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Ouka Hanae
Sakura
Ouka Hanae
Sakura
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Ven 4 Mar - 20:03
  
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  • OUKA Hanae

  • Femme, 18 ans.

  • Fille du Daimyo du clan Sakura

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"La perfection effacera-t-elle mes erreurs, la réussite fera-t-elle oublier mes échecs ? Si je dois tout perdre, puissiez-vous toujours être à mes côtés." (Ouka Hanae, à son père.)"


Bénédiction / Pouvoir
L'appel divin du Néant

L'Homme est un vase, fragile enveloppe destinée à recueillir la vie et toutes ses émotions. Parfois l'Homme s'emplit de ses émois jusqu'à ce qu'ils débordent et deviennent des excès. Parfois Il prend conscience de n'être qu'un vaisseau et parvient à maîtriser les flux tumultueux qui agitent son être. Aucun Homme, jamais, n'est totalement vide. Un vase vide se briserait. Aucun Homme n'est Homme sans émotion. À celui qui perdrait tout de ce précieux liquide qui compose la vie, rien n'aurait plus d'attrait que la mort.

Règle de l’Effet : Hanae peut retirer à une cible toutes ses émotions. La victime de cette bénédiction devient si profondément apathique qu'elle peut rapidement perdre toute volonté de vivre et chercher à se donner la mort.

Limite : L'apathie morbide qui touche la cible dure tant qu'elle est en présence de sa source, Hanae et jusqu'à une heure après leur séparation. (Limite HRP : je m'engage évidemment à ne jamais utiliser cette bénédiction sur un personnage dont le joueur ne m'aurait pas donné son accord au préalable.)

Contrepartie : La chevelure d'Hanae devient immédiatement blanche et le sera jusqu'à la repousse naturelle des cheveux. Hanae est touchée par les mêmes effets que sa cible, dans l'heure qui suit elle perdra petit à petit tout désir de vivre et cherchera finalement à se donner la mort. Si le désir de mort s'estompe après une heure, l'apathie peut durer jusqu'à douze jours après l'utilisation de la bénédiction.


Physique & caractère

Hanae aura héritée de son père de nombreux traits, ce qui sonna aussi bien le glas de leur famille que l'étroite fusion de leur lien. Des cheveux bruns tombent en une longue cascade jusqu'à ses hanches, ils cachent un dos fin mais athlétique, qui se tient droit et fier. Grande d'un mètre soixante-dix, Hanae est très fier de cet héritage paternel et en a souvent profité étant enfant pour regarder de haut ceux qui avaient eu l'audace de la surpasser dans un autre domaine. Ses yeux dorés si proches de ceux de son père sont en réalité vairon, l'un est d'or lorsque son frère est d'ambre, légèrement plus foncé, un détail qui échappe souvent à une observation rapide. De l'avis de sa grand-mère, Hanae est jolie mais pourrait être bien plus si elle y mettait un peu du sien.

Son visage ovale dessine des traits délicats, ses doigts fins sont gracieux, son corps sculpté par des années d'entraînements de danse et tout cela disparaît, gommé par une personnalité que la mère du Daimyo trouve trop enfantine. Hanae ne se maquille jamais si elle peut y échapper, elle choisit sa garde-robe avec une apparente maladresse qui résulte en réalité d'un choix délibéré de ne pas se mettre en valeur. Elle laisse ses cheveux détachés, ne s'autorise que des coiffures qui ne sont plus tout à fait de son âge et fait au mieux, avec un certain brio, pour paraître plus jeune et si possible, désintéresser les potentiels prétendants. Elle sait, pourtant, au fond d'elle, que ses efforts ne sont rien qu'une goutte d'eau dans un océan où le mariage n'est ni affaire d'amour, ni vraiment non plus de beauté.

