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Zaizen Misao
Tsubaki
Zaizen Misao
Tsubaki
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Sam 24 Avr - 17:58
  
Le soleil n’était pas très loin de son zénith et la journée avait décidé d’être généreuse en chaleur et en vent. Parmi les journées que le printemps offrait aux habitants du Kôgoten et encore plus dans le domaine nord des Tsubaki, celles qui rayonnaient sans brûler ta peau de rayons ardents étaient tes préférées. Le nez levé vers le ciel qui laissait d’indolents nuages avancer à un rythme bien trop doux, tu réfléchissais. Il n’avait jamais été dans tes habitudes de bayer aux corneilles, bien au contraire, pourtant, Misao, alors que tu avais dû reprendre la charge de ton père, tu te surprenais de plus en plus souvent à réfléchir pendant dans longs instants. Tes fondations te semblaient sacrément bancales par moment et c’était même les capacités à mener à bien ta mission que tu venais à faire et défaire, comme une broderie que l’on ne veut pas finir. Et si rien sur ton visage pâle ne laissait présager l’ampleur de tes réflexions, la douleur était sincère. La conclusion qui tournait dans ton esprit aussi vide que le ciel au-dessus de ta tête fut la même encore une fois : il fallait que tu fasses tes preuves.

C’est en songeant à la manière dont il te faudrait t’y prendre pour prouver que tu étais capable, au moins autant que ton père, plus encore plus tard avec l’expérience. Et alors que tu étais en train de t’inquiéter de trouver une manière de mettre en œuvre ce grand projet, même pas encore certaine d’envers qui tu avais à faire tes preuves, tu sursautas en entendant quelqu’un t’interpeller, te faisant rabaisser le nez aussi sec, avec une nervosité idiote d’être ainsi découverte. Un jeune garçon, pas encore entré dans l’âge adulte se précipitait vers toi, bafouillant une histoire de bagarre et de membres du clan Renge, sur la route qui marquait la limite entre vos deux royaumes…

« Ne bouge pas, je m’en charge ! Ta main vint attraper son épaule, tentant de le rassurer comme tes parents l’avaient fait avec toi, plus d’une fois. Je suis là. Tu lui souris. Je m’en charge, ne t’inquiète pas, tu as fait ce qu’il fallait ! »

Sans attendre de réponse, le cœur battant à un rythme soutenu, tu partis aussi sec en courant, emportant le cliquetis de ton armure et de ta lance, dans ton sillage, oubliant ta monture tant tu étais proche du lieu en question. Chaque pas que tu fis, l’esprit concentré sur cette histoire de combat, te permit de remercier Hachiman au moins une centaine de fois pour cette occasion qu’il t’offrait, alors que tu te morfondais bêtement, le nez dans les nuages. C’était enfin ton moment, Misao !

Il ne te fallut qu’une dizaine de minutes pour parcourir le chemin allant droit vers la frontière d’où provenait le problème. Le souffle certes court et souffrant légèrement du poids de ton équipement, tu parvins pourtant à rallier l’affrontement sans perdre de temps inutile et quand tu découvris deux femmes visiblement sur le point de se sauter à la gorge. Accélérant ta course vers les inconscientes qui se donnaient ainsi en spectacle, il ne te fallut qu’un coup d’œil pour déterminer que l’une était une combattante portant les couleurs du lotus, alors que l’autre semblait à ne pas s’y méprendre à une voyageuse de la même faction.

« Cessez votre bagarre ! Les somas-tu sèchement, en t’arrêtant dans une traînée de poussière, et en attrapant ton yari à deux mains. À quoi cela rime-t-il ? Vous êtes aux frontières tes terres Tsubaki, veuillez adopter un comportement décent où je serai obligée d’agir !»

Et tu ne prenais pas ça à la légère leur présence, tout comme le conflit qui semblait les opposer. On ne pouvait pas vraiment dire non plus que tu étais des plus ouvertes vis-à-vis de cette nation dont les tiens se montraient bien souvent méfiants. Ayant adopté la même attitude que tes parents, ce fut une sévérité qui vint mûrir précocement tes traits, retirant un peu de l’aura d’enfance qui te suivait encore partout. D’un pas lent, tu allas vers elles et vins abaisser la pointe de la lance, dont l’acier était d’un rouge particulièrement teinté sous le beau soleil printanier, pour les séparer, au moins pour quelques instants. Le vent se leva un peu, emportant le roux de tes cheveux autour de ton visage tendu et pour une fois, il sembla que tu pouvais ressembler à un arbre contre les éléments, tant tu étais concentré à accomplir ici et maintenant ton travail.

« Qui êtes-vous ? Tes yeux bien trop bleus allèrent de la samouraï à l’autre jeune femme, durement. Si vous avez un problème, réglez-le intelligemment, mais ne venez pas faire couler le sang sur cette route qui est souvent utilisée. Tu fis encore un pas en avant, cherchant clairement à t’interposer entre elles. Et ne cherchez pas à prendre la fuite, je suis certainement plus vive que vous ! »

Enfin, ça tu l’espérais plutôt, disons.
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Âge : 23 ans.
Occupation : Membre du Shichizen (Incarnation du Chugi, la Loyauté).
Caste et rang : Jotohei au sein du clain Tsubaki.
Informations : Kogane no awa - Bénédiction d'Hachiman permettant de ne plus ressentir les douleurs physiques & mentales pendant une quinzaine de minutes.

Manie la lance (spécialisation familiale) et possède un jūmonji yari qui appartenait à son père.

Watanabe Shiori
Renge
Watanabe Shiori
Renge
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Mar 27 Avr - 21:20
  
La course de l’astre solaire suivait celle des chevaux lancés au plein galop, depuis les premiers rayons du jour. Le grondement, semblable à celui d’un orage, résonnait dans les plaines environnantes et soulevait la poussière sur la route empruntée, comme autant de volutes chimériques cherchant à entraver la progression empressée du groupe de cavaliers. Les rayons lumineux du printemps scintillaient à travers les particules éparpillées dans l’air chaud d’une journée qui atteignait son midi. Au rythme de la cavalcade, l’éclat des armes traversait parfois la brume terreuse et aveuglait brièvement les yeux clairs de la haute-prêtresse. Les paupières plissées, les sourcils froncés, elle scrutait l’horizon en quête de l’objectif de leur expédition. Les doigts fins de sa main gauche s’orientaient sur son front comme une visière protectrice, cherchant à neutraliser la luminosité dérangeante à son observation. Devant elle, l’un des deux akusō se tourna légèrement, pencha la tête par-dessus son épaule. Ses lèvres bougèrent et une voix forte lui parvint quelques secondes après dans le tumulte des claquements de sabots.

