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Ven 30 Juil - 18:49
  
« Je vous en prie, ne retenez pas votre curiosité. Si vos questions en viennent à m'ennuyer, je n'y répondrai simplement que d'une manière détournée. »
Avoua Kasumi, en réponse à la crainte de Shiori de se montrer indiscrète.

« Vous avez sinon raison. Cependant, mon apprentissage est loin d'être terminé. »
Ajouta-t-elle, suite à l'interrogation posée, avant de poursuivre assez rapidement :
« Et l’espoir de pouvoir combler mes lacunes subsiste, aussi ne suis-je pas à plaindre. »

Elle écouta ensuite l'explication qu'elle avait requis avec plaisir, mais eut l'air intriguée lorsque la haute-prêtresse s'interrompit brusquement. Cela ne dura pas. Bien vite, en entendant une certaine nouvelle voix, son faciès s'éclaira d'un énième ravissement non feint. Si elle nota bien la remontrance à l'égard de sa sauveuse, la joie d'ouïr son merveilleux aîné dépassa de loin sa culpabilité.

Malgré tout, la puînée Sangaigusa ne chercha pas à se relever pour saluer son frère pour au minimum deux raisons. La première étant qu'elle n'était pas sûre de tomber si elle osait tenter, la deuxième parce que faire de bas saluts au jokai actuel, surtout en presque privé, lui paraissait toujours étrange.  Après tout, il se coltinait sa présence depuis une éternité.

« Tout va bien. »
Promit-elle tendrement en réponse à sa première question, inclinant légèrement la tête. Comment pourrait-il en aller autrement, alors qu’il était là ?

Mais était-elle vraiment réchauffée, au fait ? Peut-être pas totalement, mais ce n’était pas important ; s’abîmer dans une de ses occupations favorites lui avait vraiment fait temporairement oublier ce qu'il pouvait rester d'humide sur elle.
Le tendre sentiment dont elle était investie à l’égard de son aîné n’était sinon toujours pas totalement camouflable, même en public. L’amour fraternel ne parvenait pas à se faire absent dans sa voix, ou de ses traits. Son sourire s’était par exemple adouci encore, si c’était possible. Son ton s’était fait plus léger. Sa main s’était de même laissée emprisonner sans trop réagir, si ce n’était que ses doigts avaient tenté d’effleurer doucement ceux de son frère, avant qu’ils ne soient totalement incapables de se mouvoir.

Son autre paume vint, plus tard et à son tour, ensuite toucher l'un des membres du duo de menottes qui ne lui appartenait pas, comme pour vérifier qu'elle n'était mouillée aussi. Ou pour profiter un peu de sa chaleur, peut-être.
Son attention presque entièrement focalisée sur la Voix, l’aveugle ne parut se rappeler complètement de la présence de Shiori que lorsque celle-ci prit la parole. La cadette du trio tourna le menton vers elle, avant de reporter ses oreilles vers Isao tandis que la prêtresse rangeait.

« Sommes-nous seuls tous trois ?  »
Demanda-t-elle alors, avec une pointe d'hésitation.

Après tout, s'il y avait un quatrième silencieux dans le coin, elle ne l'avait pas perçu. Il y avait eu trop de petits bruits divers depuis que les portes s'étaient plus ou moins refermés pour qu'elle soit sure d'elle.
Quelques secondes plus tard et quoi que soit la réponse, Kasumi continua, tout en effleurant maintenant un poignet de la Voix :

« Pour répondre à tes deux interrogations : non. Watanabe-sama a en effet eu la gentillesse de s'occuper de moi, et de m'offrir de charmants et intrigants récits sur lesquels t’interroger aussi plus tard. »

La suite fut soufflée sur le début :
« Mais que tu me les racontes, mille et une fois et à ta manière, ne sera jamais pour déplaire. Quand tu auras le temps, bien entendu. »

Un léger froncement de sourcil précéda les inquiétudes qu’elle exprima :
« As-tu d’ailleurs quelques instants pour te reposer ? T'avons-nous fait trop importuner ? Tu n'es pas mouillé, si ? »
Si son frère était trop occupé, elle n'oserait le retenir plus longtemps que nécessaire pour son ineptie ravie. Quant au reste, elle lui présenterait ses excuses les plus sincères. Elle aurait pu attendre, bien entendu, et espérait qu'il ne s'était pas retrouvé trempé.

Le départ de Shiori la fit prendre un court air penaud.
« L'avons-nous fâchée ? Elle a tant pris soin de moi avant de prendre soin d'elle que je ne sais comment la remercier. »

Ses joues se gonflèrent légèrement avant qu'elle ne reprenne. Par habitude, ses cinq doigts libres remontèrent le long de la manche d’Isao s’il n’avait pas bougé et se laissa faire, cherchant à caresser une de ses joues.

