Promenons-nous dans les bois pendant que le Senbiki ōkami n'y est pas. ♫ [PV Gemmei]

Chihiro fut réveillée par les bruits de pas qu'elle reconnaissait, entendant aussi d'autres bruits, métalliques, ne laissant que peu de possibilité sur ce qui allait suivre. Elle restait dans sa position de sommeil, fixant de ses yeux écarlate la porte, unique passage vers sa pièce. Elle entendit des caisses être bougée et aussi ce qui clouait le mécanisme pour la retenir être retirée. La porte s'ouvrit et elle vit son père être là, une main tenant un ensemble de bracelet et collier lié par des chaînes, d'une main, un kimono propre de l'autre.

- Approche.

La jeune femme obéit, sachant qu'elle pourrait s'approcher assez sans que ce qui la retenait ne puisse offrir de résistance.  Elle laissa son père retirer les entraves et la dévêtir, avant de mettre le collier, ainsi que les bracelets aux coudes et aux chevilles. La chaîne partant de son coude droit allait en direction de sa nuque, celle de gauche descendait aux chevilles, les deux chaînes se croisant pour économiser une attache. Par cette composition, Chihiro ne pouvait que légèrement avancer ses mains, devant les garder proche d'elle pour saisir des objets.  Pourquoi une telle précaution ? Car son père, même s'il se doutait qu'un familier ne pouvait désobéir, restait méfiant à son égard.

Pour cacher cette entrave, qui serait digne pour une esclave d'autres temps, elle se fit enfiler un kimono violet.  

- Suis-moi et enfile les sandales à l'extérieur.

Elle continua d'obéir, venant à bouger doucement, pour ne pas faire cliqueter les entraves, comprenant que le moindre bruit suspect serait sévèrement puni et que cette sortie ne serait certainement plus autorisée. Chihiro savait que sans cette sortie, elle risquait de perdre la raison. Elle remonta les marches en bois, posant ses pieds étrangement sur certaines d'entre-elles, pour qu'elles ne grincent pas.

Le ciel avait revêtu son manteau sombre, tacheté d'étoiles qui échappaient à l'emprise des nuages. Ce fut donc à la bougie que la yokai et son père sortirent du magasin. Elle monta à l'arrière de la carriole, sachant que son père allait l'emmener dans cette forêt, un endroit qui était à bien loin de la ville. Cependant, son paternel n’était jamais rassuré, portant souvent un regard par-dessus son épaule, Chihiro devant tendre les chaînes pour éviter qu'ils ne fassent des bruits à chaque bosse ou trous sur la route, ayant une posture assez inconfortable, alors que son père ne cessait de dire après son regard derrière elle de ne pas bouger, Chihiro se contentant de le regarder avec ses yeux écarlates d'un air voulant dire « comme si je pouvais désobéir ».  

Le véhicule vint à s'arrêter, signalant que la destination était proche. Elle vit son père se tourner pour dire.  

- Quand le jour commencera à se lever, tu dois être de retour.  

Chihiro hochait de la tête positivement, venant à descendre de la carriole et courir dans les bois. Elle ne comptait pas fuir, mais profiter un maximum de cet instant hors des murs, venant à utiliser ses sens pour trouver un point d'eau et le descendre jusqu'à un petit lac, retirant son kimono pour plonger. Malgré ses entraves, elle avait trouvé une méthode pour nager comme elle le pouvait, limitant cette ivresse aux endroits où elle pouvait avoir pied ou l'avoir en trois mouvements.  
L'eau était froide, elle pouvait sentir sa morsure sur toute sa peau, mais, elle en tirait aussi un grand plaisir, comme si son corps regagnait en vitalité. Après s'être dépensée, elle se laissait doucement flotter laissant quelques parties de son corps être hors de l'eau, éclairée par la lune, qui avait daignée sortir de sa cachette.  