« Watanabe-sama, nous arrivons à la frontière des lances. Restez sur vos gardes ! » L’interpellée opina rapidement du chef pour signifier sa compréhension et le moine-guerrier se détourna aussitôt, talonnant les flancs de sa monture qui accéléra encore.  

Le souffle court, Shiori échangea un regard entendu avec le yojimbo qui chevauchait à ses côtés. Elle supportait tant bien que mal le rythme effréné que cette mission lui imposait, elle n’avait rien d’une guerrière, mais elle se trouvait si proche du but. Enfin ! D’un revers de main fébrile, elle essuya une goutte de sueur qui menaçait de perler sur son front blanc. Depuis plus de quatre jours, elle galopait en direction de la frontière nord, reliant les terres spirituelles Renge au territoire des Tsubaki. Les nuits dans les auberges avaient été écourtées au maximum pour ne pas perdre de temps, juste assez pour reposer les chevaux dont l’endurance était mise à rude épreuve. Et pour cause, après plusieurs semaines d’enquête et de recherches, la trace de la traîtresse bushi, Yuhara Masayoshi, avait été retrouvée dans la province de Tengoku. Des dires de l’informatrice que la Seikai Guji avait dépêché pour la traquer, la Samouraï s’apprêtait à passer chez les disciples du Camélia afin d’y obtenir un asile à la hauteur de son statut militaire si bien représenté chez leurs voisins guerriers. La prêtresse s’était mise en route aussitôt qu’elle l’avait su, envoyant un messager à Sangaigusa Isao, le Jokai du clan du Lotus pour le prévenir de son départ précipité. Avec un peu de chance, il parviendrait à les rejoindre sur la route du retour, en espérant que l’arrestation se passe comme prévu.

“ Là-bas ! Elles sont là ! ”

L’exclamation du soldat la fit tressaillir, brievement perdue dans ses pensées. Portant son regard bleuté en contrebas de la plaine qu’ils traversaient, elle aperçut effectivement deux silhouettes rapprochées, dans une posture tout à fait singulière. A moins ce que leur élan ne soit affectueux, elles étaient pour sûr, assez proches l’une de l’autre pour se maltraiter de leurs poings, ce qu’elles faisaient allégrement comme pouvait le remarquer la petite troupe, à mesure qu’ils approchaient. Les lames juste dégaînées brillèrent sous le soleil printanier, au moment même où la pointe d’une lance entrava leur initiative. Une chevelure rousse, visible des nombreux mètres qu’il restait à parcourir, cessa le combat à grands renforts de sommations que le léger vent de Konkicha porta jusqu’aux oreilles de Shiori. Ses sourcils se froncèrent un peu plus et elle pressa sa monture pour arriver plus vite.

« Assez ! Yajira-san, baissez votre arme ! » La voix de basse aux teintes profondes claqua à son tour, comme un fouet. Piquée par l’adrénaline de la situation, la haute-prêtresse tira sur les rênes de son transport pour le stopper près de l’informatrice qui rengainait son sabre, dans une soumission absolue. Aussi gracieusement que ces longs jours de voyage le lui permirent, elle passa une jambe fine par-dessus le dos de l’équidé et se laissa glisser à terre. Sa main se leva au niveau de son épaule et elle agita les doigts rapidement. Aussitôt, les akusō pivotèrent leurs montures pour encercler la fugitive.

« Veuillez excuser l’agitation causée par mon soldat, il ne répondait qu’à nos ordres. » souffla la Renge dont la douceur habituelle enrobait la fermeté pourtant bien vibrante de ses paroles. « Cette femme est recherchée en nos terres, il s’agit d’un traître. » Elle ne considéra qu’à peine du regard l’hérétique dont elle sentit l’aura haineuse s’accrocher à elle et se concentra entièrement sur le jeune visage qui lui faisait face. Le masque de la détermination ne quittait pas les prunelles céruléennes, et quelles prunelles !, qui la jaugeaient maintenant.

« Permettez que nous nous en occupions nous-mêmes. » reprit-elle d’un ton sans appel. Les traits de son visage de poupée étaient tendus d’un maelström de fatigue, de nervosité et de concentration, mais ses iris lilas irradiaient toujours une bienveillance apaisante qui contrastaient furieusement avec la tension qui la maintenait debout présentement.
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Âge : 32
Occupation : Haute-Prêtresse
Caste et rang : Caste Spirituelle - Seikai Guji de Chishiki
Informations : ❊ Tenue régulière composée d'un hakama mauve et d'un kosode blanc rehaussé des Kamon de sa famille et de Renge.

❊ Cheveux coiffés en chignon, serti d'une broche de perles. Seul "luxe" de sa tenue quotidienne.

❊ Taille moyenne : 1,66m

❊ Bénédiction : ヨミの道 - Yomi no michi


Zaizen Misao
Tsubaki
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Mer 28 Avr - 14:53
  
La scène était en train de se figer comme si quelque chose de fabuleux se préparait à arriver. Tendue comme un arc prêt à se briser, tu continuais de darder sur les deux femmes qui se faisaient face un regard aussi dur que sérieux. Personne ne parlait. En faite, Misao, il semblait que ni l’une ni l’autre des deux adversaires ne comptait daigner te donner une explication sur ce qui se passait. Tu n’étais pour elle qu’une étrangère venue se mêler d’une affaire qui n’aurait pas dû la regarder. Pourtant, ma douce, elles étaient à la limite de ta terre natale et ça, tu vois, c’était le détail qui rendait ta présence tout à fait justifier à tes yeux. La solution était donc simple, dès lors que tu étais consciente de ce fait : il allait falloir que tu t’imposes de ta taille frêle et que tu parviennes à les faire parler, tout en veillant à ce qu’aucune des deux ne tente d’agresser son homologue ou ne se retourne contre toi. Un sacré défi donc.

