[Intrigue - Clos] Ushinawareta

Septième jour du douzième mois de l'an 1276 après la venue des Kami en Kōgoten.
En cette voie où la nature digère peu à peu la présence de l'homme
Le foyer crépitant d'un feu de camp craquèle dans le silence
Assis à ses côté, un guerrier se perd dans ses flammes.

Le bretteur, car il en possède les atours, lève les yeux dans votre direction. Vous a-t-il vu ? Ou bien senti peut être ? Peut être qu'il ne s'agit que du jeu de votre imagination et que c'est bien vous qui avez décidé d'être surpris par cet être installé à même le sol. Ses traits imitent une jeunesse que son statut de créature spirituelle avéré par ses cornes hirsutes vient effacer dans l'instant. Tout comme vous, son âge ne peut être deviné par sa seule représentation au coeur du monde physique. Le nacre de ses yeux tend vers la nuit, encerclant des prunelles d'un or chatoyant dont l'éclat n'est terni que par l'argent de ses cheveux long et en bataille. Couvert d'une armure complète Kogotenjin dépourvue de casque, il a posé à son côté gauche un daisho prisé par la caste des samouraïs des hommes et son seiza est loin d'être une piètre imitation. Alors qu'il lève ses iris dans votre direction, son expression se fait curieuse et il vous demande avec douceur :

Ohayo gozaimasu. Est-ce vous que j'ai rencontré dans mes songes ? Est-ce vous qui ne sembliez point pouvoir connaître le repos avant que je me présente enfin en ce lieu ?

À savoir :

Cette intrigue est réservée à Seinaru Yume et Hogo Kizuna, sa capacité maximum étant plafonnée à 4 joueurs, d'autres pourront s'y voir greffer en cours de route.
L'ordre de tour sera à déterminer entre vous et bonne entente.
Les circonstances de votre arrivé sont à votre discrétion, vous avez chacun répondu à l'appel en toute conscience de cause.
Fin du premier tour le 14/12 au plus tard. Les réponses manquantes seront considérées en jeu comme une absence de réponse ou d'action du personnage qui n'aura pas joué.
Des questions Hors jeu ? Un canal vous a été réservé sur Discord, n'hésitez pas.

Comment était-il arrivé? Pourquoi était-il ici, dans les Gorges de l'Oubli? Il n'en était pas sûr, tout était flou dans son esprit. Tout ce dont il était sûr, c'est qu'il devait venir en ce lieu, il en avait l'irrésistible envie. Il se sentait obligé de rencontrer Cela, l'entité qui l'avait appelé.

Et Yume ne regrettait aucunement d'avoir répondu à son appel, en effet une fois qu'il fut arrivé a destination, le mangeur de rêve se sentit instantanément plus léger. Libéré de toutes ses pensées noires, de ses soucis. Là devant lui était assis un homme cornu au premier abord, jeune mais dont les yeux portaient des connaissances inconnues en ce monde. Le baku eut un sursaut involontaire lorsque des yeux d'un or prenant se posèrent sur lui. Yume était fasciné, il avait l'impression d'être dans un rêve, peut-être était-il dans un rêve, si c'était le cas il ne voulait pas en partir, ni le dévorer. Il voulait rester ici à tout jamais.

Lorsque qu'enfin l'inconnu prit la parole, brisant le moment onirique où était plongé l'esprit de Yume. L'homme avait une voix douce, gentille et envoutante, mais différentes des sons qu'il y avait dans le monde des rêves. Pour tout de même en être sûr qu'il n'était pas dans le monde des songes, le Yokai leva son bras pour le mettre devant ses yeux, il était long et se finissait par une main aux longs doigts fins. Il avait sa forme humaine donc cet endroit était bien la réalité. Lorsque ce constat arriva à son cerveau, son esprit s'emplit de question.

L'inconnu lui en avait d'ailleurs posée une de question.

"Ohayo.. Je-je ne suis pas sur de comment vous répondre tout est si flou... Mais ce qui est sur c'est que je devais venir ici." Yume sera fort la corde qui maintenait la boîte qui contenait le koto sur son dos, puis incertain il demanda;

"Q-Qui êtes vous?"