Elle ne se soucie des apparences que lors des cérémonies où son nom doit briller. Si elle ne souhaite pas se marier, malgré tout l'honneur qu'elle veut faire à sa famille, elle se rattrape de toutes les autres façons possibles. La jeune Ouka est intelligente, stratège comme son père, bien plus maligne qu'elle ne le laisse paraître. Elle ne cesse d'apprendre, perfectionniste et travailleuse, elle ne rechigne jamais à l'effort, intellectuel ou physique, pour atteindre l'objectif qu'elle se sera fixée, souvent ambitieux, qu'elle finira par atteindre, qu'il faille pour cela y passer un jour comme cent.

Hanae était une excellente danseuse, douée aussi avec les instruments, ont cru avoir décelé la bénédiction d’Uzume dans ses chants tant ils avaient le don d’apaiser son public. Mais depuis ses treize ans, on ne l’a plus vu ni danser, ni chanter. Certains pensent que la jeune fille s'entraîne en privé pour perfectionner son art avant d’en faire la démonstration, d’autres avisent la curiosité avec laquelle Hanae s’intéresse à toute sorte d’art et pensent que la demoiselle n’a pas encore choisi sa voie. Certains diront qu'elle est trop orgueilleuse et se croit peut-être capable d'atteindre l'excellence non pas en une chose mais en de multiples. Si la jeune femme n'a jamais affirmer une idée pareille, elle n'a jamais cherché à faire taire ces rumeurs non plus. Elle use de son énergie comme d'un goishi, cette petite pierre utilisée pour jouer au go, avec stratégie et discernement. Loin de cet esprit analytique pourtant, Hanae donne l'impression d'être née pour incarner toute la gaieté de son Kami tutélaire.

Voilà bien ce que les moins observateurs verront comme principale différence entre la fille et son père. Là où Izaya est l'incarnation des préceptes Ouka, gardant dans sa stature même toute la retenue et la distance inhérente à son rang, Hanae resplendit d'une émotion limpide, visible comme si elle avait été inscrite en lettres d'or sur son front. Joyeuse, souriante, la jeune femme est trop pétillante pour rentrer dans les lignes qu'essaient de tracer autour d'elle sa grand-mère. Elle ne déborde pourtant jamais trop franchement du cadre et n'a jamais, jusque-là, fait de faux pas malgré ce qui ressemble à une maîtrise imparfaite de ses émotions. Cela lui vaut aussi la réputation d'être, malgré son passage à l'âge adulte, encore une enfant. Elle qui a passé son Namae no hi avec brio dès ses treize ans, ne semble pas, pourtant, s'émouvoir de ces on-dits.


Héritage

Hanae a hérité de sa mère une pince à cheveux au motif floral dont la partie centrale a été taillée dans du jade. Elle a reçu de son grand-père un jeu de go pour ses six ans, fabriqué par un artisan renommé du clan, elle en prend grand soin et y joue fréquemment avec son père. Son père lui a offert un poulain pour ses quinze ans, l’étalon aujourd’hui âgé de trois ans a un caractère fort et ne laisse passer aucune erreur à sa maîtresse. La jeune femme ayant reçu très tôt une solide éducation équestre et par le meilleur instructeur qui soit, elle est heureusement une excellente cavalière.


Histoire
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Le rouleau est ouvert sur un zataku, petite table basse de bois, sur le papier de riz l'encre noire dessinent des Kanji hésitants, la calligraphie est imprécise et grossière. À côté du Kansubon, un petit pot d'encre mal fermé et un pinceau tâché qui menace de rouler au sol mais qui reste figé dans le temps.

“Je suis Hana.
E.
Hanae.”


An 1264, 2ème jour de Anzukan, Ère Teisen.

“J’ai joué avec d’autres enfants. J’ai bien mangé. J’ai bien aimé. Papa a dit que c’était Ochiau.”

An 1264, 7ème jour de Sainatsu, Ère Teisen.

“Aujourd’hui je suis montée sur un grand cheval. Mon professeur est Kiyomasa-sama. Papa a dit de bien l’écouter.”

An 1266,11ème jour de Itsutsuji, Ère Teisen.

