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Zaizen Misao
Tsubaki
Zaizen Misao
Tsubaki
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Ven 18 Fév - 11:54
  
Tu l’écoutais comme tu écouterais un précepteur t’expliquer une leçon importante. Tu le savais, Misao, ce sujet que vous étiez venu à aborder était d’une importance cruciale, parce qu’il déterminerait toute la suite de l’histoire. Si tu craignais de mourir, tu ne pourrais pas remplir correctement tes devoirs. En échange, si tu acceptais cette possibilité de fin, tu te connaissais, la vie semblerait bien plus grise et terne. Alors il te fallait trouver le bon milieu, et écouter les réponses de Shiori était ce qu’il te fallait pour le moment.

« En effet, quand vous le dites, cela me semble plus simple que l’entremêlement de pensées qui me donne mal à la tête. Tu lui offris un pauvre sourire, avant de comprendre le sens de ses explications. Je crois que je comprends. Si j’accepte de mourir en paix le jour-venu, je peux simplement me concentrer sur plus important pour le moment. »

Et cela sembla t’alléger d’une charge considérable sur tes épaules. Inspirant doucement, tu restas immobile encore un peu, retenant ton souffle pour y mêler tes craintes et tes questions avec. Et doucement, tu vins relâcher ta respiration, recrachant et abandonnant tout cela pour le moment. Le yojimbo de la Sekai Guchi venait d’arrivé avec de quoi la soigner, aussi te mis-tu à l’œuvre. Récupérant eau et linge, tu vins laver son visage, assainir la plaie. Tes gestes étaient moins doux que ceux de la représentante du lotus, mais tu y mis autant de volonté qu’elle, finissant par entourer sa tête d’une bande de tissu, maintenant des linges propres contre sa blessure.

Et quand tu te laissas retomber sur ta caisse, épuisée de ce simple travail, Misao, tu ne pus refuser de manger un peu. Attrapant de la nourriture, tu vins en tendre un peu la jeune femme. Ton regard était redevenus plus perçant, comme si l’odeur de la viande séchée te redonnait déjà des forces.

« Prenez en au moins un bout. Il ne faudrait pas que vous perdiez conscience non plus. »

¤ ¤ ¤

Tu t’étais endormie. Quand ? Tu n’aurais pu le dire, mais lorsque tes paupières se mirent à battre, te faisant bouger par la surprise du réveil, puis grogner à cause des douleurs qui s’étaient inscrite dans ta chair, tu découvris que le matin était déjà engagée. Lentement, guettant les appels silencieux de ton corps, tu te redressas lorsque la voix de la prêtresse se fit entendre, te rappelant brusquement les événements de la veille.

« Je me suis endormie. Ainsi commenças-tu ta réponse en frissonnant. Excusez-moi, j’aurais dû être plus attentive, mais mon corps a visiblement décidé de me trahir. Te remettant sur pieds, tu vins ramener une main à ta hanche qui était la pire douleur. Au moins j’ai plus d’énergie… Et vous, Watanabe-san ? Vous sentez-vous capable de remonter à cheval ? »

Tu attendis quelques instants une réponse d’une part et que la douleur de ta jambe reflux, tu finis par te remettre en mouvement. Attrapant la lance qui attendait au sol, tu te tournas pour vérifier l’hérétique. Ensuite tes yeux croisèrent ceux du yojimbo et d’un mouvement de tête, tu le remercias d’avoir veiller et d’être déjà sur le pied de guerre. Cet homme était de confiance, tu le sentais au fond de toi.

« Nous ne pouvons pas traverser des villes d’ici avec cette femme accrochés à nos cheveux, cela risquerait d’alarmer les habitants du camélia pour de mauvaises raisons. Tu revenais lentement à Shiori. L’idéal serait de la ramener sur vos terres… Tu paraissais hésiter maintenant, parce que tu sentais que la rencontre se rapprochait de sa fin et toi tu avais envie de conserver encore cette femme près de toi. Je peux vous proposer de vous raccompagner pour que votre yojimbo et moi-même puissions surveiller cette femme et éviter d’autres embuscades, si vous le souhaitez. »
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Messages : 104
Âge : 23 ans.
Occupation : Membre du Shichizen (Incarnation du Chugi, la Loyauté).
Caste et rang : Jotohei au sein du clain Tsubaki.
Informations : Kogane no awa - Bénédiction d'Hachiman permettant de ne plus ressentir les douleurs physiques & mentales pendant une quinzaine de minutes.

Manie la lance (spécialisation familiale) et possède un jūmonji yari qui appartenait à son père.

