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Sam 24 Oct - 18:48
Introduction : asahiodori matsuri
La première lanterne est allumée.
La nuit céruléenne vient à peine de poser son voile sombre sur la douce chaleur dégagée depuis le papier de riz. Partout ailleurs on enflamme des braseros, on chante déjà, on exécute quelques pas de danse en déplaçant sa roulotte de calamar séché. Les musiciens pénètrent dans une grande cage en bois, pas si pas spacieuse pour ses invités, et s’y enferment. Surgissant de nulle part, courant comme des assaillants, quelques êtres hurlent « Yatto-sa ! » en s’élançant sur des enfants qui crient tant de peur que de d’excitation. « Yatto-sa ! » crie un autre homme dont l’arête du nez a été blanchie et le contour des yeux peint d’un rouge incarnat. Ils sont vite rejoints par d’autres figurants féminins cette fois-ci. Nul hakama sur ces dernières ni même de motifs à carreaux bleus et blancs ; leurs yukatas sont hâlés comme la terre. Leurs kasa en paille ressemblent à des vagues parcourant leur chevelure fermement attachée : pas une mèche n’oserait glisser hors de ses épingles.
Aucun habitant de la capitale n’ignore ce que représente le vingt-septième jour du neuvième mois de l’année. Il est coutume de recevoir du doburoku, un vin de riz bon marché, en mémoire du premier Empereur qui le distribua lui-même à ses sujets pour célébrer l’achèvement du palais impérial ; voilà déjà une bonne raison de s’approcher des danseurs surnommés Ahōni, les fous, en raison de leurs danses frénétiques pour honorer Ugajin. Au fil des siècles le asahiodori matsuri a revêtu bien des significations. Puisque le doburoku coule à flot chaque année, autant remercier son Kami tutélaire en priant ses faveurs pour les prochaines moissons !
Le taiko débute de rythmer la mélodie des flûtes. Vient ensuite le shamisen et les premiers danseurs masculins tournent autour des musiciens enfermés. Ils entament la première des dix-neuf danses qui seront performées cette nuit ; à eux se joindront tout citadin qui le voudra, bien que la majorité s’endormira en les regardant d’un sourire amusé. La seconde danse sera pour les femmes, la troisième pour les personnes âgées, la quatrième pour les enfants et dès lors toutes les autres réuniront individus de tous âges et de tous genres jusqu’au bout de la nuit.
Lorsque la vingtième lanterne sera allumée, Amaterasu débutera l'ascension du soleil et avec lui, la fin de ce festival.
Informations hors jeu
Cet événement n’a pas pour but d’être narratif ou de mettre en place l’intrigue : considérez le plutôt comme une célébration des 1 mois du forum qui vous permettra de rencontrer d’autres personnages. Il se terminera de lui-même soit parce que tous les joueurs seront partis, soit parce que l’événement se sera essoufflé (auquel cas le staff le clôturera).
- Voir où se passe le festival à la capitale:
En terme de jeu
• L'événement prend place à ce qui pourrait être traduit sur notre calendrier le 27 octobre à 17 heures.
• Vous pouvez toujours demander l’intervention d’un MJ en cas d’ennui ou de piquant (ici).
• Il est tout à fait possible de sortir du topic de groupe pour jouer en PV si vous le souhaitez.
Règles à suivre
• Le maximum de mots par post est de 500. Il n’y a pas de minimum. Nous serons intransigeants sur cette règle ; bien sûr, pour 4 ou 10 mots de plus nous ne vous dirons rien.
• Le tour de jeu sera par ordre d’arrivée de chacun. Bien sûr, tout le monde peut s’insérer en cours de route.
• Toute personne ne répondant pas sous 48h peut voir son tour sauter. Communiquez entre vous de vos disponibilités, retards, etc. Si votre tour a été passé, vous pouvez bien sûr répondre au suivant.
• Signifiez bien vos départs du topic en bas de votre post.
• Faites de même pour résumer les actions de votre post sous balises spoiler afin que tout le monde puisse avoir un résumé rapide sans avoir à relire quatre pages.
Messages : 429
Caste et rang : Premiers Kami de l'Univers
Invité
Invité
Dim 25 Oct - 9:54
Un peu plus de quatre ans ont vu Kazami découvrir chaque recoin de Kōgoten, tantôt par les airs, tantôt en foulant sa terre comme tous ces humains qui la rendent si curieuse. Pourtant, en cette nuit singulière où la Grue vient à contredire ses propres règles, c'est bien la première fois qu'elle met les pattes dans la capitale.
Tout ça n'est qu'un concours de circonstances dont les détails importent peu. Un client payant bien mieux que de coutume pour la forcer à prendre ce risque, la promesse de plusieurs jours, peut-être même semaines, sans se questionner sur l'éventualité d'une famine.
Prendre sur soi est parfois récompensé. Alors que Kazami se reproche son retard, songeant à ce que Sora doit être livré à lui-même et susceptible de s'attirer des ennuis, encore une fois, c'est comme si un monde tout entier lui ouvre soudain les bras.
Perdue dans les rues les plus éloignées du Palais dont elle n'oserait approcher, un petit univers de fête, de sons, d'odeurs et de mouvements vient l'accueillir et l'hypnotiser. Et puis que "curiosité" pourrait-être son second prénom, Kazami n'hésite pas une seconde avant de se plonger dans la foule. Ses sens sont agressés, caressés, perturbés. Une sorte de transe dans laquelle, les pieds bien sur terre, elle veut bien se plonger. Elle le fait allègrement, le sourire aux lèvres et le rose aux joues, gardant tout de même son chapeau sur la tête au cas où elle s'oublierait un instant et laisserait apparaître quelques traits trop singuliers aux yeux de tous ces humains.
Tout est beau. Hypnotisée, attirée par tout ce que ses sens trop éveillés lui hurlent à l'esprit, elle ne sait où donner de la tête. On pourrait la croire déjà ivre alors qu'elle n'a rien avalé, tant elle part, d'un côté, de l'autre, sans pouvoir se décider. De la nourriture ! De la musique ! Et cette danse, comment s'exécute-t-elle, exactement ? Si seulement elle pouvait voler au dessus de la troupe pour y voir un peu mieux…
L'oiseau tente de reproduire la danse, de manière plus ou moins heureuse, lorsqu'elle vient bousculer une roulotte de nourriture dont elle ne parvient pas à décrypter la nature. Quelle qu'elle soit, cela semble terriblement délicieux pour celle qui, à nouveau, n'a rien avalé depuis la veille. Les aléas d'une vie comme la sienne. Riche en découvertes, pauvre en nutriments. "Oh !" S'exclame-t-elle d'une voix suraiguë. "Pardonnez moi !" D'un geste vif, elle parvient à rattraper une coupelle de bois pleine de cette nourriture séchée. "Je … je …" C'est qu'elle salive déjà. Mais rien n'est jamais gratuit, n'est-ce pas ? Les joues roses, elle continue de buter sur les mots. "J- J'ai faim ?" Maladroite, mais aussi peu discrète, Kazami ne réalise même pas qu'elle a presque crié ces mots.
Tout ça n'est qu'un concours de circonstances dont les détails importent peu. Un client payant bien mieux que de coutume pour la forcer à prendre ce risque, la promesse de plusieurs jours, peut-être même semaines, sans se questionner sur l'éventualité d'une famine.
Prendre sur soi est parfois récompensé. Alors que Kazami se reproche son retard, songeant à ce que Sora doit être livré à lui-même et susceptible de s'attirer des ennuis, encore une fois, c'est comme si un monde tout entier lui ouvre soudain les bras.