Combien de temps était-elle ainsi, combien de temps n'avait-elle plus été appelée par son prénom ? Elle ne saurait le dire, son enfermement avait eu partiellement raison de sa notion du temps, elle suspectait que cela faisait dix ans, mais elle n'en était pas sûre, après tout elle ne pouvait être certaine de la durée, n'ayant que la température de sa pièce où elle était enfermée comme barème.

Quand elle sentait la fraîcheur de l'eau commencer à l'engourdir, elle sortit du lac, se secouant pour faire voler les gouttelettes aux loin, les chaînes cliquetantes et faisant effrayer le gibier proche du point d'eau.  Chihiro n'avait pas spécialement un instinct de prédateur, sachant que même si elle arrivait à choper un petit gibier, au mieux elle devra se forcer à le manger, au pire elle s'empoisonnera.  La pensée de la nourriture fit gargouiller son ventre. Il était vrai qu'aujourd'hui c'était sa mère qui avait apporté la nourriture et que, pour une raison inconnue, la quantité avait été plus faible, n'assouvissant pas pleinement sa faim.  

Que devait-elle faire à présent ? Peut-être se balader, la nuit étant encore longue. Elle commença par revêtir le kimono, s'humidifiant de l'eau restant sur sa peau et servant aussi d'éponge à sa chevelure trempée.

Des deux individues, ce fut Chihiro qui perçu la présence de Gemmei en premier, le vent apportant autant l'odeur de l'équidé que celle de la sucrerie. Elle était habituée aux différentes formes du haricot rouge, qu'elle put déceler, sans aucun doute possible, qu'il y avait de la nourriture non loin. Elle se concentra sur le sens du vent et partie en courant, zigzaguant à travers les troncs d'arbre. Il ne fallut guère longtemps pour la yokaï de voir sa proie, non l'humaine ou le cheval, mais ce qui était dans la bouche de l'humaine, reconnaissant cette sucrerie. Elle n'aimait pas spécialement le sucre, mais cette préparation avait le mérite de relever un peu le goût des haricots, ce qui la faisait saliver d'envie d'en manger.

Chihiro n'était pas une chasseuse, aussi ne vint-elle pas à se cacher suffisamment, l'astre lunaire venant à la dévoiler aux yeux de la samuraï. Elle perçut la peur dans le regard de l'humaine, mais ce n'était pas cela qui focalisait son regard, mais la nourriture qui tombait, si elle ne se dépêchait pas, cela serait sur le sol et le goût serait moins bon.  

La kitsunetsuki se mit à forcer sur ses jambes, les entraves ne permettant pas de se mettre bien à quatre pattes et de pouvoir accélérer davantage. Cependant, elle put être assez rapide pour se jeter en avant, venant à grogner et laisser apparaître ses attributs de renards pour intimider, avant d'abattre ses crocs sur le yōkan. Si Gemmei avait été trop proche, elle aurait été certainement mordue au passage. Le corps de la yokaï parti ensuite en roulé-boulé sous le cheval, glissant de l'autre côté du canasson. Chihiro tenta de se rattraper, glissant un peu sur ses genoux, tachant son kimono avec l'herbe qui avait frotté contre le tissu.  La samuraï aurait pu entendre le cliquetis des chaînes si elle avait fait un peu attention.

Tout en fixant Gemmei, elle se mit à avaler la sucrerie, la faisant sauter centimètre par centimètre avec des gestes rapides de sa tête, gardant ses attributs visible et continuant de pousser des grognements, comme pour tenter de dissuader la samuraï d'être hostile à son encontre ou simplement pour dire « cette friandise est à moi ».  

Le regard quittait cependant les yeux de la cavalière pour se poser sur le sac de yōkan pendant quelque secondes. Elle réfléchissait comment voler cette nourriture, ayant bien remarqué que l'humaine était armée. Elle se doutait aussi qu'un nouvel assaut ferait peur au cheval, si celui-ci n'était pas déjà paniqué par l'apparition et l'attitude de Chihiro. Elle voulait ses friandises, cela pourrait suffire à caler sa faim. Devait-elle parler ? Elle doutait que cette humaine offre cette nourriture.