Résumé:

Cela faisait des jours et des semaines que la Renarde n'avait pu avoir une nuit réparatrice et tranquille. Au plus profond de ses songes, elle L'avait vu, elle L'avait entendu. Au début, elle avait pensé à de simples rêves agités, des cauchemars insensés. Mais Cela avait continué, inlassablement et chaque fois elle s'éveillait alors que la nuit régnait encore sur les montagnes. Elle sentait un appel, On voulait l'attirer en des terres honnies, On voulait l'attirer au plus profond des gorges de l'Oublie. Kizuna avait commencé par ignorer cet appel, tentant de se rendormir après ses réveils turbulents, essayant de ne faire comme si rien ne se passait. Mais au bout d'un temps elle ne pu rester sourde à cet appel. Non pas qu'elle avait commencé à croire les perfides idées qu'On lui murmurait car elle ne se croyait ni perdue, ni égarée, bien loin de là. La Renarde devait en avoir le cœur net, tout simplement. Elle ne pouvait pas laisser cette chose la tourmenter pour toujours et prit la décision de partir afin de La rejoindre.
Elle avait laissé l'entretien du temple et de sa maison isolé à son enfant aîné et après avoir donné ses dernières recommandations, elle partie en direction du Sud-Est.

Elle arriva après quelques jours de voyages plutôt tranquilles, mais plus la Renarde s'approchait des Gorges, plus son esprit était inquiet et perdu. Elle repensait à ses enfants, elle espérait les revoir... Car ces songes pouvaient être les prémices d'un piège. Cependant, elle avait continué sa route, bien décidé à découvrir la vérité derrière cet appel.

Lorsqu'elle entra dans les gorges, elle prit la forme d'un petit renard blanc et discret, se faufilant entre les roches et la pauvres végétation. Kizuna sentit l'odeur de quelqu'un qui venait de passer par là, une odeur qu'elle décida de suivre. Il ne fallu pas beaucoup de temps avant qu'elle retrouve l'individu qui avait laissé dans l'air son fumet et tout en restant derrière lui, elle continua à s'enfoncer dans les gorges.

D'un coup, elle s'arrêta. En Le voyant, elle su que c'était Lui. Un fier guerrier tout en armure, aux longues cornes et aux yeux perçants. Un de ses semblables? Et celui qu'elle avait suivit, avait-il également entendu Son appel? Sans pouvoir répondre à ses questions, elle frissonna lorsque le bretteur pris la parole. Lorsque son compagnon involontaire prit la parole, elle su alors qu'elle n'avait pas été la seule à recevoir ces songes étranges et à y avoir répondu. S'assaillant au côté de l'autre rêveur, elle répondit.

-Nous sommes ceux dont les songes ne sont plus laissé en paix depuis des jours. Est-ce par votre faute? Et pour quelle raison nous faire venir en ce lieu perdu?

Ugetsu

Le masque de curiosité de l’étranger ne paraît pas vouloir se faner, s’intrigant d’autant plus, même, à la réponse du premier venu de vous deux. Alors que ses lèvres s’écartent à la question qui lui est posée en premier, la venue de la Kitsune change la donne, sans le surprendre, mais en coupant court à ce qu’il aurait pu répondre alors. À l’interrogation qu’elle eût, il inclina la tête sur le côté, son attention de toute évidence piquée au vif. Sans que ses mains ne quittent ses genoux, dans sa position presque trop solennel pour un tel lieu où la nature reprenait ses droits, il vous fixa successivement tour à tour, un soupçon d’amusement sur les traits :

Je me nomme Ugetsu. Prononça-t-il comme s’il était rare pour lui d’avoir encore à énoncer son nom. Et l’on me connaît comme la voix de ces terres. Illustra-t-il en détachant ses doigts de sa cuisse et posant sa paume droite à même le sol. Il ne me semble pas que vous soyez ce que j’ai rencontré dans mes rêves cependant… Je dirai même que nous avons chacun répondu au même appel. Aussi… Il fixa Kizuna avec insistance… Je ne suis pour rien dans votre présence et ne suis responsable que de la mienne ici, votre question est à poser à quelqu’un… ou quelque chose d'autre.

