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Hirui
Manjushage
Hirui
Manjushage
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Dim 3 Avr - 13:36
  


Regretter sur le tard

Feat. Gemmei

L'on dit qu'avec le temps, les choses changent. Que le passé, appartient au passé et avec lui, les faits ne sont plus que des souvenirs, des rumeurs dans les bouches et les mémoires de tout un chacun. Pour tout ceux qui n'ont pas été affectés par les événements, cette constatation est on ne peut plus vraie. Pour les autres, ils sont des plaies qui n'ont jamais pu cicatriser, des heurts pour tout temps source de traumatismes et d'acides rancœurs. Comment pardonner l'impardonnable. Pourquoi octroyer à l'agresseur un repos, là où un autre ne pourra jamais le connaître. Justice. La famille de la jeune femme crie justice.

Elle entend encore leur complainte, quand ceux-ci sont venus quémander ses services. Des voix aigües, brisées, encore secouées par un événement tragique qui avait eu lieu deux ans plus tôt. Hikari, leur jeune et belle fille, avait été assassinée lors d'une soirée où elle sortait d'une pièce de théâtre, accompagnée de son prétendant. Prétendant qui, selon les dires de la famille éplorée, est à l'origine de l'assassinat, étant donné que les deux familles ne s'entendaient pas pour des raisons politiques et marchandes qui importaient peu à la jeune Manjushage. Après tout, il faut dire les choses comme elles sont : ce n'est pas sa tasse de thé.

En raison de la réputation d'Hirui, la famille avait décidé qu'elle était la plus apte à traquer cet ancien soupirant, depuis disparu pour éviter d'atroces répercussions sur sa personne. Cependant, sans qu'elle ne le sache, une seconde partie avait été demandée ... en raison aussi, de la réputation d'Hirui. Car aussi efficace que soient les méthodes de la bretteuse, celle-ci avait réglé quelques affaires de manières qui avaient courroucé certains de ses anciens employeurs. À savoir que les dits employeurs s'étaient retrouvés dans les faits, être les mauvaises personnes de l'histoire et donc, n'avaient pas forcément obtenu le gain de cause escompté.

C'est donc sans connaissance de ce "détail", que Hirui avait commencé sa mission et se retrouvait donc en cet instant, assise sur une des nombreuses boîtes jonchant cette ruelle de Kaminotema. À deux embranchements de là, se trouve une herboristerie, tenue par un vieil homme expert dans ce domaine, et son apprenti. Apprenti passant tous les matins et soirs par la rue perpendiculaire à celle où se trouve actuellement la brune. C'est donc cachée dans la pénombre pour ce quatrième jour d'observation qu'elle attend le passage du jeune homme, le fameux exilé, ayant changé complètement d'identité et à présent apprenti d'une des relations de sa famille. Le voilà qui passe, alors que le soleil apparaît peu à peu derrière champs et collines. La jeune femme souffle, laissant dans cette expiration une longue traînée de fumée dans l'air frais du matin, avant de tout bonnement se lever et délaisser son point d'observation.

Il était temps de finir ses dernières triangulations avant d'attaquer pour de bon. Et quoi de mieux que de parler avec le vendeur de brochettes se trouvant à deux bâtiments de l'herboristerie. L'homme la salue, car Hirui passe depuis ces quatre derniers jours chez lui pour acheter à manger et discuter de leur journée, de nourriture, mais aussi de ce qu'il s'est passé aux alentours. Enfin, c'est surtout le vendeur qui parle. Hirui ne parle que par onomatopées ou quelques mots pour ne pas paraître trop impolie. Le temps passe beaucoup plus vite que la prédisposition de la demoiselle à manger la viande de ses brochettes car deux heures se sont écoulées depuis. Mais au moins, elle a appris des choses concernant l'herboriste qui selon les rumeurs utiliserait des plantes de piètre qualité en vendant quand même au prix fort ses mélanges. Chose qui aurait malencontreusement tué une résidente à coup de fortes diarrhées. Alors qu'elle replace ses Sode, le vendeur se met à saluer une nouvelle personne. Autant dire que la "présence" de ce protagoniste met en exergue les sens de la bretteuse. Et quelle présence ... Il lui faut à peine une petite glissade d'yeux pour rencontrer bon gré mal gré un opulent buste, accessoirisé d'une prédisposition à parler fort. Hirui dévie alors son regard à la seconde où ce constat la frappe pour se concentrer sur la viande blanche caramélisée.  