« Je te promets de ne pas rester empêcher Watanabe-sama de travailler quand tu devras déjà repartir. J’irai, si tu le désires, attendre Hiroko ou quelqu'un de la maison sur le seuil du temple, le temps que la pluie se calme. »

C’était déjà un miracle qu’elle ait réussi l’aller. Les diverses moments où elle avait failli briser son ouvrage, ainsi que l’énorme frayeur qu’elle avait eu sur la fin la retenaient de tenter le retour seule. Savait-on jamais. Se vanter d’avoir monté moults marches seule, au prix sans doute de bleus et diverses autres petites marques qui viendraient plus ou moins tard, si elles n’étaient pas déjà là, ne lui vint donc pas à l’esprit.
Peut-être parce qu’elle craignait aussi inconsciemment de se faire gronder de n’avoir pas pris connaissance de la météo avant de se mettre à ce défi complètement fou. Ou de ne pas s’être faite accompagner. Et encore. Ce n’était pas tant la gentille remontrance à venir, que l’idée d’avoir réellement pu inquiéter son aîné qui la travaillait à présent le plus.

Elle reprit son souffle avant de poursuivre :
« Accepte d’ailleurs s’il te plait mes excuses, onii-chan, pour avoir une fois encore cédé à mes caprices. J’essaierai de ne pas laisser la situation trop se reproduire... Mais me raconteras-tu au moins rapidement ta journée ?»

Impossible de promettre mieux. Elle n’était pas sûre de ne pas trahir sa parole si elle jurait de ne jamais revenir embrasser le Capricieux, ou le déranger tout simplement.

« Je ne voulais sinon t'emprunter qu’un moment, en partie pour te montrer quelque chose, mais je ne me rappelle guère où il a été posé. Quelque part ici. »
Un petit signe du menton englobant la salle s’ajouta à l’explication. Qu’elle ait eu aussi envie de distraire son adelphe et d’essayer de lui faire oublier une minute les cent tracas qu’il devait avoir en tête fut passé sous silence. Tout comme les autres raisons qui lui venaient maintenant à l’esprit, pour l’instant du moins.

Le résumé de leur rencontre, au retour de la Seikai Guji, lui arracha un nouvel air légèrement honteux. De crainte que son éphémère hotesse ne soit encore agacée, Kasumi laissa son frère réagir le premier, prête cependant à formuler de nouveaux remerciements pensés.

Sangaigusa Isao
Renge
Sangaigusa Isao
Renge
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Lun 2 Aoû - 18:28
  
UN MOT AIMABLE EST COMME UN JOUR DE PRINTEMPS


Si ce n’était pour les efforts faits envers sa sœur, Isao n’aurait pas épargné le soupir que Shiori avait osé souffler. Au moins fit-elle l’effort de sourire. En prédateur, le Jokai se nourrissait de l’affliction qu’il devinait au fond de son regard. Un sourire carnassier apparut aussi vite qu’il disparut pour abattre sa cible des glaciers éternels de son regard.

« Pour cette remarque pertinente, je vous épargnerai la colère qui m’envahit suite au ton que vous employez à mon égard, Seikai Guji. »

Isao la rabaissait à son rôle, niant l’individu qu’elle incarnait. Lui qui pourtant fanfaronnait tout le temps son nom de famille comme un si c'eût été un charme, l’appréciant plus qu’il ne voulait le laisser entendre, laissait sa jalousie et son égo piétiner ses sentiments sincères. Ce n’était pas une nouveauté. La Voix se tourna vers Kasumi.

« Nous ne sommes plus que tous les trois, en effet. » répondit-il en serrant davantage ses doigts dans ses paumes. Ensuite, il écouta attentivement son adelphe. « Je vois. »

La malfaisance étira son sourire et plissa ses yeux pervers en direction de Shiori. C’était en général dans ces instants qu’il faisait un compliment maquillé de condescendance à la Seikai Guji. Volontairement, il garda le silence quelques secondes. Rien ne vint. Tout juste hocha-t-il la tête en toute réponse lorsque la Watanabe quitta la pièce pour se changer. Si le silence continuait de clore ses lèvres, ses prunelles ne manquaient pas de dire « enfin ». Tout cette méchanceté invisible aux yeux aveugles de Kasumi s’envola lorsqu’ils n’y eut plus qu’eux deux sur les tatamis. Le Jokai ne se cacha pas, avouant sans l’ombre d’un remord :