« Je vous somme de me répondre où… » Ce fut un bruit, au loin, qui fit mourir ta voix au fond de ta gorge. Un grognement se faisait entendre, sombrement. Comme si tu craignais tout à coup que l’orage ne se lève tout à coup, comme une marque du courroux des kamis, tu détournas tes yeux des deux femmes sans abaisser ton irai et tu tendis l’oreille. Le grognement continuait de prendre de l’ampleur et bien vite, il fut accompagné d’un nuage au ras de l’horizon. Sans bien comprendre ce qui t’arrivait, ton cœur se mit à battre plus fort alors que tes doigts se refermaient plus nerveusement sur la hampe de ton arme. Finalement, quelques secondes de plus te permirent de comprendre que le temps n’était point en train de changer, mais qu’un cortège d’équidés et leurs cavaliers arrivaient au triple galop.

« Qu’est-ce que c’est que… » Encore une fois, on ne te laissa pas le droit de finir ton questionnement, à croire qu’ici personne ne voulait respecter la certaine autorité (et l’autorité certaine) que ton statut te donnait en terre Tsubaki. Tu n’avais pas eu le temps de te surprendre de la venue de ces étrangers et représentant du pays du lotus qu’une femme d’une dignité qui t’imposa un silence presque révérencieux. Tes yeux glissèrent sur son visage pâle, où des yeux aussi étonnants que les tiens régnaient en maître. Un frisson désagréable se propagea le long de ton échine alors qu’elle cessait l’affrontement d’une seule phrase. Elle, au moins, ne manquait décidément pas d’autorité.

Tu étais à nouveau sur le point d’ouvrir la bouche pour demander des explications sur ce que signifiait cette arrivée en grande pompe de membres de la nation Renge quand celle qui t’avait ainsi réduit au silence ramena son regard à toi et t’offris ses excuses. Pendant quelques instants, Misao, tu sentis en toi la petite fille obéissante s’écraser, prête à se plier pour accepter les paroles et quitter l’endroit… avant que tout autre chose n’enfle en toi. De ta posture qui s’était un peu mise en retrait, tu vins planter tes pieds dans le sol, redresser les épaules, relever le menton et tes yeux se mirent à briller d’une force qui était en grande partie feinte. L’avantage, Misao, c’est que personne ne pouvait le savoir.

« Votre soldat devrait savoir que faire couler le sang sur une route de voyage n’est pas acceptable, encore moins quand ladite route se tient si proche d’un territoire qui n’est pas le vôtre. Tu avalas lentement ta salive avant de tout de même entendre et accepter la suite de ses explications. Mais je comprends qu’il vous fallait l’attraper, si traitre il y a. Tu arraches enfin ton regard de celui de la blonde pour aller à la traitresse en question, qui semblait irradier littéralement de haine. Je ne peux le permettre sans savoir à qui j’ai affaire. Comprenez qu’il est de mon devoir d’éviter tout malentendu, encore plus entre nos deux nations. Donnez-moi votre identité, et je réfléchirai à votre demande. »

Tu n’avais pas parlé avec autant d’assurance depuis bien trop longtemps. En faite, tu ne pouvais l’imaginer sur l’instant, mais il semblait presque que l’aura qui irradiait de cette femme Renge était littéralement en train de te transformer, te transcender. Avec du recul, peut-être t’en rendrais-tu compte, jeune fille, mais pour l’instant, tu ne fis que quelques pas en directement de ton interlocutrice, tout en ramenant ton irai, lame vers le ciel, en signe de respect et de non-agression.

« Je suis Zaizen Misao, jotohei du clan Tsubaki et membre de la garde de notre Daimyô. Te présentas-tu en premier, comme un gage de confiance et respect envers elle. Vos soldats ayant visiblement eu de la peine à arrêter cette femme avec notre frontière, laissez-moi vous escorter jusqu’à un endroit où les verrous pourront arrêter cette traitresse. »
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Watanabe Shiori
Renge
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Mar 4 Mai - 13:33
  
Du nuage de poussière qui avait accompagné la folle chevauchée Renge jusqu’à la frontière des lances, ne restait qu’une nuée de particules retombant mollement sous les rayons de soleil, brillant parfois comme autant de miettes étoilées échappées d’un feu d’artifice. Celles-ci se posaient au gré d’une brise printanière, ne se souciant aucunement de la gêne occasionnée. Celles-là auréolaient naïvement les chevelures dérangées des quatre cavaliers, encore essoufflés. Les chevaux s’ébrouaient en canon, dans un concert de souffles mécontents pendant que les doigts fins de Shiori s’affairaient à épousseter ses atours de voyage, balayant d’un revers de main les pans de son hakama. Son geste vif et empressé trahissait l’agitation que couvait un calme apparent de prime abord. Le voyage l’avait épuisé et si le soulagement inhérent à la victorieuse capture lui brûlait les veines, l’intervention de la guerrière Tsubaki effaçait tout le bénéfice de sa réussite. Ne pouvait-elle pas simplement se mêler de ses affaires ?

Un instant désintéressée de la silhouette de la Camélia, autrement plus concernée par la surveillance d’une fugitive qu’elle avait traquée à travers la moitié du pays, la prêtresse haussa brusquement les sourcils de surprise, accrochant son regard clair circonspect sur les traits empreints de fierté de sa vis-à-vis. La jeune femme rayonnait d’une aura martiale et d’une subite confiance que n’attendaient pas la Renge. Dédaignant la présence d’un Samouraï d’Hachiman, dont la jeunesse transpirait d’un minois délicat aux courbes gracieuses, elle se retrouvait maintenant confrontée à une combattante protégeant ardemment son territoire, braquant avec courage la ferveur qui coulait dans ses veines. Un éclat d’intérêt fit pétiller les iris lilas de la spirituelle. L’attitude de la Jotohei, comme elle se présentait, l’obligeait à revoir son attitude et la stratégie qui en découlait. La gamine qu’elle avait cru deviner sous ses faux airs d’autorité n’était qu’un leurre. Et elle savait pertinemment qu’elle ne pourrait plus lui fausser compagnie aussi facilement que prévu, du moins sans mettre en péril les relations déjà tourmentées de leur deux nations.

