Derniers sujets
» [TOP] Sangeki
Ni dieu ni maître, un dragon noir ~ EmptyLun 27 Juin - 22:17 par Invité

» [Footer] Contraste
Ni dieu ni maître, un dragon noir ~ EmptyJeu 16 Juin - 11:11 par Invité

» Les maudits
Ni dieu ni maître, un dragon noir ~ EmptyDim 12 Juin - 22:44 par Nomura Jirô

» La musique est une révélation plus haute que toute sagesse et toute philosophie [PV Hanae]
Ni dieu ni maître, un dragon noir ~ EmptyDim 12 Juin - 17:11 par Ouka Hanae

» Le souvenir et le présent un matin d’été
Ni dieu ni maître, un dragon noir ~ EmptyLun 6 Juin - 19:20 par Arai Chiyo

» [Footer][Hentai] Petites indécences entre amis
Ni dieu ni maître, un dragon noir ~ EmptyMer 1 Juin - 19:39 par Invité

» [Footer] Miraculous Quest
Ni dieu ni maître, un dragon noir ~ EmptyMer 1 Juin - 16:33 par Invité

» Lamented by Fate // PV : Chihiro
Ni dieu ni maître, un dragon noir ~ EmptyLun 30 Mai - 9:11 par Kunetsu Yagen

» [Footer] Hybride Industry
Ni dieu ni maître, un dragon noir ~ EmptySam 21 Mai - 11:06 par Invité

-39%
Le deal à ne pas rater :
Ordinateur portable ASUS Chromebook Vibe CX34 Flip
399 € 649 €
Voir le deal

Mibu Morosane
Manjushage
Mibu Morosane
Manjushage
https://mononoaware.forumactif.com/t91-ni-dieu-ni-maitre-un-dragon-noir
Lun 9 Nov - 20:20
  
fiche-11.jpg
  • MIBU Morosane

  • Mâle de 26 ans

  • Shōkinkasegi (chasseur de prime)

fiche-10.jpg
« Dans le doute, tranche. »


Bénédiction / Pouvoir
Pas la moindre, dommage.


Physique & caractère
Monsieur affiche un minimum sa musculature afin d’intimider lorsque son seul regard sauvage ni sa sombre vêture ne suffisent à y parvenir, de sorte qu’aucun nigaud ne l’enquiquine. Les yeux mornes d’un guerrier farouche. Et puis le noir s’avère utile aux discrétions nocturnes. Ses stigmates corporels multiples lui viennent d’un rude apprentissage, d’échecs terribles et sottises d’enfance. Vivre de chasses et duels lui rappelle encore la douleur de n’avoir le confort civil ni de place en ce monde cruel, là où d’autres investirent en toute quiétude la demeure de ses ancêtres. Une aversion profonde des créatures fantastiques naquit de ces voyages et la maraude ou le braconnage. Un minimum adroit à l’arc ou la lance, armes qu’il chaparde en combat -de part un style fourbe-, [lui] préfère toutefois lames et gourdins ou frondes. Autant que dompter une vieille carne bourrue émoustille, alors qu’une chevauchée facile devient fade. Chevaucheur moyen, d’ailleurs.

Il culmine à un mètre soixante-treize pour près de quatre-vingt kilogrammes. Une hygiène parfois douteuse, pareille à l’utilité d’acquérir une armure intégrale. Désuète, comme son manque d’instruction ou sa nature irréfléchie. Le sorte d’ascète qui finira bandit à n’être que trop têtu, voire vivre de vadrouilles et de services ingrats. Le labour d’un champ à la récolte en rizière, les travaux domestiques mais encore l’entrainement auprès d’une milice ou un dojo, si ce n’est la chasse d’un animal sauvage et la capture ou l’élimination d’un faquin. Un gaillard taciturne, rustre. Et parfois susceptible, impatient. Expéditif en toute chose, quoiqu’il peut admirer un paysage de longues minutes durant et [se] consacre des heures -éparses- à entretenir sa condition physique, voire s’éprouver en pleine nature. Quelqu’un qui ne juge pourtant pas autrui. Une humiliation suffit.

Outre un regard rude par son insistance, lorsqu’il s’adresse à quiconque, Morosane s’exprime avec une franchise crue. Acerbe, presque invectif. Lui ne s’embarrasse guère d’offusquer. Et lorsqu’une figure citadin l’alpague -ou la moindre personne qu’il ne considère, car lui préfère jeter son dévolu-, monsieur l’ignore. De sorte à économiser sa salive. Inutile de faire la causerie aux badauds et passants lorsqu’on ne souhaite que voir un responsable. Sauf si l’autre s’avère pénible. Et personne n’apprécie qu’on le touche ou rudoie, lui s’emporte. En entrevue, son professionnalisme transparaît. Digne d’un véritable mercenaire. Le genre de silence de gêne qu’un râle rompt.