Perdue dans les rues les plus éloignées du Palais dont elle n'oserait approcher, un petit univers de fête, de sons, d'odeurs et de mouvements vient l'accueillir et l'hypnotiser. Et puis que "curiosité" pourrait-être son second prénom, Kazami n'hésite pas une seconde avant de se plonger dans la foule. Ses sens sont agressés, caressés, perturbés. Une sorte de transe dans laquelle, les pieds bien sur terre, elle veut bien se plonger. Elle le fait allègrement, le sourire aux lèvres et le rose aux joues, gardant tout de même son chapeau sur la tête au cas où elle s'oublierait un instant et laisserait apparaître quelques traits trop singuliers aux yeux de tous ces humains.
Tout est beau. Hypnotisée, attirée par tout ce que ses sens trop éveillés lui hurlent à l'esprit, elle ne sait où donner de la tête. On pourrait la croire déjà ivre alors qu'elle n'a rien avalé, tant elle part, d'un côté, de l'autre, sans pouvoir se décider. De la nourriture ! De la musique ! Et cette danse, comment s'exécute-t-elle, exactement ? Si seulement elle pouvait voler au dessus de la troupe pour y voir un peu mieux…
L'oiseau tente de reproduire la danse, de manière plus ou moins heureuse, lorsqu'elle vient bousculer une roulotte de nourriture dont elle ne parvient pas à décrypter la nature. Quelle qu'elle soit, cela semble terriblement délicieux pour celle qui, à nouveau, n'a rien avalé depuis la veille. Les aléas d'une vie comme la sienne. Riche en découvertes, pauvre en nutriments. "Oh !" S'exclame-t-elle d'une voix suraiguë. "Pardonnez moi !" D'un geste vif, elle parvient à rattraper une coupelle de bois pleine de cette nourriture séchée. "Je … je …" C'est qu'elle salive déjà. Mais rien n'est jamais gratuit, n'est-ce pas ? Les joues roses, elle continue de buter sur les mots. "J- J'ai faim ?" Maladroite, mais aussi peu discrète, Kazami ne réalise même pas qu'elle a presque crié ces mots.
- Spoiler:
- Kazami était dans le coin pour affaires, pour la première fois de sa vie. Elle découvre le festival - c'est son premier d'aussi près - et ne sait pas où donner de la tête. Elle essaie de comprendre ce qui se passe, de danser un peu, puis finit par bousculer une roulotte dont elle fait presque tomber une partie de la marchandise qu'elle rattrape de justesse. Avant de crier sans s'en rendre compte qu'elle a faim.
Dim 25 Oct - 18:47
Juste avant leur arrivée aux abords des côtes du domaine des chrysanthèmes, après trois jours de mer, les servantes de la conseillère s’étaient hâtées de l’apprêter pour le festival. Hibiki avait insisté pour des apparats simples afin de se mouvoir facilement : elle souhaitait danser. Revêtant malgré un furisode aux étoffes luxueuses, nul doute n’était possible quant à son rang. Aux motifs de lys se mêlaient des camélias ; la passation d’une fleur à une autre pour le changement de l’été au printemps. Ses cheveux laissés amples ne manquaient pas de sophistication pour autant avec un mage allongé et épinglé de bijoux joliment ouvragés.
Il y eut encore de longues minutes à voguer sur les fleuves de la ville. Kazuo et Minoru était en tête de ce petit cortège. Hibiki s’était retrouvée dans le barque juste derrière : les regards oppressants de ses rivales n’en firent que plus glacés.
Au loin la conseillère put observer la première lanterne s’allumer ; son visage s’illumina d’un sourire quasi imperceptible. Le son des taikos parvint enfin à ses oreilles. Il fut difficile pour la jeune femme de discerner les chants malgré tout elle commençait à les entendre. Ce fut avec un enthousiasme contenu que l’impériale descendit de sa barque aux abords du festival : ils étaient tout proche de la foule. Ses yeux cherchaient les danseurs néanmoins Hibiki était encore trop éloignée, et trop petite, pour parvenir à les voir.
Soudain, un bruit sourd se fit entendre. La conseillère manqua de sursauter, se retournant vivement cependant vers une roulotte dans laquelle s’était heurtée une jeune inconnue à la coupe androgyne. La tenue et les mots criés ne firent pas hésiter la conseillère sur l’état financier de l’étrangère. Avant que le propriétaire de la nourriture ne puisse réagir, Hibiki leva sa main. Sa prestance naturelle suffit à attirer le regard de l’homme, à moins que ce ne soit les héraldiques des Kougen sur ses épaules.
« Pour mon amie. » déclara-t-elle en posant un dou sur le comptoir de la roulotte. Puis elle se tourna vers la dénommée « amie » qu’elle ne connaissait pas en esquissant un demi-sourire. Ses yeux exprimaient bien plus de gentillesse que n’y parvenaient ses lèvres. Elle tendit sa paume vers le ciel qu’elle éleva légèrement. « Je vous en prie. » ajouta-t-elle pour l’inviter à manger ce qu’elle avait en main. Elle s’inclina ensuite très légèrement, courbant à peine les épaules en inclinant peu le visage. « Je me nomme Kougen Hibiki. » Se redressant elle demanda : « À qui ai-je l’honneur ? »
Il y eut encore de longues minutes à voguer sur les fleuves de la ville. Kazuo et Minoru était en tête de ce petit cortège. Hibiki s’était retrouvée dans le barque juste derrière : les regards oppressants de ses rivales n’en firent que plus glacés.
Au loin la conseillère put observer la première lanterne s’allumer ; son visage s’illumina d’un sourire quasi imperceptible. Le son des taikos parvint enfin à ses oreilles. Il fut difficile pour la jeune femme de discerner les chants malgré tout elle commençait à les entendre. Ce fut avec un enthousiasme contenu que l’impériale descendit de sa barque aux abords du festival : ils étaient tout proche de la foule. Ses yeux cherchaient les danseurs néanmoins Hibiki était encore trop éloignée, et trop petite, pour parvenir à les voir.
Soudain, un bruit sourd se fit entendre. La conseillère manqua de sursauter, se retournant vivement cependant vers une roulotte dans laquelle s’était heurtée une jeune inconnue à la coupe androgyne. La tenue et les mots criés ne firent pas hésiter la conseillère sur l’état financier de l’étrangère. Avant que le propriétaire de la nourriture ne puisse réagir, Hibiki leva sa main. Sa prestance naturelle suffit à attirer le regard de l’homme, à moins que ce ne soit les héraldiques des Kougen sur ses épaules.
« Pour mon amie. » déclara-t-elle en posant un dou sur le comptoir de la roulotte. Puis elle se tourna vers la dénommée « amie » qu’elle ne connaissait pas en esquissant un demi-sourire. Ses yeux exprimaient bien plus de gentillesse que n’y parvenaient ses lèvres. Elle tendit sa paume vers le ciel qu’elle éleva légèrement. « Je vous en prie. » ajouta-t-elle pour l’inviter à manger ce qu’elle avait en main. Elle s’inclina ensuite très légèrement, courbant à peine les épaules en inclinant peu le visage. « Je me nomme Kougen Hibiki. » Se redressant elle demanda : « À qui ai-je l’honneur ? »
- Spoiler:
- Hibiki débarque après 3 jours de mer et un peu plus encore de voyage jusqu'au festival. Elle suit Kazuo et Minoru avec qui elle a fait la route ; ainsi que les quelques courtisanes qui se sont greffées au cortège par jalousie. Hibiki tente de les ignorer et n'a qu'une idée : aller danser. Avant cela elle perçoit Kazami se buter dans la roulotte. Elle paie la nourriture qu'elle tient et la lui offre généreusement, se présente, et demande son nom.