“Kiyomasa-sama est difficile. Il n’est pas content quand je me trompe. J’ai envie de crier quand il ne m’écoute pas mais Papa a dit que je devais être patiente, moi aussi. J’essaie de ne pas bouder.”

An 1266, 27ème jour de Itsutsuji, Ère Teisen.

“Aujourd’hui Kiyomasa-sama est content de moi, il m’a même félicité. Mon petit Kansubon, je te promets que je serais sa meilleure élève !”

An 1266, 13ème jour de Konkicha, Ère Teisen.

“Mon petit Kansubon, si tu dois un jour devenir un Tsukumogami, sois gentil et joyeux. Je t'écrirai de jolies choses pour que ton âme soit celle d'un gentil Yokai”

An 1267, 2ème jour de Shungyō, Ère Teisen.

“Kansubon, je me suis bien amusée aujourd'hui. J'ai joué au go avec des garçons, je les ai tous battus. Papa est content, les autres garçons beaucoup moins. Demain ils veulent jouer à un autre jeu, je les battrai aussi !”

An 1267, 25ème Seriso jour de Shungyō, Ère Teisen.

“Kansubon, hier c'était Kodomo no furo, j'ai fait un concours de tirs à l'arc. J'ai perdu. Un garçon s'est moqué de mon tir. L'année prochaine, je serais meilleure !”

An 1267, 1er jour de Kanbokusan, Ère Teisen.

“Kansubon, Grand-mère m'a dit qu'un jour, un garçon viendrait pour me voler à mon père ! Je ne voulais pas la croire alors j'ai demandé à mes copains, ils ont rit d'abord, ils ont dit que j'étais trop têtue et toujours entrain de courir après les professeurs pour qu'un garçon veuille se marier avec moi. Mais ça veut dire que Grand-mère a raison ? Je dois faire attention !”

An 1268, 3ème jour de Itsutsuji, Ère Teisen.

“Cher Kansubon, aujourd’hui je vais porter la lanterne de ma maison sur la tombe de Mère. Shiha no kikan est toujours un moment difficile. J’espère que Mère n’est plus fâchée contre moi et qu’elle a trouvé la paix. Je sais que Papa ne veut pas que je dise cela alors, je ne dis rien mais, petit Kansubon, tu sais, parfois je suis triste. Pas de ne pas avoir de Mère, elle ne m’a jamais manqué comme Papa peut me manquer quand il part longtemps mais, je suis triste quand même. Mes seuls souvenirs de Mère sont flous, je me rappelle juste qu’elle était tout le temps fâchée contre moi. Je ne sais pas pourquoi. Papa dit que ce n’est pas ma faute et il ne répond pas vraiment. Les autres adultes m’ont raconté que Mère était une belle femme, joyeuse, avant qu’elle ne tombe malade quelques années après ma naissance. Petit Kansubon, j’ai peur que ce soit ma faute si elle est tombée malade, parce que je l’ai fâchée.”

An 1269, 11ème jour de Isonin, Ère Teisen.

“Cher Kansubon, si tu t'ouvres pour un autre que moi et lui dévoile le secret de mes mots, je te ferais visiter l'antre du foyer ! Grand-mère si vous lisez ces mots, je vous prie de ne pas poursuivre votre lecture car cela serait un gaspillage considérable.”

An 1270, 5ème jour de Kanbokusan, Ère Teisen.

“Cher Kansubon, demain je fêterai mes douze ans. Je crois pouvoir dire sans rougir que je suis l'enfant la plus heureuse au monde, je remercie les Kami de m'avoir donné un père aussi bon. Ma vie est paisible et instructive, je me sais privilégiée et je ne peux qu'être humble car cette douce vie n'est pas de mon fait, elle m'est offerte et je souhaite en prendre soin. Demain je passerai la journée avec Père et nous ferons tout ce que nous aimons. S'il est occupé ou ne peut se consacrer à nous, je ne lui ferai pas le moindre reproche, ni le moindre caprice. Dans un an, je serai adulte, je dois commencer à me comporter comme tel. Je ferai honneur à mon père.”