Watanabe Shiori
Renge
Watanabe Shiori
Renge
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Mer 16 Mar - 16:33
  
Les iris lilas papillonnèrent un instant sans qu’il ne sembla possible pour elles de se poser plus de quelques secondes sur un objet digne de leur attention. A l’image du visage blanc de son propriétaire, le regard vague exprimait toute la fatigue et les émotions accumulées depuis plusieurs jours, malgré une nuit somme toute paisible. Du moins dans la mesure du possible. Lorsqu’enfin les paroles de Misao émergèrent et se frayèrent un chemin à travers la bulle de pensées abstraites entourant la prêtresse, un tressaillement marqua son retour sur terre. Le bleu onirique s’accrocha à la crinière de feu, les paupières se plissèrent en écho au sourire faiblard qui maquilla les lèvres pâles.

« Ne vous excusez pas, vous avez déjà largement fait votre part. Votre repos était nécessaire. » Son ton, bien qu’usé, restait enveloppé de cette douceur bienveillante et rassurante. Une brève grimace déforma la ligne de sa bouche alors qu’elle réfléchissait à la réponse à apporter quant à son état. « Je ne suis pas au mieux de ma forme, mais je tiendrai jusqu’au bout. Je n’ai pas eu à me battre, alors je n’ai aucune raison de me plaindre. »

Une main passa sur ses pommettes, serra l’arête du nez avant de masser son front et se perdre dans les mèches noires. Elle se sentait exténuée, vidée de ses forces. Le jeun involontairement imposé de la veille lui laissait un désagréable sentiment de bouche pâteuse et lui rappelait que son dernier repas remontait au moins à l’avant-veille. Heureusement qu’Ishigo avait pu ramener de l’eau. Sa fierté lui dictait pourtant de taire sa faiblesse et elle reprit le fil de la conversation.  

« Dans tous les cas, je ne tiens pas à m’éterniser ici. Ces terres dans… un entre-deux ne nous garantissent aucune sécurité. » Elle fronça les sourcils et se tourna vers l’hérétique toujours plongée dans une inconscience forcée. « Et il faut qu’elle soit jugée, à Naisenshin. »

Une colère froide grondait tout au fond de sa voix, teintant la basse mélopée d’une nuance de haine qu’il était surprenant et même inimaginable d’entendre chez cette femme figure d’amour universel. Un soupir évapora l’indigne sentiment. Son regard se chargea des brumes de la concentration et elle refit face à la Samouraï.

« La route jusqu’à la capitale va demander plusieurs jours et nous n’avons que deux chevaux. La situation me semble peu viable, même si vous nous escortez. »

Ses lippes se pincèrent, témoins de sa réflexion. Ses bras se croisaient maintenant sous sa poitrine, raidissant un peu plus la stature déjà sévère et droite de la Seikai-Guji.

« Fuguyami nous sera plus accessible. » Ses doigts pianotèrent sur le tissu de sa manche.  « Kondo-san, le Seikai Guji de la région, nous accueillera avec plaisir. Même vous…, j’imagine. » Ajouta-t-elle dans un haussement d’épaules nonchalant, quoi qu’un peu gêné à l'idée que l'accueil d'un membre de la faction du Camélia puisse poser problème. Sa main s’immobilisa et elle releva son attention sur la Misao. « Au moins ne serez-vous pas trop loin de vos terres pour y retourner sereinement. »

Elle composa une mine aussi chaleureuse et réconfortante que possible, pour l’offrir à sa compagne de galère dont l’expression déterminée, mais éreintée, lui serrait le cœur.

« Et il pourra mettre à disposition certains des akusō en poste au temple pour nous accompagner sur le retour. » S’entendit-elle préciser en plus, comme si ces quelques mots pouvaient délester la Jotōhei du poids qu’elle s’était donné de porter depuis l’embuscade.  Elle avait déjà tant fait pour Shiori.

Le plan approuvé, la mise en route s’ensuivit rapidement. Du peu de possessions qu’ils possédaient, à savoir quelques gourdes et couvertures, le rangement se termina en quelques minutes et les chevaux ne tardèrent pas à être parés à partir. Réajustant son obi souillé par la saleté, la religieuse sortit de son abri. Le soleil matinal la laissa figée quelques secondes, le temps pour elle de s’approprier la soudaine luminosité, comme un retour à la vie. Ses yeux finirent par chercher son yojimbo qui portait le corps inanimé de la bushi. Sans un mot, satisfaite, elle tourna la tête.

« Puis-je monter derrière vous ? Ishigo va porter la prisonnière, il sera sans doute plus en état de se défendre si elle se débat trop violemment. » Demanda-t-elle en s’approchant de la jeune Tsubaki et de sa monture. Sa main se posa sur l’encolure de la bête, qu’elle caressa en silence avant de s’agiter soudainement. « Oh ! Vous avez ce qu’il faut pour passer en terres Renge ? » S’inquiéta-t-elle alors qu’Ishigo s’apprêtait à donner le départ.  