Messages : 485
Âge : 22 ans
Occupation : Dame du Camélia
Caste et rang : Samurai - Dame Tsubaki
Informations : • Pas très grande, mesure 1m63
• A toujours l'air mélancolique
• Porte le mon des Kougen, celui de la famille impériale et celui des Tetsuko sur ses vêtements
• Ne se sépare jamais de la médaille de son grand-père
• Mariée à Tetsuko Kazuo
Dim 25 Oct - 20:23
Un caprice ou une folie, voilà ce que cela était.
Las de partager la veille de Seigneur Lune sur le domaine nocturne délaissée de sa sœur, malgré la trouvaille d’une inopportune partenaire de peine qui lui avait offert des gardes plus douces, sa décision avait été prise très tôt. Peu de fois, sinon jamais avait-on entendu que le Daimyo du Camélia ne se déplace lui-même pour rendre hommage au festival de l’asahiodori matsuri, même une décade plus tôt, alors que son nom était en gloire dans tout l’Empire. Mais il avait décidé, peut être poussé par une voix amie l’y invitant, qu’on l’y verrait cette année, attiré par les histoires narrant la vigueur des danses qui s’y produisaient et la joie de ceux qui les exécutaient. Festival de reconnaissance, il ne se sentait redevable de personne pour arriver à sa décision, pourtant le vit-t-on poser pied à terre depuis les pontons des voies fluviales de la capitale.
Impossible cependant pour lui d’imaginer pouvoir voguer seul comme il l’aurait souhaité de prime abord. Son Conseil l’avait imploré - obligé - de se voir accompagné d’une escorte digne de le représenter. Ainsi et à force de négociations accueillies par Kazuo d’une froideur polaire, il avait concédé la présence de l’intégralité de son Shichizen à ses côtés, ainsi que de son frère et porte-parole, Minoru. Ce qu’il n’eut point prévu néanmoins, fut que son hatamoto ne puisse pas non plus se débarrasser de sa propre suite. Des papillons voletant autour de son cadet, courtisanes de renom issues des quatre coins du Kōgoten, ainsi que leurs servants et servantes qui les apprêtaient pour briller de milles feux selon les règles de l’art du paraître. Finalement, le voyage solitaire désiré s’était transformé en périple et c’est en grande pompe que l’immense tekkōsen des Tetsuko avait quitté Kanshō.
Bien loin d’exprimer pleinement les maux de son coeur, le bushi n’était pas pour autant un fin cachotier de ses humeurs. Son pas franc, sa mine fermée et l’ombre sur ses traits trahissaient chacun de sa contrariété à qui savait lire un minimum les attitudes. Précédant une escorte non désirée, suivit dans le solennel de sa garde prétorienne et d’un frère plus gêné que quiconque, on aurait pu entendre son grommellement à travers ses expirations véhémentes. Rien de la merveille de précision de ses atours n’aurait pu non plus adoucir le caractère tranchant qu’il exposait : Ni de son faste jumbaori clanique criant la fierté des Tsubaki, ni les liserés d’or se partageant au carmin de son hakama. Son visage couturé de cicatrice n’évoquait plus que l’image d’un guerrier courroucé. Ainsi et lorsqu’ils parvinrent en lieu et place de la fête, l’oreille attentive aura décelé sans effort le malaise que le titan laissa planer, une note ratant et le rythme des percussions chancelant durant un instant d’adaptation certain.
Pour autant, une scène se joua sous le regard doré du géant qui adoucit légèrement son expression. Celle de l’offre innocente d’un met par l’une des courtisanes de son frère à une étrangère.
Las de partager la veille de Seigneur Lune sur le domaine nocturne délaissée de sa sœur, malgré la trouvaille d’une inopportune partenaire de peine qui lui avait offert des gardes plus douces, sa décision avait été prise très tôt. Peu de fois, sinon jamais avait-on entendu que le Daimyo du Camélia ne se déplace lui-même pour rendre hommage au festival de l’asahiodori matsuri, même une décade plus tôt, alors que son nom était en gloire dans tout l’Empire. Mais il avait décidé, peut être poussé par une voix amie l’y invitant, qu’on l’y verrait cette année, attiré par les histoires narrant la vigueur des danses qui s’y produisaient et la joie de ceux qui les exécutaient. Festival de reconnaissance, il ne se sentait redevable de personne pour arriver à sa décision, pourtant le vit-t-on poser pied à terre depuis les pontons des voies fluviales de la capitale.
Impossible cependant pour lui d’imaginer pouvoir voguer seul comme il l’aurait souhaité de prime abord. Son Conseil l’avait imploré - obligé - de se voir accompagné d’une escorte digne de le représenter. Ainsi et à force de négociations accueillies par Kazuo d’une froideur polaire, il avait concédé la présence de l’intégralité de son Shichizen à ses côtés, ainsi que de son frère et porte-parole, Minoru. Ce qu’il n’eut point prévu néanmoins, fut que son hatamoto ne puisse pas non plus se débarrasser de sa propre suite. Des papillons voletant autour de son cadet, courtisanes de renom issues des quatre coins du Kōgoten, ainsi que leurs servants et servantes qui les apprêtaient pour briller de milles feux selon les règles de l’art du paraître. Finalement, le voyage solitaire désiré s’était transformé en périple et c’est en grande pompe que l’immense tekkōsen des Tetsuko avait quitté Kanshō.
Bien loin d’exprimer pleinement les maux de son coeur, le bushi n’était pas pour autant un fin cachotier de ses humeurs. Son pas franc, sa mine fermée et l’ombre sur ses traits trahissaient chacun de sa contrariété à qui savait lire un minimum les attitudes. Précédant une escorte non désirée, suivit dans le solennel de sa garde prétorienne et d’un frère plus gêné que quiconque, on aurait pu entendre son grommellement à travers ses expirations véhémentes. Rien de la merveille de précision de ses atours n’aurait pu non plus adoucir le caractère tranchant qu’il exposait : Ni de son faste jumbaori clanique criant la fierté des Tsubaki, ni les liserés d’or se partageant au carmin de son hakama. Son visage couturé de cicatrice n’évoquait plus que l’image d’un guerrier courroucé. Ainsi et lorsqu’ils parvinrent en lieu et place de la fête, l’oreille attentive aura décelé sans effort le malaise que le titan laissa planer, une note ratant et le rythme des percussions chancelant durant un instant d’adaptation certain.
Pour autant, une scène se joua sous le regard doré du géant qui adoucit légèrement son expression. Celle de l’offre innocente d’un met par l’une des courtisanes de son frère à une étrangère.
- Spoiler:
- Le Daimyo des Tsubaki s'est exceptionnellement déplacé pour l'asahiodori matsuri de cette année, une première dans sa vie et dont le vœu était de s'alléger les esprits. Cependant, un maître de clan ne pourrait espérer voyager seul et c'est bien trop accompagné à son goût que Kazuo pénètre la capitale. Ainsi, le Daimyo bougonnant assiste à ce qu'il était venu voir, mais le coeur n'y est pas vraiment, malgré ce qui se joue sous ses yeux.