An 1272, 24ème jour de Ububoshuu, Ère Teisen.

“Cher Kansubon, j'ai tué un homme. Les mots inscrits ainsi ne me délestent pas de mes maux. Ils ancrent ma culpabilité. Je ne souhaite pas l'effacer. Il y a un mois, un garçon de mon âge m'a demandé de le retrouver près du pont qui enjambe Ibuki no ryuu taiga au sud de la ville. Je m'y suis rendu alors que le soleil se couchait, comme il me l'avait demandé. Il était déjà là, il avait revêtu son plus beau haori comme si il se rendait au palais impérial. Je me suis demandée ce qu'il souhaitait ainsi célébrer. Il me dit alors la raison de sa démarche, m'avouer ses sentiments et me promettre qu'un jour, nous serions mariés.

Je me suis alors souvenu des mots de Grand mère et la panique s'est emparée de chaque fibre de mon corps. J'ai crié je crois, pour lui répondre que je lui interdisai d'avoir le moindre sentiment. Je me suis enfuie mais c'est ma monture qui a trouvé le chemin jusqu'à mon foyer. Je ne me souviens plus exactement comment je suis arrivée jusqu'à ma chambre, tout n'était plus qu'ombres grises. La vie qui abreuvait mes veines m'était insupportable. L'apathie qui me gagnait avait la force d'un ouragan, emportant une à une toutes mes émotions. Je me trouvais rapidement vide. Totalement vide. Rien n'avait plus ni couleur, ni saveur, l'air qui entrait et sortait de mes poumons ne faisaient que prolonger un semblant de vie car je n'étais plus. Ni dans le monde des Hommes, ni dans celui des morts, mon corps était un vaisseau vide, mon esprit éteint n'avait plus aucune attache. Je ne voyais alors aucune raison d'exister et décidais, comme une secrète évidence, que je devais tuer ce corps désormais inhabitée. Comme on ferait le ménage chez soi, se débarrassant d'un objet inutile, je prenais une lame. Je me serais tranché la gorge si père n'était pas entré à ce moment précis. Je ne me souviens pas de son visage, de son expression, pas plus que de ses mots, je sais juste qu'il était là et qu'il a retenu mon geste.

Il dû m'enfermer. Pendant douze jours et douze nuits, mon corps me paru étranger, mes émotions effacées. Mes cheveux s'étaient teint de blanc, couleur du deuil, sans doute les Kami me prouvaient-ils ainsi leur mécontentement. Je n'essayais plus de me tuer mais je n'essayais pas davantage de vivre. J’entendis un homme s’entretenir avec mon père, l’informant qu’ils avaient retrouvé les vêtements d’un jeune homme disparu, en aval de la rivière. Je racontais alors tout à mon père, affirmant que j’avais tué cet homme, sans que ma voix ou mon corps ne trahissent la moindre émotion. Je n’en avais aucune.

Ce n’est qu’au crépuscule du treizième jour que je repris possession de moi-même. Je m’effondrais alors sous le poids de la culpabilité et du regret. Père fit de son mieux pour me convaincre qu’aucun corps n’avait été retrouvé, que le jeune homme pouvait encore être en vie, quelle que soit mon implication dans sa disparition, je n’étais encore coupable d’aucun crime. Il usa de toute sa douceur et de sa conviction pendant de nombreux jours, sa ferveur finit par apaiser ma douleur. Pourtant, pour la première fois de ma vie, sa réalité, sa vérité, n’était plus la mienne.

Nul ne fit jamais de lien sur l’étrange coïncidence qui fit débuter la mystérieuse maladie dont mon père me déclarait atteinte et pour laquelle je devais rester isolée et la disparition du jeune homme. Ou nul n’en notifia les autorités.

