Hissei-ku

Kaminoyūhodō - Cet immense boulevard sépare le palais impérial du reste de la ville. Personne, à l’exception de l’Impératrice, n’est autorisé à marcher en son centre : il s’agit du chemin des dieux. Habitants et visiteurs doivent emprunter les allées pavées de chaque côté. C’est l’une des raisons pour laquelle cette avenue est aussi immense : il faut que chevaux et chariots puissent passer sans bafouer la route sacrée. Kaminoyūhodō est un lieu de passage dans la zone spirituelle qu’est la maison de l’Empire : il est naturellement formellement interdit d’y vendre quoi et il fortement conseillé de parler le moins fort possible.

Shokubutsuen no ekodoro - Cet établissement a vu le jour sous l’initiative d’une petite communauté d’artistes mécénés par un membre de la famille impériale. Autrefois les peintres financés réalisaient diverses oeuvres commandées exclusivement pour le palais. Aujourd’hui il est assez facile d’intégrer le collectif ou d’utiliser le matériel à disposition en échange d’une compensation, financière ou en nature. Il existe néanmoins quelques règles et il est notamment interdit de représenter des figures ou thèmes impurs. Bien entretenu car représentant en grande majorité les Chrysanthèmes, cet atelier mériterait malgré tout un bon ménage tant les objets s’amonscellents les uns sur les autres dans cet espace réduit.

Okinaroji - La rue des théâtres borde le fleuve ouest de la capitale bien que les baraquements tendent à bloquer la vue. Il n’est bien sûr pas permis de pénétrer dans les maisons de geisha à moins d’avoir affaire avec leur okaasan. Nonobstant la présence de ces okiya des théâtres ont commencé à s’installer juste à côté et de fil en aiguille, cette rue inconnue est devenue célèbre pour ses établissements de Noh et de Kabuki, entre autres performances privées. Le moulin à eau au bout de l’avenue est un emblème de cette allée renommée dont le cliquetis entête ses habitants de jour comme de nuit.