Messages : 201
Âge : 41
Caste et rang : Daimyo du clan Tsubaki
Informations : • Très grand, mesure 2m15
• Parait pensif en toute circonstance
• Porte cinq mon sur l'ensemble de ses atours
• Couvre ses mains de bandages la plupart du temps
~Path of duty~
Invité
Invité
Dim 25 Oct - 22:33
L'asahiodori matsuri assaillissait ses sens avec la violence de ses mille couleurs dansantes. Les tambours joyeux ponctuaient ses pas alors que son nez la guidait vers de délicieuses effluves qui ne manquaient pas de lui rappeler qu'elle avait l'estomac désespérément vide -c'était en réalité une constante, chez elle, et un vrai mystère pour ses proches. Elle ne savait où donner de la tête : les danseurs étaient somptueux et dégageaient une énergie si chaleureuse qu'elle devait réprimer une envie dérangeante de venir s'élancée gaiement à leurs côtés. Elle avait cependant promis à Kurogane de ne pas salir son tout nouveau kimono, une pièce simple mais -à son grand malheur- de couleur très claire. Sa chevelure immaculée se serait sans doute confondue dedans, si elle n'était retenue en une savante -mais sobre- coiffure qui la maintenait au dessus de sa nuque. Son masque canin allongé et rehaussé de rouge ne jurait pas parmi les visiteurs du festival, et lui permettait de garder un anonymat tout relatif. Au moins ses yeux n'étaient que difficilement visibles.
Tirant sur la manche d'Akiji, elle pointait du doigt mille et un étales aux produits variés et aux senteurs rafraîchissantes. Devait-elle le préciser ? C'était son tout premier festival, et si la foule et le bruit l'intimidant, la présence réconfortante de son humain à ses côtés représentait la seule protection dont elle avait besoin. Elle tourna une nouvelle fois son regard vers lui pour lui designer du bout d'une de ses brochettes de viande accumulée au cours de leurs déambulations un détail anodin qui avait attiré son attention avant de remarquer... Eh bien, son absence. Elle cilla. Il était pourtant là il y avait un instant. Elle repoussa la panique au fin fond de son être alors que la foule se faisait plus bruyante et plus envahissante que jamais. La musique agressait son ouïe fine, et les savoureuses odeurs l'empêchaient de capter la fragrance si particulière à ses yeux de son partenaire. Ses pas se firent pressés alors que ses yeux survolaient la scène avec une inquisition aux lueurs de désespoir.
Elle se rendit finalement à l'évidence : elle l'avait perdu.
Alors qu'elle poussait un long soupir -elle avait pourtant été si excitée d'aller au festival à ses côtés- son regard accrocha une haute silhouette aux allures moroses. Son expression jurait tellement avec le décor enjoué que les pas de Ran la dirigèrent malgré elle vers le grand humain. Elle connaissait désormais plusieurs remèdes à la tristesse, mais un seul qui lui était pour le moment à portée de main -l'idée de faire un câlin réconfortant à un inconnu lui paraissait embarrassant, même pour elle.
« Vous voulez des boulettes de viande ? » demande-t-elle avec la plus grande candeur du monde tout en levant ses grands yeux noirs vers lui. Peut-être que lui aussi, il avait perdu quelqu'un dans la foule goulue. « Vous avez l'air d'avoir besoin de boulettes de viande » décida-t-elle sans attendre sa réponse avant de lui tendre un de ses mets sacrés d'un air solonnel.
Si elle remarqua la soudaine raideur des hommes qui accompagnaient le triste personnage, Ran n'en laissa rien paraître.
Tirant sur la manche d'Akiji, elle pointait du doigt mille et un étales aux produits variés et aux senteurs rafraîchissantes. Devait-elle le préciser ? C'était son tout premier festival, et si la foule et le bruit l'intimidant, la présence réconfortante de son humain à ses côtés représentait la seule protection dont elle avait besoin. Elle tourna une nouvelle fois son regard vers lui pour lui designer du bout d'une de ses brochettes de viande accumulée au cours de leurs déambulations un détail anodin qui avait attiré son attention avant de remarquer... Eh bien, son absence. Elle cilla. Il était pourtant là il y avait un instant. Elle repoussa la panique au fin fond de son être alors que la foule se faisait plus bruyante et plus envahissante que jamais. La musique agressait son ouïe fine, et les savoureuses odeurs l'empêchaient de capter la fragrance si particulière à ses yeux de son partenaire. Ses pas se firent pressés alors que ses yeux survolaient la scène avec une inquisition aux lueurs de désespoir.
Elle se rendit finalement à l'évidence : elle l'avait perdu.
Alors qu'elle poussait un long soupir -elle avait pourtant été si excitée d'aller au festival à ses côtés- son regard accrocha une haute silhouette aux allures moroses. Son expression jurait tellement avec le décor enjoué que les pas de Ran la dirigèrent malgré elle vers le grand humain. Elle connaissait désormais plusieurs remèdes à la tristesse, mais un seul qui lui était pour le moment à portée de main -l'idée de faire un câlin réconfortant à un inconnu lui paraissait embarrassant, même pour elle.
« Vous voulez des boulettes de viande ? » demande-t-elle avec la plus grande candeur du monde tout en levant ses grands yeux noirs vers lui. Peut-être que lui aussi, il avait perdu quelqu'un dans la foule goulue. « Vous avez l'air d'avoir besoin de boulettes de viande » décida-t-elle sans attendre sa réponse avant de lui tendre un de ses mets sacrés d'un air solonnel.
Si elle remarqua la soudaine raideur des hommes qui accompagnaient le triste personnage, Ran n'en laissa rien paraître.
- résumé:
- • Ran erre dans le festival en compagnie d'Akiji, qu'elle fini par perdre
• Elle commence à paniquer, part à sa recherche et fini par remarquer Kazuo qui a l'air tout triste
• Comme voir quelqu'un triste la rend triste aussi, elle va lui proposer des boulettes de viande, inconsciente de son rang, de l'étiquette ou de ses gardes qui sont désormais focalisés sur elle
Jeu 29 Oct - 17:03
♬♪♫
- Kanpai !
Les coupelles de sake se levèrent en coeur unissant les voix autour d'un seul mot unanimement scandé, scellant la promesse d'une joyeuse soirée.
Enchanté par l'ambiance festive, le Furi porta sans plus attendre l'alcool à ses lèvres. Le doux breuvage coula dans sa gorge, réchauffant agréablement son corps et son coeur.
Pour rien au monde Jiyuu n'aurait manqué le festival de vin de riz !
- Oy Hazure* san ! D'où viens-tu ?
Un de ses camarade venait de bruyamment l'interpeller.
- Goufuka répondit-il sobrement
Le furi tendis la main afin d'opérer un nouveau service quand un détail non loin capta son attention.
Infime et subtile... éclat lunaire dans la pénombre.
Hagard, elle louvoie avec incertitude, sa silhouette menue emprunte d'une aura particulière éclipsée par le commun des mortel.
Les lampions oscillent doucement sous la brise automnale, au loin quelques furin* chantent et sussurrent, tel un ultime indice.
- Oy ! ... Oy Hazure san !
Les voix combinée de ses camarades le ramenèrent bientôt à la réalité.
- Aaah gomen... répondit-il
Sa phrase sembla se suspendre tendis qu'il scrutait une nouvelle fois la foule en vain.
Achevant le service, il leva une dernière fois sa coupelle avant d'en avaler prestement le contenu et de se lancer la poursuite de ce mirage.
Il déambula longuement, ses iris d'argent parcourant sans relâche les remous de la foule.
Cette personne n'était surement pas humaine et plus encore, elle paraissait perdue, peut-être avait-elle besoin d'aide... il fallait qu'il en ai le coeur net !
