Kōgoten
Annexes facultatives

Voyager à Kōgoten

Vous trouverez ici quelques informations pour traiter le sujet des voyages dans l'ensemble du pays, ce qui vous permettra d'ajouter de la profondeur à vos déplacements et une idée du temps pour parcourir une zone ou pour rallier un point à un autre.

La superficie de l'Empire

Kōgoten est un pays de 1028 km d’Est en Ouest sur environ 362 km du Nord au Sud, pour une superficie totale d'environ 372 000 km². Dans un pays de telle taille, il est possible de faire vivre 5 millions d'habitants sans mal, dont 1% de la population appartient à la caste des Samourai.

Moyens de transport

Il faut bien garder à l'esprit que Kōgoten n'est pas une terre plate et que les vitesses décrites ne comptent que pour les routes à peu près entretenues.

Légende:
Moyen de transport : marche normale – marche forcée


Poney : 40 km / jour – 80 km / jour
Cheval : 50 km / jour – 100 km / jour
Chariot : 25 km / jour – X
À pied : 30 km / jour - 60 km / jour
Bateau (côtes) : 6 km / heure -10 km / heure
Bateau (Haute mer) : 13 km / heure – 20 km / heure


La restriction des routes impériales

De longues voies mènent les voyageurs de part et d'autres de Kōgoten, ralliant les capitales des clans entres elles, ainsi que ses plus grandes cités. Elles sont pavées, solides et bien entretenues. On les voit souvent bordées d'arbres afin d'abriter le voyageur d'un trop fort soleil ou de la pluie. Ces routes ne sont néanmoins pas fréquentées par n'importe qui. Si la plupart des samurai ont le droit de les emprunter sans mal, les prêtres et eta en sont totalement interdits de passage. Les marchands et nobles les plus riches peuvent payer de lourdes taxes pour obtenir l'autorisation de passer sur ces chemins tandis que tout le reste de Kōgoten, sauf à la suite d'un membre de la caste militaire ou des Daimyo et Dame eux-mêmes, doivent se contenter de chemins moins bien entretenus. L’exception seule d'un passe droit impérial peut justifier l'emprunt de ces voies.

Les Relais

Il existe de nombreux relais espacés de 25 à 40 km environ sur les grandes routes, dont les impériales. Ce sont presque des petits villages autonomes ou sous la tutelle d'un Jōtōhei ou d’un Hanka. On y trouve des auberges reliées à des écuries, des échoppes proposant diverses marchandises, des autels consacrés aux Kami ainsi qu'un poste de garde.

Les Frontières

Il va de soit que les limitations des territoires claniques ne sont pas là pour faire jolies. Passer une frontière de manière légitime n'est pas donné à n'importe qui et seul l'Empereur lui-même peut se déplacer à sa guise dans le pays. Les Dames et Daimyo devront s'annoncer mais jouissent d'une certaine liberté à ce sujet car il serait proprement insultant que l'un de ses pairs vienne à lui refuser l'accès à ses terres (tant qu'il n'est pas accompagné par son armée, évidemment).

Ainsi ces derniers pourront délivrer des passe-droits à leurs citoyens afin qu'ils puissent traverser les limites de leur domaine et cela vaut pour tout le monde, sans exception. Une invitation ou autorisation d'un Chūjō à rejoindre ses terres peut aussi servir de passeport, mais celui-ci devra assumer la responsabilité de son invité si ce dernier venait à contrevenir aux usages voire à enfreindre la loi (ce qui ne veut pas dire que le criminel ne paiera pas le prix de son larcin). Il est bon de noter que chaque passage par un relais ou un poste frontière est noté dans un registre lors de chaque présentation de papiers.

Kōgoten étant un pays particulièrement pieux, un pèlerinage au travers des terres est probablement le seul moyen de voyager plus ou moins librement. Mais dès lors le rang n'importe plus et il existe des voies très particulières à ces voyages, reconnaissables entre toutes par le nombre impressionnant de statuettes votives et autels qui bordent ces sentiers. Notez que déclarer un pèlerinage ne suffit pas. Le pèlerin met de côté ses attributions et ses pouvoirs : il est guidé uniquement par sa foi. Porter de façon visible les emblèmes de son clan dans ce cas ou faire montre de sa place dans la société est une très grande honte et si par malheur vous y voyez un moyen de voyager facilement, la découverte d'un tel stratagème n'a pas d'autre punition que le déshonneur, voire la mort, selon les autorités locales.

Dans toute situation de voyage néanmoins, se prémunir de papiers attestant son identité est obligatoire. Bien entendu il ne s'agit pas de cartes comme nous en connaissons ni de passeport mais de parchemins d'arbres généalogiques, des symboles du rang social ou du fameux sésame que sera le passe-droit, attestant nom et raison du voyage et porteur du kamon du clan ainsi que de l'autorité ayant invité ou autorisé à traverser les frontières.