Tout doucement, elle vint à se déplacer, ses mains aux sol, le buste aussi, les attaches ne permettant pas de prendre une posture quadrupède plus adaptée, elle tournait un peu autour de Gemmei, changeant de sens quand elle était proche de l'eau, telle une louve tournant autour de sa proie, attendant le bon moment, le bon angle, pour attaquer. Chihiro essayait de comprendre de quelle main la cavalière utilisait le plus, la portée qu'elle avait, tout n'était qu'observation pour trouver un angle mort, une posture qui permettrait de s'accaparer le bien que la kitsunetsuki convoitait.

La créature vit le sac être agité, venant à stopper son mouvement, ayant le flanc gauche d'exposé à la samuraï et la main gauche restant plié en l'air, laissant voir les ongles aiguisées.  Chihiro ne quittait pas le sac des yeux, jusqu'à ce qu'il soit mit au sol , d'approchant par petite étape de quelques pas. Comme elle ne pouvait pas réellement le saisir avec ses entraves, une solution plus simple fut trouvée, referment ses dents sur le sac et faire de petits bonds en arrière, attendant d'être à trois fois la portée de Gemmei, pour poser ses fesses au sol et prendre une posture assise canine, prête à bondir en arrière si besoin. Les attributs de renard disparurent, ne voulant pas consommer trop d'énergie. Elle ouvrit le sac et se mit à manger rapidement les friandises, comme si on allait les lui voler si elle prenait trop de temps, perdant presque toute attention sur l'humaine qui avait acheté le bien qu'elle dévorait goulûment.

Chihiro ne répondit pas en entendant la demande sur le poisson, ni sur le commentaire du feu ou du froid. En étant enfermée au sous-sol du magasin, il n'était pas rare qu'elle est froid, mais en dix ans, elle s'y était habituée, ce n'était donc aucunement la fraîcheur et l'humidité de sa trempette qui allait la rendre malade.  Elle entendit la demande pour se présenter, venant à arrêter d'un coup net sa « dégustation ». Parler, se présenter des choses qu'elle faisait aussi fréquemment que cette sortie nocturne.

Elle savait parler, mais dix ans à rester quasi muette ne rendait pas cette activité plaisante, sentant à chaque fois sa gorge faire mal comme si elle avait avalé de l'eau trop chaude.  Elle entendit le samurai se présenter. Les histoires de clan ne la disaient que vaguement quelques choses, mais elle était bien trop peu instruite pour savoir par les mots qu'elle avait en face d'elle une guerrière, seul son instinct la dictait de se méfier de cette arme sur la hanche.

- Chihi ...

Elle se rappela que ses parents avaient été clairs qu'elle ne devait pas parler aux inconnues, tout comme elle ne devait pas dire de quelle famille elle appartenait.  Pourtant, elle devait se présenter.  Cela la frustrait un peu de ne pas savoir comment s'y prendre, venant à pencher un peu son corps de gauche à droite, ses mains tapotant le sol. Chihiro … Chihi … Chi, cela semblait bien sonner pour la yokai, elle se présenterait comme ça.  Elle devait à présent parler, mais faire court, d'autant que ce n'étaient pas des phrases habituelle, ce qui demandait davantage de temps de réflexion.

- Chi … mange que … nourriture dans … sac … devrait suffire.

La yokaï n'était pas à l'aise. On lui avait sans cesse répété que les autres seraient plus cruel à son égard si on savait sa vraie nature. Cela avait certainement joué sur sa considération envers les humains, mais la rendait nerveuse. Cette personne la dérangeait surtout sur cette nuit où elle pouvait pleinement se dépenser et avoir accès à un bien rare, la liberté.  Pour se calmer, elle se remit à manger les dernières friandises restantes dans le sac. En l'espace de quelques minutes, l'achat de Gemmei était dans l'estomac de la kistunetsuki.  Chihiro, n'ayant aucune manière, il y avait des miettes dans sur le sol que sur ses vêtements ou aux commissures des lèvres, une vraie sauvage.