Soudain des éclats de voix accompagné d'un mouvement de foule un peu en marge de la fête.
Sans hésité il s'y dirigea à grandes enjambées, se frayant un passage au travers de la masse grouillante qui se pressait déjà tout autour.
Cette sensation qui l'avait saisit à la gorge plus tôt lui revint plus poignante encore à mesure qu'il s'approchait.
C'est alors qu'il l'aperçu, frêle et pâle silhouette dans l'ombre austère d'un colosse. Ce dernier était aussi richement vêtu qu'escorté : ses gardes qui voyaient d'un mauvais oeil cette approche inconnue avaient déjà fait corps autour de leur chef, prêt à dégainer. Tous arboraient le rouge menaçant des Tsubaki... ce qui n'augurait rien de bon pour la pauvre créature.
Le silence se fit, plus pesant que jamais, parcouru par les multiples murmures et chuchotements de la foule qui encerclait la scène.
Haut dans le ciel la brise sereine s'était muée en un souffle impérieux qui vint secouer la cîmes des grands arbres.
Il fallait agir... maintenant !
Ecartant les derniers badauds qui lui faisait obstacle, le furi osa s'avancer au coeur de l'action, et comme pour faire écho à son entrée, une bourrasque soudaine s'abattit sur la scène, balayant les couvre-chefs pour mieux soulever les coiffures trop rangées et gonfler capes et pelisses.
Jiyuu sourit, impassible
- Dore dore*, te voilà enfin... imouto* s'exclama-t'il à l'adresse de la silhouette qui lui tournait le dos.
Son regard souligné de rouge se porta sur cet homme aussi haut que massif. Le vif-argent de ses iris heurta sans ménagement l'or inquisiteur de ses consoeurs.
- Ano gomenasai, ma soeur et moi nous sommes perdues de vue dans la foule...
Il s'avance avec nonchalance, appose une main rassurante sur l'épaule de sa dite soeur.
- De*... que diriez-vous de goûter à ce vin ? rien d'mieux pour accompagner des boulettes de viandes ! ajoute-t'il enjoué à l'adresse du géant.
- Kanpai !
Les coupelles de sake se levèrent en coeur unissant les voix autour d'un seul mot unanimement scandé, scellant la promesse d'une joyeuse soirée.
Enchanté par l'ambiance festive, le Furi porta sans plus attendre l'alcool à ses lèvres. Le doux breuvage coula dans sa gorge, réchauffant agréablement son corps et son coeur.
Pour rien au monde Jiyuu n'aurait manqué le festival de vin de riz !
- Oy Hazure* san ! D'où viens-tu ?
Un de ses camarade venait de bruyamment l'interpeller.
- Goufuka répondit-il sobrement
Le furi tendis la main afin d'opérer un nouveau service quand un détail non loin capta son attention.
Infime et subtile... éclat lunaire dans la pénombre.
Hagard, elle louvoie avec incertitude, sa silhouette menue emprunte d'une aura particulière éclipsée par le commun des mortel.
Les lampions oscillent doucement sous la brise automnale, au loin quelques furin* chantent et sussurrent, tel un ultime indice.
- Oy ! ... Oy Hazure san !
Les voix combinée de ses camarades le ramenèrent bientôt à la réalité.
- Aaah gomen... répondit-il
Sa phrase sembla se suspendre tendis qu'il scrutait une nouvelle fois la foule en vain.
Achevant le service, il leva une dernière fois sa coupelle avant d'en avaler prestement le contenu et de se lancer la poursuite de ce mirage.
Il déambula longuement, ses iris d'argent parcourant sans relâche les remous de la foule.
Cette personne n'était surement pas humaine et plus encore, elle paraissait perdue, peut-être avait-elle besoin d'aide... il fallait qu'il en ai le coeur net !
Soudain des éclats de voix accompagné d'un mouvement de foule un peu en marge de la fête.
Sans hésité il s'y dirigea à grandes enjambées, se frayant un passage au travers de la masse grouillante qui se pressait déjà tout autour.
Cette sensation qui l'avait saisit à la gorge plus tôt lui revint plus poignante encore à mesure qu'il s'approchait.
C'est alors qu'il l'aperçu, frêle et pâle silhouette dans l'ombre austère d'un colosse. Ce dernier était aussi richement vêtu qu'escorté : ses gardes qui voyaient d'un mauvais oeil cette approche inconnue avaient déjà fait corps autour de leur chef, prêt à dégainer. Tous arboraient le rouge menaçant des Tsubaki... ce qui n'augurait rien de bon pour la pauvre créature.
Le silence se fit, plus pesant que jamais, parcouru par les multiples murmures et chuchotements de la foule qui encerclait la scène.
Haut dans le ciel la brise sereine s'était muée en un souffle impérieux qui vint secouer la cîmes des grands arbres.
Il fallait agir... maintenant !
Ecartant les derniers badauds qui lui faisait obstacle, le furi osa s'avancer au coeur de l'action, et comme pour faire écho à son entrée, une bourrasque soudaine s'abattit sur la scène, balayant les couvre-chefs pour mieux soulever les coiffures trop rangées et gonfler capes et pelisses.
Jiyuu sourit, impassible
- Dore dore*, te voilà enfin... imouto* s'exclama-t'il à l'adresse de la silhouette qui lui tournait le dos.
Son regard souligné de rouge se porta sur cet homme aussi haut que massif. Le vif-argent de ses iris heurta sans ménagement l'or inquisiteur de ses consoeurs.
- Ano gomenasai, ma soeur et moi nous sommes perdues de vue dans la foule...
Il s'avance avec nonchalance, appose une main rassurante sur l'épaule de sa dite soeur.
- De*... que diriez-vous de goûter à ce vin ? rien d'mieux pour accompagner des boulettes de viandes ! ajoute-t'il enjoué à l'adresse du géant.
- Résumé:
- • Jiyuu boit en compagnie d'autres festivaliers
• Il aperçoit Ran qu'il identifie comme un être surnaturel
• Intrigué par son air perdu, il décide de la suivre afin de s'assurer de sa situation
• la voyant au prise avec le daimyo du clan Tsubaki il décide de lui venir en aide sans savoir à qui il a affaire
*Hazure = bruit du vent dans les feuilles d'un arbre, dans l'herbe
*furin = carillons
*dore dore = (informal) Hello, what do we have here?" / What's this?
*imouto = petite soeur
*De = (informal) so / anyway
Messages : 40
Âge : 118
Occupation : Conciliateur/médiateur oeuvrant pour l'harmonie entre les humains et les yokaï
Caste et rang : yokai bienfaisant
Informations : ~~~
• fūri ou tanuki du vent
• apparence androgyne
• plutôt grand et athlétique
• de nature énergique et enjoué
• tatouages changeant selon la saison
• fume et bois sans en subir les "contre-coups"
• la pleine lune tend à le rendre solitaire et nostalgique
• A Goūfuka subsiste la légende d'un Fūri qui aurait béni le village il y a de ça cent et quelques dix années...
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Invité
Invité
Jeu 29 Oct - 17:43
Moi aussi moi aussi ! ♪♫
Si fréquenter les humains est devenu une habitude moins angoissante qu'à ses débuts, Kazami reste toujours sur ses gardes. L'oreille tendue, prête à s'envoler au premier bruit de branche brisée sous le poids du talon d'un importun.