« Je l’ai fâchée, plus précisément. Volontairement. » Il enchaîna aussitôt pour enfin répondre aux interrogations de sa sœur : « Je ne serai pas ici si j’étais plus importuné que d’habitude. Rassure-toi : tu n’es pas la seule à le faire. » Il ne pouvait s’empêcher d’être aussi salé que la sueur de ses suivants. « Je me repose en ce moment-même, à tes côtés. » souffla-t-il alors, le timbre de sa voix feutré tendre malgré ses grands airs. Un rictus mesquin vint illuminer son visage. « Que tu sois entière après le millier de marches t’accorde bien le droit de rester un peu plus longtemps ici.  » Cela l’avait bien plus inquiété que l’orage, en réalité. « Mais ne compte pas sur moi pour te conter ma journée qui est bien loin de se terminer. »

L’Élu balaya la pièce du regard pour identifier le cadeau dont sa cadette lui parlait. Shiori revint à cet instant, dans des atours qui satisfirent Isao au point de lui arracher un sourire muet. Une manière tacite de signifier que cela lui convenait ; presque n’importe quoi aurait fait l’affaire, en réalité, tant que cela ne salissait pas les tatamis d’une humidité odorante pour le maniaque qu’il incarnait. La Seikai Guji se justifia. Après avoir ressaisi la main de son adelphe pour la garder contre son giron, Isao leva légèrement le menton et soupira en haussant une épaule.

« Vous vous méprenez, Watanabe-san. Après tout ce temps sous mes ordres, êtes-vous si peu apte à décrire mes attentions. » Sa moue déforma ses traits d’un arrogant dépit. « Vous ne m’êtes d’aucune utilité malade. Aussi, j’apprécierai que vous appreniez à prendre soin de vous des mêmes attentions que celles offertes à l’égard de ma sœur. »

Ses doigts ressérèrent légèrement leur étreinte, trahissant sa mauvaise foi alors qu’il grommelait presque :

« Une fois de plus, ne vous méprenez pas. Je ne dis pas ça par sollicitude à votre égard. »

Ce mensonge était visible pour qui le connaissait bien : de par son regard fuyant. Ou encore par le léger renfoncement de ses sourcils qui lui donnaient une expression quasi enfantine, tant son déni était similaire à un gamin refusant d’admettre une bêtise.

« Je vous remercie cependant de la bienveillance faite envers ma tendre cadette. »

Il gonflait un peu le torse, comme s’il était la personne qui avait guidé et mis au sec Kasumi. Puis il se détendit, enfin, en s’asseyant sur son fessier. Une jambe pliée, l’autre relevée, il posa son bras sur son genou et exécuta un signe du menton en direction de Shiori.

« Je vous en prie, poursuivez. Que je constate de mes propres oreilles si votre jolie voix est à la hauteur du mérite que Kasumi vous accorde. »

Puis un sourire ; un énième étirement de ses lèvres féroces. Bien qu’il espérait perturber la Watanabe, il doutait y parvenir : un paradoxe émotionnel. Il souhaitait autant la voir échouer que réussir, désirait se repaître de son malheur autant qu’il espérait la contempler à la hauteur de l’estime qu’il lui portait. Il en avait oublié le présent de son adelphe, obnubilé à la fois par la douceur qu’il voulait lui vouer et l’être majestueux qu’était Shiori.

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- Méticuleux et propre, airs androgynes
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Watanabe Shiori
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Jeu 26 Aoû - 15:42
  
Quotidiennement attentive à tout ce qui se déroulait autour d’elle, Shiori s’éprit d’une légère distraction lorsque son regard clair se porta sur les mains serrées des adelphes. L’ombre d’une tendre pensée effleurait la commissure de ses lèvres encore blanchies par le froid, laissant remonter son attention jusqu’au visage fermé d’Isao. La lumière qu’elle y percevait malgré tout, quand il se tournait vers sa jeune sœur, semblait infiniment plus brillante que la colère qui l’habitait si souvent et elle se surprit à espérer l’y apercevoir plus régulièrement. Depuis qu’elle oeuvrait à ses côtés, la Seikai Guji s’était accommodée d’un caractère capricieux, muselant les premières craintes ressenties à ses débuts. La peur n’affectait plus ses échanges avec le Jokaï, mais vibrait inévitablement dans la détermination qu’elle mettait à le servir le plus justement possible, à le satisfaire. L’admiration qu’elle lui vouait lui semblait la plus commune possible mais, ne ressentait-elle pas trop de plaisir et si peu de frayeur à le côtoyer si souvent ? Une moue circonspecte maquilla ses traits un bref instant alors que ses sourcils noirs se haussaient légèrement, soumis au fil de ses pensées vagabondes.