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Takegi Gemmei
Sakura
Takegi Gemmei
Sakura
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Mer 6 Avr - 11:03
  
Finir ce que les autres n'ont jamais eu le cran de finir
♫ 恩返し • Ongaeshi ♪


Le monde était bien petit. Gemmei avait à peine fini ses allers-retours sur le territoire du Lys Noir qu’on l’avait déjà interpellée pour une autre mission. Quelque chose de tout autre que l’escorte de quelques marchandises bon marché, pour une fois : une affaire personnelle. La bushi en était à la fois honorée et embarrassée. Soit son seigneur n’aimait pas la famille qu’elle allait aider, soit il n’avait personne d’autre sous la main et il était pratique que la Sakura soit déjà sur place. De plus, ses talents de détective laissaient à désirer. Elle n’était pas magistrat, après tout !

Quoi qu’il en était, après avoir entendu le courrier du messager qui l’avait attendu à Kaminotema, la borgne avait commencé à enquêter dans les alentours pour finalement revenir à son point de départ. La famille Hamauchi avait récemment perdu leur fille Hikari : sale histoire. Amant en fuite, larmes et sang, du bon matériel pour conter aux bonshommes et bonnes femmes de la cour, selon Gemmei.
Son hyotan de nouveau plein, la femme se dirigea avec un air patibulaire vers un vendeur de brochettes qu’elle connaissait bien. Elle ne fit pas attention à l’autre personne déjà présente : elle saluait déjà le cuisinier, qui lui fit un grand geste de main en retour. Il la taquina sur une histoire de cheval rendu et de domptage de kitsune tandis qu’elle riait très fort à ses propos. Son regard croisa celui de ce qu’elle jugea être une Manjushage. Aussitôt, elle glissa son œil unique sur sa propre poitrine. Un sourire moitié navré sur le visage, la Samurai remit nonchalamment ses tissus en place pour mieux se couvrir. « D’solé, d’solé… » marmonna-t-elle entre ses dents serrées à l’intention de la maudite. Puis elle se tourna de nouveau vers le vendeur et changea le sujet de conversation :

« J’ai entendu dire qu’quelqu’un était mort d’dysent'rie à cause de l’herboriste d’à côté just’ là, c’vrai ça ? »

L’enquête n’était pas son fort, certes, mais ses oreilles étaient partout. La Sakura possédait un atout incroyable : boire, boire et boire encore, partout. L’alcool déliait les langues. C’était ainsi que, sans faire exprès, l’adoptée Takegi était parvenue à obtenir quelques pistes et informations. Cependant, elle n’avait pas encore recollé les morceaux. L’intelligence n’était pas son fort non plus.
Une brochette de nagi coincé entre deux doigts, deux de viande blanche entre les autres, Gemmei commença à en attraper avec ses dents. Manger ne l’empêchait de toute évidence pas de parler et très naturellement elle se tourna vers l’étrangère.

« Ch’est dingue, nan ? Ch’veux dire quelle fin d’merde, sans mauvais cheu d’mot hein ! »

Elle s’esclaffa, manqua de s’étouffer du même temps. Après avoir tapé son poing sur son thorax elle reprit, tout en coinçant un bout de viande entre ses lèvres :

« C’louche, trouvez pas ? » Elle regarda le vendeur. « Y’a pas tant d’plantes qui font crever d’ça, j’veux dire, faut le vouloir un peu croyez pas ? » Son œil glissa sur sa nourriture. « Pas qu’un simple herboriste j’vous l’dis, m’enfin… c’qui se passe à Kuroyuri reste à Kuroyuri, hein. »
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Âge : 29
Occupation : Mercenaire
Caste et rang : Sakura, Samourai sans rang
Informations : 1m70, musclée
- Visage mutilé avec un œil en moins
- Tend à faire peur aux enfants avec sa sale tronche
- Aussi hyperactive que feignante
- Maître du Hyoho Niten Ichi Ryu (nitōjutsu)