Elle se rendit compte qu'avec sa dépense en faisant apparaître ses attributs, l'apport du sac n'avait fait que la ramener au stade de satiété initial, ce qui la frustrait un peu plus, se remettant à se balancer sur le côté et tapoter le sol, alors que son visage trahissait qu'elle hésitait sur comment se conduire. Elle n'était pas sûre que la samurai ait autre chose de mangeable. Elle pourrait se forcer à manger du poisson grillé, mais cela serait une expérience désagréable, son régime alimentaire étant façonné par sa condition de kistunetsuki.

La kistunetsuki n'avait pas spécialement de connaissance sur les significations, après tout avoir la capacité de lire et d'écrire ne voulait pas forcément dire comprendre dès l'instant de la première lecture.  Mais, il était vrai que pour tout opposant à la famille Kogumi, elle pouvait être une calamité. Chihiro ne répondit que par un hochement positif de la tête quand la question si cela signifiait « terre » fut énoncée, mémorisant cette information. Gemmei aurait pu dire « tamis », qu'elle aurait agi pareil et enregistrer la fausse information comme vraie.

Elle resta méfiante, la voyant partir, se mettant derrière le cheval par précaution, si on venait à lui jeter quelques choses, ce serait le canasson qui aurait prit en premier.  La yokaï observait l'étrange femme se mettre à bâtir un feu de camps, observant le moindre geste, le mémorisant. Elle ne savait pas pourquoi il fallait écraser l'herbe, mais cela devait être important, comme le placement des pierres, osant un peu s'approchant, tout en gardant la samurai à l'oeil, pour observer d'un peu plus prêt cet étrange assemblage.
La créature fit cependant deux pas en arrière quand les flammes commencèrent à jaillir, plissant les yeux pour ne pas se faire agresser par la lumière du foyer, le temps de s'y habituer.

Chihiro ne savait pas trop quoi répondre à ses questions. Elle aurait pu répondre qu'elle aurait faim, mais, en ayant profité d'être près du cheval, elle n'avait rien senti qui pouvait s'approcher de son alimentation de base. Cette femme n'était donc pas une personne qui pouvait la nourrir.  Quant à son apparence, elle n'avait pas vraiment fait attention, étant bien plus à l'écoute de son corps intérieur. Tant qu'elle pouvait bouger, mordre et courir, peu lui importait d'être maigre aux yeux des humains.

La kitsunetsuki montra un peu les crocs en entendant la personne se mettre à demander à nouveau si elle voulait du poisson, elle n'en voulait pas, cela la faisait mal au ventre. Elle n'aimait pas tellement cette impression que l'on cherchait à l'appâter.  Elle se mit à prendre une posture défensive, ses jambes prête à se tendre, en voyant le bâton, il ne fallait pas être spécialement intelligent pour comprendre que le bout pointu pouvait blesser.  Mais cette méfiance s'estompait en voyant la samurai se diriger vers l'eau et sembler chercher quelques chose à planter dans l'eau, elle était suffisamment futée pour comprendre que cet outil comptait être utilisé pour pêcher.

Quand la question sur les bruits des chaînes tomba, elle fit un bond sur le côté, les bouts de métaux cliquetant à nouveau. Chihiro émettait un grognement. Son visage montrait que l'attitude qu'elle entreprenait était davantage un geste de crainte. Il ne fallait pas que l'on sache qu'elle portait des chaînes. Elle réfléchissait, comment pouvait-elle faire taire cette humaine ? L'attaquer ? Non, cela serait prendre le risque de se faire blesser. Attaquer le cheval ? Cela ne résoudrait pas le problème. Elle réfléchissait et cela se voyait à ses intermittences où elle ne grognait plus, ainsi qu'au geste de ses yeux, balayant l'espace à la recherche d'une solution.  