Alors qu’à l’aube débutera le printemps, je me sens comme un démon enfermé dans la maison. Alors que tous célèbreront O-shiruko, sortirais-je lorsque les haricots frapperont mon futon ?”


An 1273, 2ème jour de Shungyō, Ère Teisen.

“Cher Kansubon, aujourd’hui nous sommes le jour de mes treize ans. Dans quelques jours débutera mon Namae no hi, alors je dois réfléchir. Les épreuves ne m’effraient pas. Père fait de son mieux pour me montrer que la vie continue. Je crois avoir deviné qu’il souhaitait inviter Kiyomasa-sama pour l’épreuve d’équitation qu’il a ajouté aux quatre disciplines habituelles. Si je dois réfléchir c’est à mon nom. Devrais-je prendre un nom qui me rappellera mes erreurs, celle que j’ai été, celle que je pourrais devenir si je ne prend pas garde à mes mots ? Lorsque mes cheveux sont devenus blancs, Grand-mère m’avait dit que je ressemblai à un pétale de cerisier blanc. Je dois réfléchir.”

An 1273, 25ème jour de Ububoshuu, Ère Teisen.

“Cher Kansubon, je serais Hanae. C’est en passant les épreuves que je me suis remémorée les mots de mon père. Si je dois prendre mon envol, ce ne sera qu’en visant l’excellence. Si je dois tout perdre, on ne m’enlèvera pas la perfection de mes réussites. Je ne laisserais pas mes erreurs passées me définir. Je serais Hanae, pour honorer le nom qui me fut donné à ma naissance et pour qu’un jour, il devienne le synonyme de toutes mes réussites.”

An 1274, 2ème jour de Anzukan, Ère Teisen.

“Cher Kansubon, l’ambiance dans la maison principale tourne à l’orage depuis quelques mois, à l’issue de plusieurs années de tensions grandissantes entre la branche secondaire et la branche principale de notre famille. Mes grands-parents critiquent de plus en plus ouvertement le comportement de Torai-sama. Ils ne sont pas davantage sévères envers lui qu’ils ne le sont avec mon père ou, dans une moindre mesure, avec moi-même mais, ils ont beaucoup de choses à reprocher au Daimyo. Je suis partagée sur mon opinion. Je suis d’accord avec mes grands-parents bien aimés, les actes de Torai-sama sont néfastes pour notre clan et peu dignes d’un Daimyo. Cependant, en l’absence d’un héritier, que pouvons-nous y faire ? N’est-ce pas en partie de notre faute si nous n’avons pas su guider les pas du Daimyo sur un sentier plus vertueux ? N'avons-nous pas failli à notre tâche ? Je sens Père se tendre de jour en jour. Je ne peux que prier pour que Torai-sama ne reste pas sourd à nos conseils et qu’il ne finisse pas par les considérer comme des offenses.”

An 1277, 21ème jour de Itsutsuji, Ère Teisen.

“Cher Kansubon, très bientôt, peut-être, je rejoindrai Mère dans le royaume des morts. Je ne serais pas seule, toute la branche secondaire des Ouka m’accompagnera dans le trépas. Il en sera ainsi si Père échoue au duel lancé par Torai-sama, Daimyo du clan Sakura. Ce sera la dernière fois que je nommerai cet homme, quoi qu’il advienne. Père porte notre destin à tous sur le fil de sa lame et d’une certaine façon, cela me rassure. Le royaume des morts ne m’effraie pas si nous restons ensemble. Si ce sont là mes derniers mots, mon cher Kansubon, puisses-tu porter à ma place mes espoirs et les humbles prières que j’adresse aux Kamis. Que notre clan fleurisse en toute saison.”

An 1277, 28ème jour de Seriso, Ère Teisen.

“Cher Kansubon, tout est allé si vite que je n’ai plus trouvé le temps d’écrire. Si je le peux aujourd’hui ce n’est que grâce à la victoire de Père. Celui que je ne nommerai plus a été défait, désormais exilé alors que Père prend sa place à la tête de notre clan.