Le tranchant glacial d’un regard coupa court à ses échappées psychiques mais loin de l’effrayer, il la laissa visiblement perplexe. Les courbes d’une bouche rosie s’arrondirent, formant un « Ôh » silencieux qu’elle camoufla hâtivement derrière le pan de sa manche. Son impassibilité manqua de se fissurer, observant confusément les deux billes froides se dérober à son intérêt. Pouvait-elle l’avoir réellement inquiété ? Un afflux sanguin déposa un léger voile abricot sur la peau veloutée de ses pommettes alors que simultanément, un fin sourire amusé creusait le pli de ses lippes.    

« Evidemment. Soyez rassuré Sangaigusa-sama, il n’y a aucune méprise. » Répondit-elle d’un ton aussi neutre et mesuré que possible, baissant le front pour se focaliser sur ses doigts croisés et se soumettre volontairement. Le moment semblait presque trop agréable pour paraître réel, et elle ne voulait aucunement lui faire ombrage en le taquinant d’avantage.

Peut-être l’aurait-elle dû. Car si l’Elu ne se privait jamais d’ordonner, la prêtresse se figea un instant en entendant sa demande.  

« Sangaigusa-sama ? » souffla-t-elle en relevant les paupières, presque certaine qu’il s’agissait d’un malentendu. Le sourire féroce qu’il lui adressait la fit rapidement changer d’opinion et elle sentit cette fois, très distinctement, le feu dévorer son masque de sagesse. « Hum. Bien, voyons voir… » Murmura-t-elle entre ses dents, cherchant à retrouver une contenance qui lui faisait défaut face à cette inattendue attention. N’y avait-il pas un présent à offrir à la place ? Elle se savait capable de conter n’importe quelle histoire sacrée devant une assemblée de fidèles, mais une centaine de paires d’yeux auraient mieux valu que l’unique qui la tenait en joue à l’instant même.  

Un long soupir s’échappa finalement de ses narines. Redressant le buste, relevant le menton, elle accrocha ses iris lilas à celles, hivernales, d’Isao. Elle s’y perdit, une fraction de seconde avant de détourner la tête et observer la puinée Sangaigusa. Elle puisa le courage nécessaire dans sa tranquillité apparente et dans cette curiosité inhérente, et se lança.

« Des nombreuses réponses d’Omoikane-sama, une en particulier est restée ancrée dans notre quotidien actuel. Rusé, afin d’attirer Amaterasu-sama hors de sa caverne, il avait rassemblé les oiseaux qui chantent la nuit et en particulier les coq dont la déesse appréciait particulièrement le chant… »

Dès cet instant, Shiori enferma ses auditeurs dans la prison ouatée de sa voix basse. Tantôt douce comme la soie précieuse, parfois chuchotante comme l’écho des gouttes au fond d’une grotte, le timbre s’atténuait pour mieux vibrer. Elle ponctuait ses paroles de gestes, illustrant gracieusement, envoûtant subtilement. Sereine, elle s’adaptait à la cécité de Kasumi, effleurant parfois son bras libre pour la plonger, elle-aussi, dans une animation différente. Son corps entier résonnait de ses histoires. Et lorsqu’enfin les récits s’achevèrent, elle se tut naturellement en expirant une dernière note profonde.

Elle n’osa pas reprendre la parole tout de suite, passant une main sur sa gorge qu’elle sentait échauffée de tant de mots prononcés. Le rideau de ces cils sombres n’osa pas se relever du point vaguement fixé sur la table.

« Sangaigusa-san ? » Appela-t-elle finalement, cherchant à dévier le sujet d’attention principal sur la véritable raison de leur présence ici. D’une main qu’elle voulait discrète, elle attrapa la sculpture et la fit glisser sur le côté de la table jusqu’à sa créatrice. Du bout des doigts et se penchant vers la concernée, elle saisit les siens à proximité après un « Puis-je ? » intimidé et les posa sur le présent pour qui elle avait bravé orage et averse. « A votre tour maintenant. »    

Codage par Libella sur Graphiorum
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Messages : 120
Âge : 32
Occupation : Haute-Prêtresse
Caste et rang : Caste Spirituelle - Seikai Guji de Chishiki
Informations : ❊ Tenue régulière composée d'un hakama mauve et d'un kosode blanc rehaussé des Kamon de sa famille et de Renge.

❊ Cheveux coiffés en chignon, serti d'une broche de perles. Seul "luxe" de sa tenue quotidienne.

❊ Taille moyenne : 1,66m

❊ Bénédiction : ヨミの道 - Yomi no michi


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