L’homme n’abomine pas le système ni ne rechigne aux besognes [méritoires], conscient qu’un compromis social vaut tout gain malhonnête. Sauf envers la vermine. N’ayant pour lui qu’une vieille haine en guise d’héritage, et son malaise à vivre ainsi. Paria, vagabond solitaire. Or que la faim le tiraille ou l’envie de s’établir un brin le tente, il ne s’abaissa jamais à rejoindre milice ni rester au service d’un quelconque maître. De la plus douce des marchandes au généreux seigneur. Fier sans s’être enorgueilli, le mâle insupporte les couards alors qu’il ne retient en aucune façon ses coups, qu’importe la victime, rosse tout malandrin pareil aux riches freluquets. L’affaire d’un affront se réglant mieux par un défi qu’autre chose. À mains nues comme au sabre tiré, suivant le territoire.

Monsieur ne sait trop que penser des sectes à l’œuvre, songeant que les dérives du dogme ne le regardent pas, tandis qu’il profite des attaques de yōkai pour leur faire la chasse. Certes pourfendre un sōhei (moine guerrier) qui détrousse en haute montagne ou un banal bonze défroqué, voire vicelard, sert sa critique qu’il est simple d’abuser les petites gens, sans pourtant trop n’insinuer au détour d’une crapulerie d’officiel. Des phénomènes rares, isolés. Les maîtres du monde n’ayant pas intérêt à ternir leur image, lui ne présume de rien et respecte la plupart des rites. D’avantage qu’un quelconque protocole avec les individus incapable de l’y contraindre. Lui respecte les bretteurs authentiques à l’instar des vertueux, les décèle, et non les coqs qui se pavanent.

Le cas de Nanashi Mumei l’amuse. Défendre l’homme dans ce qu’il représente d’abord, l’espoir, avant l’âme de seigneur ou l’esprit de revanche, lui plait. Une noble cause, si toutefois le personnage ne déçoit les siens. L’un des rares avec qui il aimerait prendre contact, tandis qu’il s’empourpre à défier ceux qui ne lui paraissent pas dignes de brandir cet oriflamme de la contestation. Statut que seul le guide d’une révolte mérite, et qu’il suivra peut-être. Pas une menace au régime.


Héritage
Un banal uchigatana, peut-être trop souillé.


Histoire
fiche_10.jpg
Élevé à la dure, forgé dans la souffrance et une forme de dédain martial. D’aussi loin qu’il s’en souvienne, le marmot connut surtout la pesante atmosphère d’une sourde rancune, comme la froideur d’un monde dépeint superficiel, hypocrite. Que dire alors de ses pairs ? Plaintifs et lâches. Lui n’ayant qu’à endurer la laideur de l’histoire, sans pouvoir prétendre à autre chose qu’une existence de servitude ou la glorieuse mort. Austères, les maigres membres de sa famille, branche bâtarde lointaine de la vieille noblesse du clan au prestige perdu, n’attendirent trop d’un freluquet de sa trempe. Certes grand gaillard aujourd’hui, chétif naguère, il ne se préoccupa en aucune façon de faire la fierté de quiconque. Et surtout pas ce géniteur difficile, frustré d’impuissance, qui ne put qu’inculquer sa haine, là où une [relative] tendre mère lui permit de connaître l’once de douceur que l’humain possède dans la misère. Le gamin vogua de roustes en débâcles (d’apprentissage du kendo) aux câlins et gâteries (culinaires), avant que ce stupide mentor ne finisse par assassiner l’une des rares personnes qui furent agréables. le Mibu se vengea en définitive, sur ses quinze ans, puis disparut.

Le Manjushage, conscient d’être une engeance de félons, abhorre depuis ceux qui souillent sa terre promise, les vrais vainqueurs du siècle de sang. Seul, sans attache. Incapable de s’établir à ses débuts de vadrouille, l’aigri revêche s’y essaya pourtant à trois reprises. Loin des cités prospères, épris de la quiétude des hameaux de pêcheurs. Ses pas le portèrent à l’aveugle, lorsqu’une obsession manifeste scrutaient toujours l’intérieur des terres, ces massifs défendus où il souhaita se rendre à maintes reprises. En vain hélas. Châtié pour sa hardiesse, vaincu par quelque oppresseur invisible. Dut-il franchir par la force les postes frontières, pourfendre humains et diables, comme incendier une palissade, mais encore privilégier l’approche discrète, furtive, tel un shinobi. Des altercations survinrent -et incarcérations-, utiles à connaître son ennemi. Entres les nuke-kubi (humanoïde à la tête qui se détache) qu’on ne peut égorger aux ochimusha (fantômes de guerriers lâches) venus le persécuter, un à deux tanuki (chien viverrin métamorphe, ressemble à un raton laveur obèse) hostiles sous des traits humains, certains mènent des raids sur les patrouilles et villages afin de compromettre des gens, mais encore un kama-itachi perfide (belette à faucilles) ; il se heurta autant à ses congénères -non occis- que des malheureux difformes. Fauchant parfois de banals amuseurs, tel une chōchin-obake(lanterne démon, type de tsukumogami, les objet possédés ou imprégnés d’émotions) voire le shirime (humanoïde à l’œil aux fesses) n’effrayant que les voyageurs isolés.