“ Enchantée Zaizen-san. ” répondit calmement la noble religieuse. Elle s’avança d’un pas à son tour, joignant ses mains blanches dénuées d’imperfections sur ses cuisses effilées et enveloppées de l’ample tissu mauve. La ferveur qui l’habitait émanait de son corps comme un bourdonnement mystique, alors qu’elle s’annonçait à son tour. “ Je suis Watanabe Shiori, Seikai-Guji du Haut-Temple d’Omoikane de Naiseishin. ” Elle ponctua ses quelques mots d’un salut rapide, s’inclinant très brièvement mais néanmoins respectueusement face à l’émissaire d’une caste qu’elle estimait inférieure aux membres du Sūhai.

Un sourire placide ourla ses lèvres roses alors qu’elle laissait couler sur Misao, une attention particulièrement piquante. Elle se mordit la langue, évitant d’échapper quelques remarques inconvenantes quant au fait qu’elle se passerait bien de son autorisation pour emmener sa prisonnière là où elle le voudrait et comme elle l’entendait. Mais en tout état de cause, l’arrestation prenait place sur la route principale que Tsubaki et Renge se partageaient comme frontière commune, dans cet interstice infime de territoire où l’autorité des deux factions se mêlaient, pour le meilleur et pour le pire. La chance s’échappait du camp du Lotus cette fois, puisqu’ils devaient se plier à la surveillance adverse.

“ Je vous passerai des détails qui ne vous concernent pas. Tout ce que vous avez besoin de savoir est que cette femme est accusée de trahison envers l’ordre spirituel Renge. L’affaire est tenue par Sangaigusa-sama, Jokai élu du divin Omoikane, et dont je suis la représentante ici-même. ” précisa la haute-prêtresse dont les prunelles presque transclucides s’éguisaient de détermination et de méfiance. Elle lorgna le hari relevé de la jeune femme, signe évident d’une bonne foi qui n’échappait pas au sens moral érigé de justesse et de droiture du Lotus. La Jotohei semblait loin de la caricature du guerrier borné que se figurait parfois la religieuse. A son tour, elle hocha la tête en signe d’assentiment, balayant rapidement son convoi d’une sollicitude particulière.  

“ Je vous serai reconnaissante, en effet, de nous indiquer un lieu en sécurité. Nos chevaux et mes soldats ont besoin d’une trêve méritée avant la chevauchée du retour. ” Sa voix basse retrouvait les teintes d’une bienveillance profonde, alors qu’elle se préoccupait principalement de ceux qui l’escortaient. La douce caresse d’une œillade complice s’échangea avec le yojimbo qui s’approchait d’elle pour lui tendre les rênes de sa monture. Mais les échos de sa sévèrité naturelle jaillirent de nouveau alors qu’elle donnait les ordres. Le masque d’une indifférence hautaine enroba ses traits fins tandis qu’elle observait l’un des akusō ligoter les mains de la prisonnière. Chacun reprit sa place près des chevaux qui seraient menés à pieds jusqu’au baraquement, plus loin à la lisière de la frontière. D’un bref acquiescement, elle signifia à la Tsubaki qu’ils pouvaient la suivre.
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Zaizen Misao
Tsubaki
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Mer 19 Mai - 16:03
  
Tu ne doutais plus de l’utilité de ta présence ici, Misao, et cela changeait considérablement la donne. Plantée sur tes deux pieds dans un équilibre martial qui ne représentait pas ce qui emplissait ton âme, bien moins stable que tes appuis, tu avais décidé d’un simple échange de regard avec la femme aux yeux lilas de ne pas plier. Dès lors, jeune fille, tu n’avais plus le choix. Ton éducation, ton poste, tout cet espoir que les tiens avaient mis en toi s’embrasèrent littéralement à cause de l’aura qui auréolait la femme qui guidait visiblement les Renge. Et toi, tu en profitas. Ce fut comme si tu te jetais dans le grand bain avant que quiconque ne puisse remarquer que tu n’avais pas l’âge ou la taille suffisante. Tu usas de la force de ton interlocuteur pour amener ta propre force sous le soleil doux du printemps. Tu avais triché, Misao, et pourtant tu n’en eus même pas honte.

« Moi de même, Watanabe-san. Tu n’eus pas la même politesse de lier tes mains devant toi, mais tu vins tout de même t’incliner sagement devant la jeune femme dont le regard te perturbait autant qu’il semblait pouvoir t’aspirer loin d’ici. Je suis surprise qu’une Sekai-Guji Renge soit elle-même à la chasse de ce genre de rebus. Te permis-tu de lui offrir, en te redressant lentement, et en venant poser tes yeux dans les siens, te refusant par la même occasion de donner plus d’attention à la traitresse qui salissait leur rang. Personne n’aimait ce genre de personne, même quand il était d’une nation rivale. Vous avez fait une longue route. »

Rien de plus, rien de moins. En vérité, Misao, tu te refusas tout à coup de lui dévoiler la raison de cette dernière remarque parce que tu n’étais toi-même pas bien certaine d’en comprendre le sens. Étais-tu inquiète de sa longue chevauchée ou trouvais-tu cela déplacé qu’une Sekai-Guji se soit autant éloignée pour chasser la rebelle, tu n’aurais pu le dire clairement. Probablement, te trouvais-tu à mi-chemin entre les deux émotions. Glissant tes yeux de la représentante du Suhai aux guerriers qui l’accompagnait, tu finis par venir surveiller du coin de l’œil celle qui posait ainsi souci et ainsi ne pas lui laisser penser qu’elle pouvait tenter quoi que ce soit pendant votre conversation. En vérité, tu étais si tendue qu’au moindre mouvement de la femme, tu risquais de l’embrocher précipitamment.

Ce ne fut qu’en entendant les réponses de Shiori que tu ramenas ton attention à elle. Comme tu pouvais t’y attendre, Misao, la réponse ne fit qu’effleurer la surface de la vérité et tu te sentis presque frustrée de ne pas en savoir plus. Cependant, si une flamme de curiosité s’alluma dans ton regard empyréen, ton visage n’en dévoila rien d’autre qu’un léger mouvement de lèvres, comme pour indiquer ton indignation face au comportement de la traitresse sur leur terre.