Hirui
Manjushage
Hirui
Manjushage
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Sam 9 Avr - 16:38
  


Regretter sur le tard

Feat. Gemmei

Consciencieuse dans son action, la bretteuse est légèrement surprise par la puissance de la voix de cette femme. Sachant qu'elle n'est guère du genre à bavarder et encore moins à brailler, il est difficile pour elle de ne pas se concentrer sur ce son qui englobe tous les autres. En sachant que de surcroit le marchand piaille de plus belle sa joie d'avoir une nouvelle cliente. Ils avaient l'air de se connaître, eux aussi. Sans doute bien plus qu'elle, vu la portée de leur conversation. Elle ne prête guère attention aux excuses, car elle ne s'est en rien sentie offensée. non c'était plutôt de l'étonnement face à sa tenue et la proéminence de son buste. En rien un jugement. Qui serait-elle pour juger qu'une tenue est bien plus convenable qu'une autre. Et puis, ce n'est pas comme si elle montrait tout, tel un exhibitionniste. Là oui, ce serait répréhensible et injuste, envers ceux qui devraient subir l'outrage. Hirui secoue donc la tête d'un geste vif pour signifier le fond de sa pensée et ainsi lever tout malentendu éventuel.La conversation que tiennent le marchand et cette femme est bien plus intéressante que le sujet précédent. Car cela concerne le sujet de sa présence en ville. Ou du moins, une partie du sujet, vu que seul le gérant de l'herboristerie est évoqué.

— Ah tu parles du vieux grigou de Gentoka ? Le vendeur passe alors ses doigts encore graisseux sur sa barbe de six jours, sans se rendre compte qu'il allait se lustrer ainsi le poil. — Ouais c'est la pauvre Jiji qui en a fait les frais. C'était une brave petiote c'est triste. Pourtant, on a pas trouvé de lien avec cette saleté. Z'ont regardé ses pots y'a deux jours et ils ont pas trouvé de truc qui pourrait causer ce problème.

À moins d'agir dans un acte malintentionné ou d'acheter de la basse qualité, pense alors Hirui. Il suffit d'un mauvais conditionnement, d'une mauvaise manipulation sur un stock et cela entraînait les pires effets sur le corps. C'était un moine porté dans les tisanes qui lui avait raconté cela, en long et en large, durant un de ses voyages. Rien que se rappeler la teneur de ces monologues donne un début de migraine à la vagabonde. Néanmoins, Hirui ne voit pas comment celui-ci aurait pu aussi rapidement effacer les preuves de son méfait. Pensive, alors que le marchand raconte à quel point le vieux Gentoka lui tape sur les nerfs avec sa radinerie et son radotage sur les prix selon lui trop haut de ses brochettes, la brune relève la tête et pose alors sa question.

— Quand arrivent ses arrivages de plantes, généralement ?

Le marchand cligne des yeux, surpris d'entendre la voix posée et légèrement grave de ce bout de femme, qui vient en total contraste avec l'autre individu de sexe féminin.

— Je crois tous les deux mois ? En plus il a refait son stock il y a pas long, pour avoir des herbes fraîches. C'était bizarre parce que là, il l'a fait deux fois.
— Et les anciens stocks sont jetés quelque part ?
— Ça je sais pas trop. Il y a un petit gars avec une brouette qui vient. Le vieux lui donne une pièce par derrière la boutique et il embarque tout. J'crois que c'est un des gosses qui traînent pas loin de la taverne de Suo.

Hirui finit de détacher le dernier morceau de viande sur son bâtonnet, se montrant inexpressive au possible. En vrai, elle voyait le lien de cause à effet, et réfléchissait si il y avait une possibilité pour retrouver ces plantes, ou du moins le jeune garçon. Ce serait une opportunité parfaite pour s'introduire dans l'herboristerie. Elle pose ses pics en bois à brochette comme si il s'agissait de baguettes.