Puis elle eut une idée, observant l'eau.  Contrairement à Gemmei, elle voyait bien mieux. Elle se mit à s'approcher de l'eau, mouillant le devant de son kimono, observant l'eau. D'un coup, ses jambes se mirent à se tendre, fonçant comme un missile dans l'eau, formant une éclaboussure importante. Chihiro ressortie de l'eau cinq secondes plus tard, un poisson entre ses dents, le jetant d'un mouvement de tête au pied de la samurai.  Nul doute qu'en sortant, dégoulinante ainsi d'eau avec le poisson en bouche, nombre de paysans auraient prit leurs jambes à leurs cous, croyant voir une entité malfaisante. Elle crachait au sol ce que ses crocs avaient pu arracher sur la proie.

- Prendre poisson … pas question cliquotis ... peut chercher d'autres ... si pas assez.

Chihiro prit un peu de distance, trois mètres. Elle avait toujours le haut du corps près du sol, ne pouvant guère avoir une autre posture avec ses entraves. Ce qu'elle ne se rendit pas compte, c'est que le tissu imbibé d'eau et lourd, offrait un possible réponse, moulant le corps de la yokaï. De son côté, Chihiro se disait que la tenue humide était bien pratique, n'entendant pas le bruit métallique, bien que cela l'alourdissait de façon conséquente, la rendant moins vive.

Chihiro plissait des yeux en entendant que la femme refusait le poisson qu'elle avait cherché. Elle écoutait les propose de Gemmei, ne comprenant pas tellement pourquoi elle arborait un sourire navré, percevant sur le visage le sentiment, mais ne comprenant pas pourquoi elle refusait de toucher un animal mort. Sa logique était basique, il y avait des proies et des prédateurs, les proies se faisaient manger par les prédateurs, point. Elle eut un petit sourire carnassier en voyant cette guerrière avoir du mal avec ses mouvements, se disant que la posture bipède était bien plus contraignante avec des vêtements trempés, mémorisant ce détail pour ne jamais avoir cette posture faible.  

La créature profitait que la femme s'éloigne du poisson pour le saisir à nouveau avec ses dents, venant à le balader un peu.  Elle eut un sursaut en entendant l'éternuement, venant à bondir d'un bon mètre en grognant, entendant Gemmei rigoler, comprenant en la voyant qu'elle était sans doute malade. Pendant que l'humaine proposait que cela soit Chihiro qui pose des questions, cette dernière s'approchait d'un buisson et vint à jeter dans l'obscurité le poisson, atterrissant assez loin pour qu'un autre prédateur nocturne puisse l'emporter.  

Chihiro s'approcha avec précaution du feu, venant à poser son flanc droit sur le sol et tenter de se rouler en boule, gardant la tête vers l'humaine, la position désirée fut rapidement atteinte, démontrant une habitude, même avec ses entraves.

- Cliquotis ... pas répondre ... autres répondre... si je peux.   Poser question … voir griffure … sur œil … avoir défendu territoire ?

La tête de la kistunetsuki se penchait sur le côté. Elle cherchait à comprendre d'où venant cette blessure, sans arrière-pensée, sans trouver cela étrange. Après tout, il arrivait que lors de ses balades nocturnes, elle doit se battre contre d'autres prédateurs. Son manque de notion du bien et du mal la rendait imperméable à la notion de subtilité dans les questions, tout comme elle n'avait pas spécialement de notion d'honneur ou de fierté, cela restait des trucs humains.

Si Chihiro s'était installé près du feu, c'est en sentant la chaleur, comprenant que si l'humaine malade s'en approchait, c'était pour aller mieux. De plus, la chaleur qui se dégageait était très plaisant à ressentir.