« Très bien. J’espère que son arrestation permettra à Sangaigusa-sama et vous-même de rétablir le calme dans votre ordre. Tu ne souhaitais pas la guerre aux autres, même aux Renge, voilà qui était dit. Allons-y, je ne voudrais pas que votre prisonnière ne se tente à goûter de ma lame en continuant de lorgner ainsi nos terres. »

Ta voix résonna de manière tranchante, prouvant à la prisonnière autant qu’au membre du lotus que si tu semblais jeune et concentré à discuter, ton attention n’avait pas lâché la femme qui s’était mise à regarder en direction des terres Tsubaki, cherchant probablement un moyen d’y prendre la fuite. Profitant de la préparation des cavaliers autour de la traitresse, tu sifflas ta monture qui, d’elle-même, était en train de remonter le chemin que tu avais parcouru en courant pour te retrouver. Le beau cheval aux poils d’un noir brillant s’arrêta avec prestance devant toi, et pendant un instant, tu te coupas du monde pour caresser avec douceur son chanfrein avant de claquer la langue, signe pour lui que vous vous remettiez en route.

« Par ici, je vous prie. Tu invitas les Renge à te suivre le long de la route. Il y a un gite pour les voyageurs entre nos frontières qui n’est actuellement plus ouvert. Il sera suffisant pour que vous vous y reposiez. »

Tu ne comptais pas les mener dans un piège, et c’est pour cela que tu leur appris aussi vite où tu les menais. D’un pas vif, tu vins te placer de manière à garder la prisonnière en vue et à portée de ta longue arme pointue, ainsi que d’être à portée de voix de la meneuse Renge pour l’entendre, certes, mais pouvoir agir si quoi que ce soit survenait. Il aurait été très mal vu qu’une représentante du Suhai ne soit agressée sous ta surveillance… Marchant en silence, tu les entrainas sur un chemin annexe au bout de cinq minutes de votre marche et finalement, quand le bâtiment fut en vue, tu le désignas d’un mouvement de menton.

« Avez-vous besoin de vivre ou d’autres choses ? L’endroit est vide, mais je peux vous faire apporter ce qu’il vous manque. »
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Mer 30 Juin - 16:56
  
L’éclat azur du ciel parfait se reflétait sans ombre aucune dans les deux paires d’yeux qui se confrontaient. Comme autant de miroirs érigés vers les cieux, les uns se teintaient du céruléen céleste, les autres brillaient d’un lilas onirique mais chacun puisaient sa force dans les nuances adverses. Le souffle léger d’une brise printanière chassait le moindre filament nuageux, conservant la toile vierge d’un tableau vivant mais muet, ignorant le grondement silencieux et terré dans cet échange de regard. La méfiance persistait, le jugement se taisait alors que dans l’ombre des silhouettes, la férocité des auras se devinaient.

Dans le craquement irrégulier de la terre foulée, l’escorte s’était mise en mouvement, rejoignant une route annexe à celle empruntée un peu plus tôt. Les lèvres serrées, Shiori se plaça légèrement en retrait, laissant la traîtresse encadrée par deux de ses soldats en tête de file. La présence rassurante d’Ishigo, son yojimbo, couvrait le flanc droit du petit groupe, alors que le corps élancé et affûté de la Jotohei se balançait juste là, à ses côtés quoique légèrement plus en avant, sur sa gauche. Ainsi placée, elle pouvait observer à loisir la jeune femme. Ses cheveux de feu semblaient irradier autant que ses prunelles océanes, conférant cette luminosité si particulière et attirante mais propre à quelques individus seulement. Ses membres fins trompaient sans doute aisément leurs cibles, dévoilant à chaque geste une musculature nerveuse et agile sous le satin d’une peau blanche et délicate. Si sa force ne brillait pas par sa bestialité, nul doute qu’elle éclatait par sa détermination ; la fière tenue de son yari prêt à réagir l’attestant.

D’un battement de cils agacés par la poussière ambiante, la Seikai Guji détourna son attention de sa discrète contemplation. Face à elle, le gîte promit s’élevait enfin, à l’orée d’un bosquet verdoyant apportant une fraîcheur bienvenue. Les chevaux furent attachés et tout en se détournant de sa propre monture, la prêtresse répondit à la Samouraï d’un hochement de tête qu’elle compléta de quelques mots.      

« Vous est-il possible de nous indiquer un point d’eau à proximité ? Un ruisseau ? Nos réserves sont à sec depuis le lever du jour et le printemps est bien plus chaleureux par ici. »

Une ombre de sourire agrémenta sa remarque, aimable, qu’elle dirigea vers Misao. Elle n’avait aucune raison de ne pas rester courtoise en sa présence, l’aide apportée par l’héritière Zaizen se détachant radicalement de l’hostilité habituelle qu’entretenaient Renge et Tsubaki. Sans s’attarder outre mesure, la religieuse leva les yeux vers l’Élysée qu’un timide nuage vaporeux traversait mollement, poussé par le zéphyr. Un bref instant, elle profita du souffle sur son visage rendu poisseux par la chevauchée. Une seconde de paix, avant que les protestations haineuses de la bushi interpellée ne viennent bourdonner à ses oreilles. Elle exhala un soupir, plongeant à bras le corps dans la réalité du moment pour reprendre son rôle. Elle distribua les ordres, chargeant l’un des akusō de trouver l’eau indiquée par Misao, pendant que l’autre attachait la traîtresse à l’intérieur du petit refuge.  

«  Yajira-san. » L’intéressée s’arrêta sur le pas de la porte qu’elle allait franchir et se retourna vers sa supérieure. “ J’ai besoin que vous repreniez la route dès maintenant. Chevauchez aussi rapidement que possible pour avertir Sangaigusa-sama de l’interception de l’hérétique. Nous vous talonnerons avec quelques heures de retard, en espérant que tout se passe comme prévu. ” La guerrière s’inclina sans attendre et fila vers son cheval, s’affairant à sangler ses affaires et ses armes. “ Zaizen-san, je peux compter sur votre compréhension de la situation en l’autorisant à repartir ? Nous n’avons nul désir de vous nuire, seulement celui de régler cette affaire au plus vite. ” acheva-t-elle alors que son visage poupin convergeait vers la représentante Tsubaki, restée près d’elle, pour lui offrir un faciès fermé par la tension. Elle ne serait tranquille qu’une fois de retour à Naisenshin. Sa question, d’ailleurs, n’attendait pas tellement de réponse. Elle misait sur une parfaite soumission de la jeune femme, qu’elle pouvait déguiser à sa guise comme un avis favorable émanant de sa propre volonté. Qu’importe, la haute-prêtresse ne laisserait rien se mettre en travers de la réussite d’une mission aussi capitale que celle-ci.