— Je vois. Elle s'incline ensuite vers le marchand — Merci. Puis elle se tourne vers la jeune femme qu'elle peut détailler un peu mieux, dans cette nouvelle position. Ses sourcils se froncent, et se yeux se mettent à percer l'unique œil à sa portée, comme si elle cherchait quelque chose allant au delà de son iris. Comme si, elle avait deviné ce qu'elle était. Elle fait ensuite signe du menton, pour lui signifier de la suivre et part ensuite en direction de la fameuse taverne d'un bon pas.— Ils vous ont aussi engagé.

Hirui sentait que cette famille de fichus aisés ne lui feraient pas entièrement confiance. Après tout, la substance de la mission et le fait qu'ils aient qualifié ses questions de trop pointues lui avait déjà mis la puce à l'oreille; ajoutez sa réputation et vous avez le parfait mélange de comment engager un autre manieur de lame sur le coup. Elle est vexée, mais le garde bien pour elle. Vexée qu'ils l'aient prise pour une imbécile, mais aussi qu'ils aient trouvé judicieux d'engager une seconde personne, vu la piètre paye à la clé. Malgré ses sentiments, elle voulait tout de même entendre les explications de cette femme.


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Takegi Gemmei
Sakura
Takegi Gemmei
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Ven 15 Avr - 17:53
  
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« Triste histoire… » commenta Gemmei la bouche pleine.

Ensuite, elle acquiesçait, rigolait parfois aux plaintes du vendeur vis à vis du dénommé Gentoka. Si bien qu’à force, la Samurai eut la sensation de connaître cet homme personnellement alors qu’elle ne l’avait jamais vu. À l’instar de son interlocuteur, la Sakura cligna des yeux en entendant une voix inconnue se porter à ses oreilles. Tournant légèrement la tête, l’oeil rond d’étonnement, la femme dévisagea l’autre, une brochette coincée entre ses dents. Elle défit sa proie du pic en bois et ingéra presque silencieusement sa nourriture en écoutant les deux autres parler. Puis elle pivota vers le vendeur, réagissant au terme « taverne de Suo », mais ne dit rien. Elle était encore occupée à mâcher et avaler. Son regard suivit la maudite se relever et s’incliner. Quand elle lui adressa la parole, la pétale de Cerisier se pointa elle-même de son index comme pour dire « hein, moi ? ». Sans changer de position, un air ébaubi sur ses traits, elle déglutit, s’essuya les lèvres du revers de sa main, et dit :

« Hein, moi ? »

Considérant le silence comme une réponse affirmative, Gemmei déposa ses déchets sur le comptoir en même temps que poser précipitamment un dou de sa bourse. En levant exagérément les genoux, un peu tendue par cette étrangère lui demandant de la suivre sans rien dire, la bushi rose rattrapa l’écart perdu entre la femme et elle-même en quelques grandes enjambées. Son expression stupéfaite n’avait pas quitté son visage depuis tout à l’heure.

« Qui ça, “ils” ? » L’information monta enfin à son cerveau. « Haaaa, eux ! ‘Parlez des Hamauchi ? M’ont pas vraiment engagée. J’veux dire, on “engage” pas un Samurai, enfin, qui soit pas Manjushage j’veux dire, et encore moins d’un aut’ clan. Mais eux, ils sont copains avec quelqu’un d’important, et ce quelqu’un d’important m’a dit d’jeter un œil, tout ça… Euh… »

Elle sembla hésiter un instant, puis dit :

« Z’êtes qui ? »

Se frottant l’arrière de la nuque avec un embarras visible, la borgne finit par se présenter :

« L’nom est Takegi Gemmei. »

Elle paraissait hésiter quant au fait de parler de ça avec quelqu’un qu’elle ne connaissait pas. Ceci étant dit, après tout, on ne lui avait pas dit que les informations étaient sensibles. La Sakura ne réfléchit pas plus en avant et sourit :

« J’reviens de la taverne de Suo. J’ai… Dormi là-bas, on va dire. » Elle sentait encore l’alcool de la nuit. « Mais j’ai vu personne avec une brouette à l’intérieur. »

Elle semblait très sérieuse.

« On va voir aux alentours quand même ? » Elle devança de quelques pas la maudite en rigolant. « Y’en a p’t’être une dehors. »

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