Aucune malice n’était venue se glisser dans la tiédeur de son ton, pareil au flux délicat d’une rivière naissante sous la houlette d’un vent d’été. Sans quitter son attitude aimable, il haussa un sourcil circonspect et confondu à la fois :

Ainsi, vous en savez déjà plus à mon sujet que je n’en sais moi-même aux vôtres… J’ai la prétention de connaître de nombreux visages et âmes au sein du Reitekina Tochi… Mais en ce qui vous concerne, je ne crois pas avoir eu cet honneur. Faisons donc plus ample connaissance entre sœurs et frères oniriques… Le temps que ce qui nous a convié ne vienne enfin à nous.

À savoir :

Cette intrigue est réservée à Seinaru Yume et Hogo Kizuna, sa capacité maximum étant plafonnée à 4 joueurs, d'autres pourront s'y voir greffer en cours de route.
L'ordre de tour sera à déterminer entre vous et bonne entente.
N'oubliez pas de conclure votre post d'un court résumé, ces derniers nous seront utiles à tous à mesure que le sujet s'allongera.
Fin du deuxième tour le 19/12 au plus tard. Les réponses manquantes seront considérées en jeu comme une absence de réponse ou d'action du personnage qui n'aura pas joué.
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Toujours confus, Yume était pourtant sur de reconnaître le nom de l'étranger. Oui, il était le célèbre ermite, la voix de Reitekina tochi comme il le disait lui-même. C’était donc a cela qu’il ressemblait, Yume ne l'avait jamais vu, mais l’imaginait pourtant plus extravagant et moins… guerrier à l’Instar d’un meilleur adjectif. Mais il semblerait que ce n’était pas lui qui les avait appelé.

L'esprit toujours quelque peut embrumer le baku buvait les paroles d'Ugetsu, le ton doux et la sollicitude de l'homme le mettaient en confiance. Une fois que l’ermite eut fini de parler, Yume se rendit compte qu’en effet, il ne s’était pas encore présenté. Un peu honteux de son manque de politesse, il prit place non loin d’Ugetsu.

"Je me nomme Yume, je suis un baku et un musicien itinérant." Dit-il en s’inclinant légèrement. Il se tourna ensuite vers la renarde qui les avait rejoint peut de temps après son arrivée, attendant qu’elle se pressente à son tour. Une fois cela fait le baku se mit à l’aise sur ses genoux, il se sentait à présent plus calme, mais toujours aussi confus. Qui ou qu’était la chose qui les avait convoqué en ces lieux et surtout pourquoi.

Le baku secoua la tête, il saura ce qu’est cela en temps voulu, en attendant faire plus ample connaissance lui semblait être une bonne idée. Yume n’était pas vraiment bon en conversation mais il décida tout de même de se lancer pour éviter que le silence ne s’étire. "Alors… Puis-je vous demander quel genre de musique vous aimez ."

Il se doutait que le sujet de conversation venait de nul par, mais a vrai dire cette question était sortie toute seule, car c’est ce qu’il demandait la plupart du temps aux personnes qu’il rencontrait pour la première fois. Au début il voulait demander à l’homme s'il savait quelque chose sur ce qu’ils les avaient convié ici, mais d'après sa façon de parler il ne devait pas en savoir beaucoup plus qu’eux, il a alors décidé de commencer un sujet où il serait plus l’aise, tout en espérant que cela ne gênerait pas ses compagnons oniriques.