Dans cette situation où son regard part si facilement vers le ciel, songeant qu'il serait bien plus confortable pour elle de simplement s'envoler, l'oiseau se trouve interrompue par une humaine assez petite, aux longs cheveux, parées d'étoffes aux motifs et à l'organisation complexes. Elle semble plutôt calme, au beau milieu du chaos des sons, des odeurs et des couleurs. Comme si c'était son univers - et c'est certainement le cas.
Kazami, elle n'est absolument pas chez elle, ni dans son élément, et ça se voit. Le rose qui lui monte aux joues contraste encore plus avec son teint qui tire de plus en plus vers le blanc dans une transformation légère, presque imperceptible. Son souffle s'accélère, ses poumons s'emplissent sans jamais pouvoir réellement se vider. Amie ? Qui donc l'appelle ainsi aussi facilement, a-t-elle oublié l'existence de cette humaine qu'elle est persuadée de rencontrer pour la première fois ? Elle joint les mains, se tord les doigts en se creusant la tête. Sa mémoire n'a pourtant jamais été défaillante, c'est bien ce qui rend ses services si fiables.
Même l'invitation à se nourrir la bloque. Elle qui s'éloigne aussi souvent que possible du regard des civilisés pour se nourrir. Un conseil un peu daté du Vieux. C'est à peine si elle ose mettre en bouche ce qui semble être un bout de poulpe séché, avant de s'interrompre brusquement face aux politesses de l'inconnue, laquelle révèle enfin le pot aux roses. Réalisant soudain sa bêtise, Kazami tente de s'incliner de la même façon, difficilement. Elle ne manque pas de souplesse ou de dextérité, seulement d'habitude. Son regard est absorbé par les couleurs des vêtements si singuliers - du moins pour son regard de profane - de la jeune femme certainement noble. Et ses bijoux, également. De toute évidence, elle n'a pas affaire à la première marchande de breloques venue. Un constat dont elle ne sait pas quoi faire.
"Kaaahaaaaa" Zut. Il faut un nom de famille, pourquoi son cerveau est-il si lent ? "Ogawa Kazami ! Enchantée !" Elle s'incline enfin à peu près correctement, et avale le morceau qu'elle gardait en bouche jusqu'alors. "Merci pour votre coup de main madame, vous en voulez ?" Après tout, c'est elle qui l'a payé, et il y a de quoi se faire plaisir. Alors, du bout des mains, elle tend le petit bol pour l'inviter à en profiter. Un large sourire vient orner son visage. "Si vous voulez que je vous rende un service, je suis très qualifiée !"
Si fréquenter les humains est devenu une habitude moins angoissante qu'à ses débuts, Kazami reste toujours sur ses gardes. L'oreille tendue, prête à s'envoler au premier bruit de branche brisée sous le poids du talon d'un importun.
Dans cette situation où son regard part si facilement vers le ciel, songeant qu'il serait bien plus confortable pour elle de simplement s'envoler, l'oiseau se trouve interrompue par une humaine assez petite, aux longs cheveux, parées d'étoffes aux motifs et à l'organisation complexes. Elle semble plutôt calme, au beau milieu du chaos des sons, des odeurs et des couleurs. Comme si c'était son univers - et c'est certainement le cas.
Kazami, elle n'est absolument pas chez elle, ni dans son élément, et ça se voit. Le rose qui lui monte aux joues contraste encore plus avec son teint qui tire de plus en plus vers le blanc dans une transformation légère, presque imperceptible. Son souffle s'accélère, ses poumons s'emplissent sans jamais pouvoir réellement se vider. Amie ? Qui donc l'appelle ainsi aussi facilement, a-t-elle oublié l'existence de cette humaine qu'elle est persuadée de rencontrer pour la première fois ? Elle joint les mains, se tord les doigts en se creusant la tête. Sa mémoire n'a pourtant jamais été défaillante, c'est bien ce qui rend ses services si fiables.
Même l'invitation à se nourrir la bloque. Elle qui s'éloigne aussi souvent que possible du regard des civilisés pour se nourrir. Un conseil un peu daté du Vieux. C'est à peine si elle ose mettre en bouche ce qui semble être un bout de poulpe séché, avant de s'interrompre brusquement face aux politesses de l'inconnue, laquelle révèle enfin le pot aux roses. Réalisant soudain sa bêtise, Kazami tente de s'incliner de la même façon, difficilement. Elle ne manque pas de souplesse ou de dextérité, seulement d'habitude. Son regard est absorbé par les couleurs des vêtements si singuliers - du moins pour son regard de profane - de la jeune femme certainement noble. Et ses bijoux, également. De toute évidence, elle n'a pas affaire à la première marchande de breloques venue. Un constat dont elle ne sait pas quoi faire.
"Kaaahaaaaa" Zut. Il faut un nom de famille, pourquoi son cerveau est-il si lent ? "Ogawa Kazami ! Enchantée !" Elle s'incline enfin à peu près correctement, et avale le morceau qu'elle gardait en bouche jusqu'alors. "Merci pour votre coup de main madame, vous en voulez ?" Après tout, c'est elle qui l'a payé, et il y a de quoi se faire plaisir. Alors, du bout des mains, elle tend le petit bol pour l'inviter à en profiter. Un large sourire vient orner son visage. "Si vous voulez que je vous rende un service, je suis très qualifiée !"
- Spoiler:
- Kazami perd ses moyens, stresse, hyperventile à la fois parce qu'elle ne reconnait pas Hibiki et parce qu'elle réalise qu'elle en est pas la moitié d'une, avant de lui proposer de se servir dans le bol qu'elle vient d'acheter. Elle lui propose également "ses services" en remboursement.
Ven 30 Oct - 15:43
L’étincelle de tendresse au fond du regard de l’impériale ne tarit pas malgré un dégoût contenu face aux mauvaises manières de son interlocutrice ; cela n’était pas une question de caste. Hibiki savait très bien que le commun des Kōgotenjin couvrait sa bouche pleine de nourriture avant de parler. Heureusement pour la conseillère, ses sourires étant à peine perceptibles et leur effacement était souvent tout aussi discret.
« Ogawa Kazami-san. » répéta-t-elle pour imprimer le nom de famille qui, sans surprise, ne lui disait absolument rien. D’un geste de main ferme mais pas menaçant pour un sou, elle déclina l’offre de l’étrangère. « Non merci, cela est pour vous. » Puis un demi-sourire de politesse apparut sur ses lèvres. « Je m’en souviendrai. Peut-être aurai-je besoin de vos services, qui sait. »
Son regard fut soudain attiré par une silhouette s’approchant de Kazuo. Soufflée un instant par la blancheur immaculée de la chevelure de la jeune inconnue, Hibiki ne tarda pas à pouffer. Elle ne parvint que trop tard à contenir son rictus par la manche de son furisode, un oeil amusé jeté sur le géant à ses côtés.
« Que d’étranges personnages ce soir. » dit-elle sans animosité ni raillerie, son regard égayé se posant un instant sur Kazami. Ils furent rapidement rejoints par un être androgyne que l’impériale reconnut immédiatement : il était difficile d’oublier une personne si atypique et encore moins l’empreinte charismatique ancrée dans sa mémoire. Hibiki discerna là une agile prouesse pour noyer le poisson, aussi elle n’intervint pas ; cela ne la concernait pas, après tout. Elle salua simplement sa connaissance en s’inclinant légèrement puis revint à Kazami.
« Allez-vous danser ? » Elle se tourna également vers la dévoreuse de boulettes de viande. « Cela est bientôt le tour des femmes, vous joindrez-vous à moi ? » Puis ses yeux se posèrent sur le vagabond. Elle sembla hésiter un instant, coite. Les signaux envoyés par son expression non assurée l’invitèrent silencieusement, si jamais son sexe était féminin.
Pour tromper un embarras invisible sur ses traits impassibles, Hibiki désigna de la paume de la main le petit groupe de danseurs masculins. Ils n’avaient pas encore fini mais la Kougen connaissait la chanson : il ne restait probablement qu’une dizaine de minutes, à peine.
« Je peux vous apprendre. » ajouta-t-elle à l’adresse de la maladroite qui avait percuté la roulotte ; ce qui ne lui avait visiblement pas échappé.
« Ogawa Kazami-san. » répéta-t-elle pour imprimer le nom de famille qui, sans surprise, ne lui disait absolument rien. D’un geste de main ferme mais pas menaçant pour un sou, elle déclina l’offre de l’étrangère. « Non merci, cela est pour vous. » Puis un demi-sourire de politesse apparut sur ses lèvres. « Je m’en souviendrai. Peut-être aurai-je besoin de vos services, qui sait. »
Son regard fut soudain attiré par une silhouette s’approchant de Kazuo. Soufflée un instant par la blancheur immaculée de la chevelure de la jeune inconnue, Hibiki ne tarda pas à pouffer. Elle ne parvint que trop tard à contenir son rictus par la manche de son furisode, un oeil amusé jeté sur le géant à ses côtés.
« Que d’étranges personnages ce soir. » dit-elle sans animosité ni raillerie, son regard égayé se posant un instant sur Kazami. Ils furent rapidement rejoints par un être androgyne que l’impériale reconnut immédiatement : il était difficile d’oublier une personne si atypique et encore moins l’empreinte charismatique ancrée dans sa mémoire. Hibiki discerna là une agile prouesse pour noyer le poisson, aussi elle n’intervint pas ; cela ne la concernait pas, après tout. Elle salua simplement sa connaissance en s’inclinant légèrement puis revint à Kazami.
« Allez-vous danser ? » Elle se tourna également vers la dévoreuse de boulettes de viande. « Cela est bientôt le tour des femmes, vous joindrez-vous à moi ? » Puis ses yeux se posèrent sur le vagabond. Elle sembla hésiter un instant, coite. Les signaux envoyés par son expression non assurée l’invitèrent silencieusement, si jamais son sexe était féminin.
Pour tromper un embarras invisible sur ses traits impassibles, Hibiki désigna de la paume de la main le petit groupe de danseurs masculins. Ils n’avaient pas encore fini mais la Kougen connaissait la chanson : il ne restait probablement qu’une dizaine de minutes, à peine.
« Je peux vous apprendre. » ajouta-t-elle à l’adresse de la maladroite qui avait percuté la roulotte ; ce qui ne lui avait visiblement pas échappé.
- Spoiler:
- Hibiki trouve Kazami malpolie mais ne dit rien, habituée aux faux semblants et le jouant très bien. Elle s'épate un instant de la chevelure de Ran puis se met à rire en jetant un oeil complice malgré elle au Daimyo : la scène l'amuse. Elle reconnaît Jiyuu et le salue, se doutant de la mascarade mais ne voyant cas d'une esclandre. Elle invite Kazami et Ran à la rejoindre pour la prochaine danse exécutée uniquement par des femmes ; elle ne sait pas trop si elle doit inviter Jiyuu, doutant de son sexe. Elle propose à tous, et surtout Kazami, de leur apprendre les quelques pas à exécuter.
Messages : 485
Âge : 22 ans
Occupation : Dame du Camélia
Caste et rang : Samurai - Dame Tsubaki
Informations : • Pas très grande, mesure 1m63
• A toujours l'air mélancolique
• Porte le mon des Kougen, celui de la famille impériale et celui des Tetsuko sur ses vêtements
• Ne se sépare jamais de la médaille de son grand-père
• Mariée à Tetsuko Kazuo
Ven 30 Oct - 18:58
Il ne put néanmoins pas longtemps se détendre à cette entrevue dont il pensait être le témoin muet que l’on vint littéralement se poster face à lui. Rien n’aurait cependant pu le préparer à la nature de l’opportun qui se jucha et l’aborda sans la plus petite once d’un semblant d’usage. L’Ordre Céleste apparaissait même interdit à cet être qui ne semblait pas comprendre à qui ou à quoi il s’adressait. Malgré toute la maîtrise et la rigueur que Kazuo pouvait avoir sur lui et le masque de ses expressions, impossible ne lui fut de réfréner ses yeux de s’ouvrir rond d’incrédulité. Même son précieux Shichizen en fut coi, il le sentit à leur instant d’hésitation et au fait qu’ils n’aient pas tous les sept déjà fondu sur l’inconnue et de lui faire regretter sa bravade. Pourtant, le moment ne se fit pas attendre longtemps et sans que le Daimyo n’ait eu mot à prononcer, la caresse des lames sur le rebord de leur saya se fit entendre dans son dos.
L’héritier des Tsubaki regrettait cela, mais il en comprenait la nécessité, aussi, quand bien même le fait risquerait de jeter un froid sur la fête et l’opprobre sur le sang chaud réputé des Camélias. Il ne se serait jamais attendu à être surpris par deux fois cependant… Car une seconde personne, plus grande, plus bigarrée, aussi, vint porter son secours à la première. Tatouée comme un brigand, tout juste couverte et ne laissant à l’esprit que peu de place à l’imagination quant à sa plastique, Kazuo aurait pu s’esclaffer de voir l’étiquette ainsi violemment bafouée en un si court laps de temps. Abasourdis, ses gardiens tremblaient d’une rage palpable.
On ne se présentait pas à lui. On l'apostrophait comme s’il était de la plus humble extraction. On l’invitait même à manger et à boire de la même façon que s’il était né à même les campagnes. Le Daimyo aurait voulu garder la face, il aurait souhaité cela, mais c’était trop.
Son rire tonna largement au dessus de la fête, désamorçant instantanément la menace qu’incarnaient ses vertus humaines l’accompagnant. Ses yeux rougirent des larmes d’une joie franche. Il lui fallut néanmoins un moment sensiblement long pour calmer sa liesse incongrue et de reprendre l’emprise sur lui-même. Lorsqu’il y parvint enfin, il se convint qu’il était de son devoir d’éduquer quelque peu ces étranges soeurs, puisque c’était là la seule information qu’on avait bien voulu lui transmettre. Réunissant ses mains dans ses manches, en signe d’apaisement, il s’inclina très légèrement et annonça du roulement de pierre de sa voix :
Je suis Tetsuko Kazuo, du clan des Tsubaki que j’ai l’insigne honneur de guider. Enchanté de vous connaître. Quels sont vos noms ?
Et c’était tout. Chaque chose se devaient d’être réglée une après l’autre… Et au vu de ce dont il avait été le témoin, il entreprenait là une très large et complexe besogne… Mais au moins s’était-il déridé.
L’héritier des Tsubaki regrettait cela, mais il en comprenait la nécessité, aussi, quand bien même le fait risquerait de jeter un froid sur la fête et l’opprobre sur le sang chaud réputé des Camélias. Il ne se serait jamais attendu à être surpris par deux fois cependant… Car une seconde personne, plus grande, plus bigarrée, aussi, vint porter son secours à la première. Tatouée comme un brigand, tout juste couverte et ne laissant à l’esprit que peu de place à l’imagination quant à sa plastique, Kazuo aurait pu s’esclaffer de voir l’étiquette ainsi violemment bafouée en un si court laps de temps. Abasourdis, ses gardiens tremblaient d’une rage palpable.