D’abord aux confins du monde connu, le cap ouest. Dans les parages du secteur Tengoku, descendant parfois sur la bourgade de Fuguyami. Puis, toujours le long du littoral, au nord, en bordure de la province Kaisou-tochi et la vaste forêt proche, voire sous les cimes silencieuses. Et enfin à l’extrême est, sur les rives du district Kanzen, en marge de la ville des bains. Aubaines pécuniaires et sources de mésaventures peu répréhensibles. Le sud lui sera-t’il plus favorable ?

Un yōkai lui tint un jour des propos équivoques parmi les plus sensés, « Moi aussi je connais la douleur d’être apatride. Devait-on pour autant laisser pourrir ce refuge ? » auxquels le bretteur répliqua que la miséricorde divine ne justifiait pas l’opportunisme d’horreurs extra-dimensionnelles. Il ne rossa pourtant pas ce konaki-jiji -d’ailleurs ardu à vaincre-, il y brisa sa première lame synonyme d’une vieille naïveté. Un vieillard sage qui ne lui fit aucun grief de ce différent. Au moins n’étaient-ils pas tous des monstres, et puis son fardeau ancestral le pesait trop. En partie aussi infâme. Toujours à l’affut, depuis enclin à épargner les créatures incomprises ou pacifistes. Mais pas les défendre.

En outre, le cas d’Morioka Akagi le turlupine toujours, le hante. Jeune vassale du shogun, la petite gokenin des rouges ne marqua guère par sa dextérité moindre, certes prometteuse et meilleure archère ou monteuse, mais plutôt dans sa sympathie candide. Juste ignare ou en quête d’un mentor ? Il la refusait en disciple. Cette artiste martiale trop cérémonieuse et protocolaire le révulsant par ses simples atours. Riche héritière d’une famille noble, sa supérieure le traita pourtant avec bien des égards, sans s’offusquer de quoique ce soit. La roture devant la divertir. Une guerrière agréable, douce et drôle, compatissante. Fille unique d’un vieux débris d’influence. Ce fauve de jais n’en voulu rien savoir, la chassait chaque fois avec véhémence et force dès lors que la miss devint pénible, envahissante. Garde fou ou mandatée pour ce harcèlement ? Elle ne se priva trop de l’inciter à rejoindre sa garde voire les garnisons où les ashigaru s’épanouissent, s’affinent. Mais lui préféra gamberger, voir du pays et se parfaire face à des âmes que rien n’émousse.


Hauts faits et renommée de la famille directe
Fauteur de troubles aux frontières avec le territoire interdit, a accessoirement zigouillé des yôkai probablement sympathique en plus de son paternel (chose que certains manjushage doivent lui reprocher).


Avatar https://nsa40.casimages.com/img/2020/11/09/201109074602985692.jpg

Messages : 78
Âge : 27 ans
Caste et rang : Samurai Shōkinkasegi Manjushage
Informations : 1m73
porte un unique sabre (uchigatana) et parfois un mino avec sandogasa

Kotoamatsu
Premiers Kami de l'univers
Kotoamatsu
Premiers Kami de l'univers
https://mononoaware.forumactif.com/
Mar 10 Nov - 9:58
  
Que dire, si ne n'est qu'il ne faut pas se fier aux titres donnés aux fiches ou s'arrêter aux avatars ? C'est la crainte tiraillant nos estomacs de trouver en ces lieux l'écueil d'un personnage caricatural que nous avons entrepris notre lecture... Et c'est ravis que nous sortons de celle ci.

Un manjushage qui représente à la perfection l'un des extrêmes du spectre que les héritiers de Saruta-Hito peuvent incarner, écrit d'une façon aussi singulière qu'elle se trouve appréciable. Courte, concise, claire, non dépourvue de quelques éléments de lore bienvenus, son histoire et les descriptions qui la précèdent sont impeccables. Le respect de l'univers établi par le forum est extrême, jusqu'à l'ère nippone dont nous nous sommes inspirés.

Nous demandons néanmoins le changement d'ordre du nom de compte, puisque nous voyons là le prénom suivit du nom et non l'inverse. De plus, ce personnage est clairement un shoukinkasegi (chasseur de prime), non un rōnin (nous préférons que cela soit évité en ce monde, même si il est probable que nous en verrons naître un jour), ce qui "facilitera" sa vie au Kogoten. Enfin et quoiqu'il en soit :

Ton personnage est validé !

Bienvenue à Kōgoten. Maintenant que tu es validé, tu es vivement encouragé à ouvrir ton carnet de jeu afin d'établir un résumé pour les autres joueurs ainsi qu'un suivi RP. Si ton personnage est lettré, tu peux également ouvrir un sujet de correspondance dans lequel d'autres personnages pourront t'écrire. Enfin, tu peux ouvrir une demande de RP sur le forum ou directement sur notre Discord.

Amuse-toi bien !
Avatar Avatar secondaire

Messages : 429
Caste et rang : Premiers Kami de l'Univers


 
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum