
Et tandis que l'atmosphère devenait de plus en plus froid, un vent vint à balayer les cheveux de l'ichinose sur le coté, retombant en cascade sur son épaule et son dos.


Elle reprise une posture plus libre, tournant de nouveau la tête en direction du jeune homme. Celle-ci lui tendit une sorte de baume qu'elle avait sortie de l'une de ses poches cachés.


Celle-ci lui adressa un léger sourire avant de se retourner et de partir continuer sa quête de recherche parmi les nombreux chemins que le pays pouvait en concevoir.. Il fallait avouer qu'elle était légèrement déçue. Lui ? L'accompagner ? Hors de question. La Kijo avait une dette à rembourser, et inutile de ralentir le chemin de ce dernier. Maintenant il était question d'une chose.. Retrouver Uso.
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