On ne se présentait pas à lui. On l'apostrophait comme s’il était de la plus humble extraction. On l’invitait même à manger et à boire de la même façon que s’il était né à même les campagnes. Le Daimyo aurait voulu garder la face, il aurait souhaité cela, mais c’était trop.
Son rire tonna largement au dessus de la fête, désamorçant instantanément la menace qu’incarnaient ses vertus humaines l’accompagnant. Ses yeux rougirent des larmes d’une joie franche. Il lui fallut néanmoins un moment sensiblement long pour calmer sa liesse incongrue et de reprendre l’emprise sur lui-même. Lorsqu’il y parvint enfin, il se convint qu’il était de son devoir d’éduquer quelque peu ces étranges soeurs, puisque c’était là la seule information qu’on avait bien voulu lui transmettre. Réunissant ses mains dans ses manches, en signe d’apaisement, il s’inclina très légèrement et annonça du roulement de pierre de sa voix :
Je suis Tetsuko Kazuo, du clan des Tsubaki que j’ai l’insigne honneur de guider. Enchanté de vous connaître. Quels sont vos noms ?
Et c’était tout. Chaque chose se devaient d’être réglée une après l’autre… Et au vu de ce dont il avait été le témoin, il entreprenait là une très large et complexe besogne… Mais au moins s’était-il déridé.
- Spoiler:
- C'est interloqué que Kazuo reçoit l'invitation inopinée de Ran. Sans savoir d'abord comment réagir, au vu de toute les violations des usages que l'intervenante profère simplement en s'adressant à lui, il finit par laisser éclater sa joie face à ce spectacle incongru. Désireux d'apaiser les ardeurs de ses gardiens dans leur bon droit, il termine par se présenter après ce qui eut lieu d'être sa plus forte crise de fou rire depuis bien des années.
Messages : 201
Âge : 41
Caste et rang : Daimyo du clan Tsubaki
Informations : • Très grand, mesure 2m15
• Parait pensif en toute circonstance
• Porte cinq mon sur l'ensemble de ses atours
• Couvre ses mains de bandages la plupart du temps
~Path of duty~
Mer 4 Nov - 10:15
Alors que les foules se compressaient autour d’une grande place où des hommes s’adonnaient avec grande joie à une danse qu’eux seuls pouvaient exécuter, la jeune magistrate applaudissait en rythme les musiciens et danseurs. Les paroles et les cris entourant le spectacle, s’ajoutant à la musique forte des tambours et des flûtes faisaient d’un tout le résultat d’une ferveur que seul le festival Asahiodori semblait porter. Hanako regardant le spectacle avec grande gaieté pietinait presque des pieds, alors attendant son tour pour intervenir sur cette petite scène qui s’était faite. Attentive au son de la musique, elle souriait pourtant, comme un enfant s’impatientant pour aller jouer. Les joues rosées par les quelques coupes de vins qui lui avaient été offertes, elle gardait cependant une certaine figure, loin d’être trop bercée par les lampées et les effluves d’alcools qui circulaient près d’elle et entre ses mains. Soignant sa posture de future magistrate, elle ne pouvait cependant pas résister à répondre « Yatto-san ! » en criant et riant à d’autres qui lui avaient adressés en hurlant aussi ces mots. S’amusant des matsuri, Hanako essayait de toujours y participer, que ce soit en esprit ou par l’effort physique.
Ce jour-là, l’héritière Kigiku oubliait presque l’inconfort de sa tenue, soignée et délicate, rappelant les couleurs de son clan, brodé et filé de motifs de cygnes et de branches fleuries. Pour ce qui est des cheveux, elle avait repris la même coiffure que feu sa mère, qui aimait énormément ces festivités. Ainsi, ses longs cheveux bruns glissaient en cascade sur ses épaules, à l’exception de deux larges mèches, entourées l’une et l’autre par un bijou d’argent, entourant une pierre précieuse rouge. Pour l’occasion, elle s’était même dessiné un faux grain de beauté sur le menton, comme il était courant parmi la Cour.
Alors que le rythme de la musique changeait, c’était un plus large sourire qui se dessinait sur son visage, souligné par un rire presqu’enfantin : c’était le tour des femmes de danser.
Avançant vers la place où se déroulait la danse, suivie par d’autres femmes, Hanako levait les bras et s’élança alors dans une suite de mouvements précis, accompagnée par ses autres partenaires féminines de danse, exécutant toutes les mêmes gestes. Un peu stressée par le début de cette danse, le confort la gagna vite, ressentant finalement que son corps connaissait par cœur ce qu’il devait faire. Une fois les premières mesures faites, la danse devint moins cérébrale et la jeune danseuse accompagna au chant des autres compagnes sa voix enjouée. Elle semblait reconnaitre quelques visages dans la foule. Elle fermait les yeux et baissa la tête légèrement alors qu’elle croisait leurs regards respectifs, les saluant ainsi discrètement. Elle invita quelques collègues d’un coup de tête, ainsi que voisines et autres connaissances dont le souvenir des derniers bavardages avec chacune l’amusait beaucoup. Elle s’empêcha de les héler, préférant suivre les paroles des chansons avec sa voix enthousiaste et juste, laissant apparaitre jusque dans son ton et son volume, la ferveur de son sang léguée par son père.
Ce jour-là, l’héritière Kigiku oubliait presque l’inconfort de sa tenue, soignée et délicate, rappelant les couleurs de son clan, brodé et filé de motifs de cygnes et de branches fleuries. Pour ce qui est des cheveux, elle avait repris la même coiffure que feu sa mère, qui aimait énormément ces festivités. Ainsi, ses longs cheveux bruns glissaient en cascade sur ses épaules, à l’exception de deux larges mèches, entourées l’une et l’autre par un bijou d’argent, entourant une pierre précieuse rouge. Pour l’occasion, elle s’était même dessiné un faux grain de beauté sur le menton, comme il était courant parmi la Cour.
Alors que le rythme de la musique changeait, c’était un plus large sourire qui se dessinait sur son visage, souligné par un rire presqu’enfantin : c’était le tour des femmes de danser.
Avançant vers la place où se déroulait la danse, suivie par d’autres femmes, Hanako levait les bras et s’élança alors dans une suite de mouvements précis, accompagnée par ses autres partenaires féminines de danse, exécutant toutes les mêmes gestes. Un peu stressée par le début de cette danse, le confort la gagna vite, ressentant finalement que son corps connaissait par cœur ce qu’il devait faire. Une fois les premières mesures faites, la danse devint moins cérébrale et la jeune danseuse accompagna au chant des autres compagnes sa voix enjouée. Elle semblait reconnaitre quelques visages dans la foule. Elle fermait les yeux et baissa la tête légèrement alors qu’elle croisait leurs regards respectifs, les saluant ainsi discrètement. Elle invita quelques collègues d’un coup de tête, ainsi que voisines et autres connaissances dont le souvenir des derniers bavardages avec chacune l’amusait beaucoup. Elle s’empêcha de les héler, préférant suivre les paroles des chansons avec sa voix enthousiaste et juste, laissant apparaitre jusque dans son ton et son volume, la ferveur de son sang léguée par son père.
- Résumé :
- Au début, elle attend impatiemment la seconde danse des femmes. Elle est très enjouée (le vin joue un peu, mais elle aime véritablement les festivals ! Finalement elle se lance dans la danse, alors que c'est au tour des femmes. Elle invite des connaissances féminines par le regard, peut être Hibiki ? :D
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