Un hurlement déchira brutalement le havre -relatif- de paix qui entourait l’abri de bois. Surprise, Shiori sursauta et pivota brusquement vers l’orée du bosquet duquel s’envolait précipitamment une nuée d’oiseaux sombres. Le silence retomba aussitôt, laissant planer sur les environs une tension palpable.

« Qu’est-ce que c’était que ça… ? » souffla la Seikai-Guji, tout en sachant pertinemment que ni Ishigo, ni Misao n’auraient la réponse. Le yojimbo d’ailleurs, venait se placer plus près d’elle, une main sur le manche de son sabre. Directif, il lui indiqua l’entrée du gîte qu’elle franchit rapidement, avant de se stopper abruptement, pétrifiée. Elle leva une main fébrile devant sa bouche, retenant à la fois un cri et un haut-le-cœur. L’odeur ferrugineuse du sang la prit aux tripes et elle recula d’horreur, butant contre son garde du corps qui se précipitait devant elle. Face à eux, le corps lacéré du guerrier moine se vidait de son fluide vital, les yeux grands ouverts, tandis ce qu’un homme s’affairait à trancher les liens de la traitresse Renge.

« Par Omoikane… »

Le murmure s’échappa des lèvres blanchies par la peur de la prêtresse. A l’extérieur, des pas pressés résonnèrent, sombre écho au rire sardonique de l’hérétique. Cherchant à sortir de ce piège vivant, Shiori planta son regard clair dans celui de Misao. Un éclair de lucidité la fit frissonner. La coincidence semblait presque trop évidente pour se révélait juste. Mais la question se posait. Après tout, elle restait face à une Tsubaki, une faction animée par l’amour de l’affrontement.
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Mer 11 Aoû - 17:58
  
Tu n’avais rien fait de plus ou de moins que tu ne pensais important face à ce qui était en train de se passer sur cette frontière. Peut-être qu’un autre combattant, que ton père lui-même, n’aurait pas réagi avec autant de bienséance, mais cette femme et ses hommes n’avaient rien fait pour te courroucer. Mieux valait les aider et régler sans remous cette histoire, voilà ce que tu pensais le plus juste. Ce fut pour cette exacte raison que tu plias l’échine jusqu’à proposer de les ravitailler et quand vint la question sur l’eau, tu n’eus pas à réfléchir bien longtemps.

« Suivez ce chemin. Expliquas-tu en pointant un tracé, sur l’herbe, à peine visible. Il y a un bosquet de violettes sur la droite, traversez-la et vous trouverez un petit ruisseau qui se cache dans les herbes hautes. »

Tu te tus sans ne rien rajouter, probablement persuadée que tu avais été assez claire. À la place, tes yeux glissèrent sur les autres moines combattants qui servaient Shiori-san. À chacun de ses ordres, il te fut possible de mémoriser leur visage associé à leur nom, sans savoir si cela serait utile. Quand elle laissa un de ses hommes entraîner la traitresse, une expression mécontente passa sur ton visage, mais tu te retins de lui faire la remarquer qu’il n’était pas judicieux d’éloigner de tes yeux celles qui leur avait déjà échappé.

« Ai-je vraiment mon mot à dire, Watanabe-san ? Lui rétorquas-tu, le visage fermé, alors que l’éclat de tes yeux devenait plus puissant, comme un défi et une moquerie qui se seraient allié face à la représentante du Suhai. Qu’elle y aille, mais ne s’approche pas de nos frontières, je ne peux promettre que d’autres Tsubaki ne prendront pas sa présence comme un affront. Brisant le duel visuel que tu entretenais avec la jeune femme, tu vins faire face à la cavalière, prête à décoller. Si vous êtes prête à vous salir, vous et votre monture, prenez la direction de ce bosquet, là-bas. En coupant à travers champs et forêts, vous rejoindrez plus rapidement vos terres. »

Et si cela avait été formulé comme une proposition, tu te rends compte que ton regard, lui, incitait la femme à le comprendre comme un ordre. Plus vite elle serait en terre Renge, moins tu n’aurais à craindre qu’un violet ne fasse des remous sur les terres du camélia. Tu restas figée, à observer la cavalière s’éloigner sur le chemin quand ce cri, non… ce hurlement, déchira la paisible après-midi de printemps. Bondissant vers le gite, tu ne pus y entrer avant Shiori et son yojimbo, mais quand tu entendis la voix de la jeune femme invectiver son Kami, la compréhension se fit en toi. La prisonnière ne l’était plus, et vu ses liens, quelqu’un l’y avait aidé.

Une flèche siffla au même instant dans l’air, et quand la pique qui se voulait mortelle se ficha dans le mur à ta droite, en tremblant, tu cessas de jouer le jeu de la bienséance. Qu’on laisse au Renge l’art spirituel, et à toi celui de protéger cette représentante du Suhai. Poussant le Yojimbo et sa protégée dans la maison avec une brutalité qui te semblait aussi familière que le combat, tu vins refermer la porte derrière toi et claqua :

« Gardez-la fermée ! »

Encerclés, c’est ce que vous étiez à l’instant, et il ne t’avait fallu que quelques secondes pour le comprendre. À la place, tu abandonnas le duo pour bondir vers l’homme qui passait par une fenêtre, tentant d’entrainer avec lui la prisonnière. Ton regard ne vit même celui qui se vidait de ce liquide, aussi précieux que les rubis dont il avait la couleur. Ton arme vint mordre le bras de l’intrus, mais ne lui empêcha pas passer la fenêtre. Par contre, lorsque tu te retournas vers la traitresse, tu pus bonnement et simplement lui couper toute retraite. L’acculant à un mur avec la portée de ton arme, tu entendis un nouveau bruissement puis une fenêtre vola en morceaux.

« Ils essaient d’entrer ! Claquas-tu, pour que les deux autres, pris au piège avec toi, comprennent ce qu’il allait se passer. Toi ! C’est de ta faute, tout ça ! »

Grondant de colère contre celle qui continuait à rire de manière presque hystérique, tu oublias que Shiori avait besoin d’elle. Bondissant, l’arme vint entamer un de ses bras alors que l’un de tes pieds la fit tomber à la renverse et quand les coups devinrent assourdissants contre la porte d’entrée, tu abattis la hampe de ton arme contre sa tête, la laissant immobile au sol.