Nous sommes toujours ensemble mais, je crois que cette nouvelle réalité m’effraie davantage que le royaume des morts. J’ai bien plus de trouble à me considérer comme la fille et héritière du Daimyo qu’à voir Père jouer ce rôle. Il était prêt pour ce titre quand bien même il ne le désirait pas. Je sais qu’il ne prend que peu de plaisir dans l’exercice de cette fonction et c’est aussi pour cela qu’il fera un excellent Daimyo. Il n’abusera pas de sa position et n’aura qu’une ambition, assurer la sécurité et la bonne santé du clan Sakura.

Moi qui me concentrais à paraître trop immature pour devenir une belle-fille envisageable, je danse sur un fil ténu, je ne veux faire aucun tort à mon père en me comportant avec trop de légèreté. Alors que le jour de mon dix-huitième anniversaire approche, mon esprit s’emplit de doutes sur le chemin que je dois emprunter.

Je crois cependant que toutes ces hésitations ne sont que peu de choses, seulement des rides à la surface de l’eau, un pétale de fleur de cerisier qui s’échappe d’un arbre bien plus grand, bien plus important. Je suis en vie.”


An 1278, 13ème jour de Ububoshuu, Ère Teisen.



Le fidèle Kansubon roule sur lui-même, enferme au plus près de son coeur les mots tracés avec la délicatesse d’une calligraphie élégante. À son côté reposent un petit pot d’encre, un pinceau sagement posé sur son socle et un pétale égaré. Celui d’une fleur de cerisier. D’un blanc immaculé.


Hauts faits et renommée de la famille directe

Hanae appartient à la famille Ouka, bénie par Uzume, Kami de la gaieté. Elle faisait partie de la branche secondaire, dévouée à conseiller la branche principale amenée à diriger, jusqu’à ce que son père remporte le duel qui l’opposait au précédent Daimyo, prenant ainsi sa place à la tête du clan Sakura.

Hanae est désormais la fille du Daimyo. On la pensait destinée aux arts de la danse ou de la musique, où elle excellait dans son enfance mais il semble qu’elle n’ait pas encore fait le choix de sa spécialisation. On lui prête une santé fragile, bien que cette rumeur s’étiole avec les années, elle date de sa période d’isolement lorsqu’elle avait douze ans, une mystérieuse maladie l’avait alors coupé du monde pendant plusieurs semaines avant qu’elle ne réapparaisse les cheveux entièrement blancs et considérablement amincie. Aujourd’hui, elle est connue pour son sourire infatigable et semble en parfaite santé.


Avatar Ouka Hanae 66426_v

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Âge : 18 ans
Occupation : Fille du Daimyo des Sakura
Caste et rang : Samurai - Héritière du Daimyo Sakura
Informations :
• Mesure 1m70, yeux vairons (or et ambre)
• Semble souvent enfantine et légère
• Mais s'avère plus profonde et stratège lorsqu'elle est mise à l'épreuve
• Porte le mon des Ouka sur le coeur et celui de Sakura dans le dos
• Adore profondément son père, Ouka Izaya

Kotoamatsu
Premiers Kami de l'univers
Kotoamatsu
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Dim 6 Mar - 13:24
  
Eh bien nous connaissons un Daimyo qui doit être particulièrement ravi de voir sa descendance incarnée sur le forum ! Sans perdre plus de temps après la lecture de cette ravissante présentation, nous avons le plaisir de t'annoncer que ...

Ton personnage est validé !

Bienvenue à Kōgoten. Maintenant que tu es validé, tu es vivement encouragé à ouvrir ton carnet de jeu afin d'établir un résumé pour les autres joueurs ainsi qu'un suivi RP. Si ton personnage est lettré, tu peux également ouvrir un sujet de correspondance dans lequel d'autres personnages pourront t'écrire. Enfin, tu peux ouvrir une demande de RP sur le forum ou directement sur notre Discord.

Amuse-toi bien !
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