Codage par Libella sur Graphiorum
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Messages : 120
Âge : 32
Occupation : Haute-Prêtresse
Caste et rang : Caste Spirituelle - Seikai Guji de Chishiki
Informations : ❊ Tenue régulière composée d'un hakama mauve et d'un kosode blanc rehaussé des Kamon de sa famille et de Renge.

❊ Cheveux coiffés en chignon, serti d'une broche de perles. Seul "luxe" de sa tenue quotidienne.

❊ Taille moyenne : 1,66m

❊ Bénédiction : ヨミの道 - Yomi no michi


Zaizen Misao
Tsubaki
Zaizen Misao
Tsubaki
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Jeu 24 Mar - 17:07
  
Tu avais dormi quelques heures, alors que tu te devais de garder votre étrange petit groupe sain et sauf. Aussi, lorsque tu revins à la conscience, tu ne pus qu’offrir tes excuses à la jeune femme et t’enquérir de son état. Verifiant en même temps que tes muscles n’étaient pas trop contracturé, tu hochas la tête à sa réponse. Il était vrai que la Sekai Guchi ne s’était pas battu comme son yojimbo ou toi, Misao, mais il te semblait important de t’assurer de son son état

Ramenant ton regard vers la jeune femme qui avait été l’instigatrice de toute cette rencontre, ayant provoqué par la même l’attaque qui avait coûté la vie de trop nombreux serviteurs, tu écoutas les propositions de la jeune femme. Lorsqu’elle changea d’objectif pour une ville plus proche, tu te retournas vers elle en l’observant. Tu ne connaissais les grands prêtres que de nom, aussi ne pouvais-tu que lui faire confiance ou douter de ses choix. Et bien entendu, tu ne comptais pas remettre en question sa parole.

« Très bien, alors nous irons à Fuguyami. Si cet endroit nous permet une halte sécurisée, je pourrais vous laisser continuer votre chemin avec des gens de votre nation et je rentrerai chez moi sans plus attendre. »

La vérité, pourtant, n’était pas que tu avais envie de rentrer à la maison. En réalité, Misao, tu avais envie d’en savoir plus sur la prêtresse, mais tu ne pouvais t’octroyer ce droit. Préférant cacher cette volonté au fond de ton être, tu emboitas le pas au petit groupe, surveillant toujours Ishigo qui se chargeait “d’endormir” la renégates avant de la charger sur son épaule. Sans un mot, tu vins l’aider à l’attacher sur le cheval, pour qu’elle ne tente ni de l’attaquer par derrière ni de sauter de la monture en route, et tu revins vers ton cheval.

Sous le soleil du matin, l’animal semblait particulièrement noble, t’arrachant un sourire doux. Entendant la demande de Shiori, tu l’observas un instant en rougissant légèrement puis hochant la tête, tu vins monter sur ton cheval, avant de lui tendre la main pour la hisser sur la selle, non pas derrière mais devant toi. Tu avais l’habitude de protéger les gens en les gardant entre tes bras depuis que tu savais monter à cheval.

« J’ai tout ce qu’il faut pour effectuer ce voyage, oui. Nous pouvons y aller. »

D’un hochement de tête tu fis signe à Ishigo de prendre la tête de votre étrange convoi. Rapidement, tu ne réfléchis plus à rien d’autres qu’à la jeune femme qui était juste devant ton nez. Son odeur emplissant ses narines et ses cheveux ta vue. Tu mis à contribution l’entièreté du trajet jusqu’à Fuguyami pour aligner les émotions que tu avais ressenties depuis la veille et ce fut en arrivant au temple que tu te défigeas.

Descendant sans effort de l’étalon, tu aidas la prêtresse à en faire de même et quand tu sentis le pique de douleur te traverser le cœur, tu compris qu’il te fallait en finir rapidement, sous peine d’en souffrir plus encore. Alors que son yojimbo partait en quête du Sekai Guchi du temple, tu vins chercher sa main. L’attirant un peu vers toi, tu te mis à expliquer :

« Nos chemins se séparent ici, Shiori. Promettez-moi de faire attention et… Tu hésitas un instant avant d’ajouter, timidement. Revoyons-nous. »

Tu ne lui laissas pas le temps de répondre. T’inclinant devant elle, tu t’empressas de reculer et Kondo-san approchait enfin quand ton cheval, lui, disparaissait dans un nuage de poussière déclenché par son galop nerveux.

Tu ne le savais pas encore, mais cette rencontre allait te changer.

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Manie la lance (spécialisation familiale) et possède un jūmonji yari qui appartenait à son père.

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