« Vous pouvez vous battre ? Soufflas-tu, les cheveux aussi ébouriffés que tes émotions, une assurance inquiétante dans ta diction abrupte. »
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Manie la lance (spécialisation familiale) et possède un jūmonji yari qui appartenait à son père.

Watanabe Shiori
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Jeu 19 Aoû - 11:31
  
Tout allait trop vite.

De la scène sanglante qu’elle cherchait à fuir, Shiori ne fit que s’en approcher d'avantage, poussée abruptement à l’intérieur du gite. Mais elle n’entendait plus rien. Ses yeux clairs ne quittaient plus la flaque de sang qui peignait le sol et souillait le refuge. Qui n’en était plus un. Ses pupilles dilatées par la peur grignotaient le bleu de son regard pétrifié, l’enveloppant dans l’étau d’une brume qui la perdit un peu plus encore. Son corps lui semblait loin, comme détaché d’un esprit englué par la terreur. De son autorité d’antan ne restait plus rien, qu’une silhouette tremblante.

« Watanabe-sama … ! » L’écho d’un son réveilla une lueur de conscience, perdue dans l’obscurité de la panique. « Watanabe-sama ! » Ses paupières clignèrent, amorphes. « Shiori ! » L’appel claqua en même temps que la main sur sa joue, embrasant une lucidité perdue. Elle n’eut pas le luxe de ressentir la brûlure de la gifle salvatrice, les prunelles carmin de son yojimbo la happèrent alors qu’il la tirait derrière lui.

Ainsi éveillée de son angoisse, la Seikai Guji réalisa toute l’ampleur de la scène qui se jouait autour d’elle. Dans un choc violent, elle vit le corps de l’hérétique s’effondrer à terre, tenue en respect par l’habilité de la jeune Samouraï Tsubaki. Derrière elle, Ishigo venait de dégainer son sabre, dans un tintement familier.

« Je … Je ne sais pas me battre… » Balbutia-t-elle face à la demande de Misao, accrochant le céruléen de ses iris brillant d’une bestialité qui lui était inconnue. Elle sursauta aussitôt après, le craquement lugubre de la porte annonçant le pire. Elle recula dans le coin opposé, laissant le front aux deux combattants. Mais une ombre se faufila sournoisement par la fenêtre et s'approcha de la Jotohei, prêt à frapper par derrière.

« Attention ! » Instinctivement, elle s’élança et planta la lame de son tantō cérémoniel dans les côtes de l’assaillant. Le hurlement lui vrilla les tympans et d'un revers, l’homme lui abattit le pommeau de son arme sur la tempe. Elle tomba brutalement, sonnée.
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Zaizen Misao
Tsubaki
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Lun 23 Aoû - 12:55
  
Tu étais une combattante, voilà ce que la vie avait décidé de faire de toi, depuis ta naissance. Peut-être en aurais-tu été malheureuse, Misao, si tu avais pu connaître  autre chose. Née Renge ou Sakura, peut-être aurais-tu préférée ces vies-là, mais la vérité était bien simple : tu ne connaissais que la force et la droiture des camélias, et tu avais décidé de parfaire cette attitude. Alors, dès l’instant où ces gens avaient décidés d’attaquer, tu n’avais plus cherché à réfléchir ou à craindre. Tu te battrais, pour ta vie oui, mais aussi pour celle de cette femme du Suhai.

Tout sembla se figer pendant quelques secondes et, glissant les yeux sur la pièce, tu pus capter l’éclat de détresse dans le regard de la jeune femme. Elle ne savait pas se battre, tu le compris avant que ses lèvres ne forment à l’unisson de la voix dans ton esprit ces mots. Détournant le regard comme si Shiori ne valait plus rien à tes yeux, ce fut vers la porte que tu bondis, prête à faire rempart de ton corps pour sauver cette fille du lotus d’une mort dont tu te sentirais responsable.

« Trouvez une cachette ! Ordonnas-tu sans te retourner, autant à l’homme qui l’accompagnait comme protecteur qu’à celle qui n’avait rien à faire dans un tel piège. Je vais les retenir… Je peux le faire ! C’était présomptueux, tu le savais, mais tu n’étais pas décidée à lâcher prise si vite. Ne… »

Traversant une première fois le bois de la porte, la lame d’un adversaire vint mordre ton biceps et t’arrachas un grondement de douleur. Ne laissant pas le droit à ton corps de réagir, tu répondis d’un moulinet de la lance que tu portais avec fierté et faucha le bras qui s’était ainsi aventuré. Le hurlement de l’homme blessé ne couvrit même pas celui qui, derrière toi, te fit retourner d’un bond.

Tu ne pus retenir une insulte qui t’aurais valu un regard lourd de reproches de ta mère quand tu découvris le corps de la Sekai Guchi qui tombait vers le sol. Bondissant vers elle, et abandonnant alors la porte aux ennemis affamés derrière, tu vins la tirer précipitemment hors de la portée d’une lame si un autre adversaire décidait de passer par la fenêtre.

« Tuez-moi, elle n’a rien écouté ! Souffla ta voix tendue et énnervée alors que tes doigts fins glissaient sur sa gorge, vérifiant son coeur. Elle est vivante… VOUS ! Que tu invectivas à son suiveur. Attrapez-la et protégez-la par Hachiman ! »

Tremblant d’une nervosité extrême, tu laissas l’homme t’obéir ou risquer de tâter du fer de ton arme, avant de regarder autour de vous. La porte n’allait plus tenir très longtemps et vous deviez trouver une solution. Seul une diversion était envisageable et logique dans ce genre de moment. Et pour cela, il fallait que quelqu’un joue l’appât. Te tournant vers les deux représentants du lotus, tu ouvris la bouche, prête à leur déverser une nouvelle salve d’ordres pour les obliger à fuir par derrière une fois que tu pousserais la porte de devant pour foncer dans la gueule du loup quand quelque chose changea dans les cris extérieurs.

Tu ne perdis pas un instant. Un coup d’œil par la fenêtre t’apprit que l’atsuko qui était parti chercher de l’eau venait de revenir sans se douter de ce qui l’y attendait. Pourtant, fort de sa volonté de protéger celle qu’il escortait, il luttait maintenant vaillamment contre l’ennemi. C’était la diversion que tu attendais. Courant à la porte arrière, tu sifflas ton étalon qui vint aussi sec, et te tournant vers les deux que tu tentais de sauver, ta voix résonna une dernière fois, terriblement froide et sérieuse :

« Tenez, prenez mon cheval et fuyez vers la frontière Tsubaki, vous y serez en sécurité ! Déjà, tu étais en train de faire le tour de la maison pour aviser le temps qu’il restait à votre diversion et le cheval le plus proche. Je vous rejoindrai… Enfin, tu l’espérais. Claquant ta langue, tu essayas d’attirer un équidé, ramenant un ennemi vers toi aussi vite. Ne vous retournez pas… Et n’attendez personne d’autre. »

Tout était clair, en toi. Calme. Limpide. Malgré ce cœur qui battait à tout rompre. Cet homme allait périr. Toi aussi, peut-être. Mais eux devaient survivre, pour l’honneur de ton rôle et de ta volonté. Au final, tout n’était qu’une question de droiture. En attendant, tu devais te battre pour ta survie.
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Watanabe Shiori
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Mer 1 Sep - 11:56
  
Plus rien. Autour d’elle, le voile de la pénombre l’aveuglait pour l’engloutir plus sûrement dans ses nimbes obscurs. Plus rien. Près d’elle, la lourde chape de silence tombait comme une brume épaisse, alourdissant l’air qui l’entourait pour mieux l’étouffer entre ses bras sournois. Plus rien. Sur elle, la désagréable impression de la poisse qui s’immisçait entre le tissu de ses vêtements, collant chaque partie de son épiderme pourtant couvert. Plus rien.

Puis, une caresse. Une main ferme s’enroula autour de son poignet, de son coude. Des doigts agiles soulevèrent sa nuque alanguie, son dos raidi. Une poigne nerveuse agrippa le creux de ses genoux et le tirèrent du sol crasseux. Au tréfonds de ce cauchemar, Shiori percevait les murmures lointains d’une vie bouillonnante. Le prisme de la douleur diluait la plus infime sensation, bourdonnant à ses oreilles comme un essaim furieux, la maintenant dans une catatonie dangereuse.

Puis, un souffle. La fraîcheur de l’air extérieur fouetta son visage plus pâle que blanc, chassant l’odeur ferrugineuse du sang qui embaumait le petit espace du refuge. La chaleur provoquée par l’action retomba également, ne laissant qu’un front perlé de sueur. Son esprit se libéra timidement, poussant les verrous d’une inconscience salvatrice mais oppressante. Le rideau de cils noirs se souleva difficilement et retomba. Les paupières closes papillonnèrent brièvement, réticentes à s’ouvrir pour se heurter à la luminosité agressive.

« Ishigo… » S’entendit soupirer la haute-prêtresse, comme si le son résonnait autant dans sa boîte crânienne qu’à l’extérieur de ses lèvres blêmes. Elle tourna la tête, si lourde, vers le visage de son porteur. La voyant éveillée, il amorça une descente, la remettant sur pieds aussi délicatement que l’urgence de la situation le permettait.

« Tu… tenir ? » Elle vacilla, soutenue par son yojimbo et fronça les sourcils. Les mots lui parvenaient hachés, saccadés comme le rythme de son cœur. Un grognement plaintif monta de sa gorge alors qu’elle tentait de se concentrer. « Shiori, tu peux … à cheval ? » Elle plissa les yeux et soupira longuement, cherchant une stabilité qui lui faisait défaut. Lentement, elle opina du chef, rassemblant tout le courage dont elle se savait capable en temps normal. Aidée, elle se hissa sur le cheval de la Samouraï et se laissa aller contre le torse du guerrier Manjushage, derrière elle. La chevauchée lui parut plus longue encore que celle du matin-même, bien qu’elle ne dura que quelques minutes à peine. Suivant la frontière du territoire des Camélia, ils galopèrent jusqu’à tomber sur le refuge suivant, quelques kilomètres avant les terres maudites du Reitekina Tochi. Le vent fouettant les deux cavaliers eut au moins le mérite de tirer définitivement la Seikai Guji de sa léthargie, qui mit pied à terre plus sereinement.  

Décidée à ne plus jouer les téméraires, la religieuse resta près de la monture, suivant les indications de son protecteur qui s’éloignait pour sécuriser les lieux. Près d’elle, l’équidé piaffait impatiemment et tirait sur les rênes, prêt à repartir du lieu qu’ils venaient de quitter.

« Chuuut, doucement. » murmura Shiori en se tournant vers lui. Une main tenant la bride, l’autre se posa sur le chanfrein poussiéreux qu’elle caressa délicatement. Une mélopée rassurante se rappela à son souvenir et elle entrouvrit la bouche pour la laisser s’échapper. « Avec le temps, Avec le temps, va, tout s’en va, On oublie le visage et l’on oublie la voix… » L’apaisement la gagnait autant qu’à la bête et ce fut presque avec calme qu’elle accueillit le retour d’Ishigo.

« Nous sommes seuls, va te reposer à l’intérieur, je vais l’attacher à l’abri. » ordonna-t-il sans sévérité mais avec l’exigence naturelle qui convenait à son rôle. D’un hochement de menton, la prêtresse obéit et pénétra dans l’abri quasiment identique à celui de l’attaque. A quelques détails près que le bois n’était pas maculé de sang et qu’aucun cadavre ne s’y trouvait. Elle s’installa sur le semblant de paillasse utilisée par les voyageurs et ramena ses genoux contre sa poitrine. Elle focalisa sa concentration sur sa respiration encore erratique et s’employa à calmer la terreur à peine camouflée, prête à ressurgir. L’ombre qui se découpa dans le cadre de la porte la fit sursauter avant de reconnaître la silhouette de son ami d’enfance.

« Je suis en sécurité ici. Retourne aider Zaizen-san, je lui dois la vie. Et il faut absolument que nous ramenions l’hérétique à Naisenshin. »

Ses yeux clairs brillaient encore de la douleur lancinante qui pulsait dans sa tempe gauche, dont elle n’avait pas encore établi la gravité, mais étincelaient bien plus encore d’une haine viscérale pour celle qui trahissait Omoikane et tuait ses fidèles.        
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