Résumé:

La Renarde aurait pu rougir de honte en se rendant compte de sa méprise et de son jugement trop hâtif vis à vis de cet être étrange à l'aspect guerrier qui leur faisait face. La situation dans laquelle elle était la mettait dans un état peu favorable à la réflexion. Elle s'était sentie tant acculée, coincée dans ses propres rêves et dans son esprit qu'elle s'était même pas laissé le temps de réfléchir posément à tout ceci. Kizuna ne désirait qu'une chose: savoir qui l'appelait et que cet appel cesse à tout jamais.
Le dénommé Ugetsu avait parlé d'une voix calme et posé et la Gardienne, jetant de temps à autre un regard vers le visage de son compagnon de route, devina que ce nom ne lui était pas étranger. Cependant, elle eu beau chercher en sa mémoire, elle ne connaissait aucun de sien qui pouvait porter ce nom ou ce titre... Il devait être une sorte de porte parole du pays bien que son habillement ne le laissait guère deviner. Lorsque le dénommé Yume fini de se présenter, elle s'inclina à son tour puis marqua une petite pause avant de prendre la parole, scrutant l'homme cornu devant elle.

-Quant à moi, je me nomme Hogo Kizuna, fini-elle par dire sur le ton le plus neutre qu'elle pu, Je suis la Gardienne des hautes montagnes du Tengoku en Renge. Je m'excuse de ma méfiance mal placer à votre égard, Voix du Reitekina Tochi.

Ses paroles laissèrent place à quelques secondes de silence lors desquels la Renarde promena son regard entre les deux Yôkai, attendant que l'un d'eux prennent la parole. Ce fut le Baku qui brisa ce silence en posant une question que prit la Renarde de court. Ce n'était pas vraiment le lieu ni le moment de converser d'art et de musique! Quelque chose de bien plus important devait attirer toute leur attention et non pas une conversation futile comme celle-ci. Il lui tardait de retourner dans ses montagnes afin de veiller sur ses habitants et ses enfants qui, elle l'espérait, n'avait rencontré aucune difficulté. La politesse l'empêcha cependant de lui rétorquer une réponse cinglante. Il donnait l'impression de prendre tout cela trop à la légère!

-La musique qu'émet la nature dans mes montagnes au printemps est pour moi la plus belle des mélodies, finit-elle par lui répondre d'un ton grinçant, Mais je crains que ce genre d'information ne nous aide point à élucider ces rêves étranges que nous avons tous reçu d'on ne sait qui...

Ugetsu

Tandis que se présente le premier d’entre vous, Ugetsu sourit d’autant plus sans oser émettre immédiatement le pourquoi de son amusement visible. Patient et à l’écoute, il tourne son attention vers qui s’adresse au groupe, l’un après l’autre, ne coupant en aucun cas les courtes réponses que vous lui offrez. Face aux excuses de la gardienne, il hausse les épaules, fermant les paupières un court instant, l’expression d’une entente lasse sur les traits.

Vous n’avez pas à vous excuser, Dame Hogo du Tengoku. Soupira-t-il, gêné et ouvrant de nouveau son regard à son intention. Rien ne nous permet à chacun d’attester de la véracité de nos identités mutuelles. Nous pourrions tous nous proclamer porte-parole d’une nation sans que le fait ne soit vérifiable, puisque nous ne nous connaissons pas. Puis son visage s’éclaira d’un nouveau sourire radieux. Nous ne pouvons donc que nous faire confiance, en êtres conscients et courtois.

Il leva ensuite ses yeux noirs et or vers les cieux, remontant sa main droite en support de son menton afin de réfléchir à une réponse à donner à la question qui leur avait été posée. Il ne fallut pas bien longtemps pourtant tandis qu’il revint au curieux initiateur de l’interrogation, l’avenant de son masque toujours évident.

Le sanshin… Ou shamisen, si vous préférez… Possède mon inclinaison… J’apprécie particulièrement le fait que de ses trois cordes puissent naître une variété infinie de sons.

Plissant les yeux sans malice, il fixa son interlocuteur un moment puis ajouta avec agrément :

Yume… C’est un nom fort judicieusement choisi, pour un baku, si je puis me permettre, Yume-san. Un moment, j’en viendrai presque à penser que vous pourriez être celui qui nous aura convié ici au vu des prouesses que l’on prête à votre genre.

Il resta ainsi à dévisager le dévoreur de rêves, une pointe de suspicion au fond de ses iris. Puis il se mit à rire doucement.

Allons allons… Sumimasen, me voilà à aller à l’encontre de mes propres propos précédents… Puis il fixa derechef le baku, son expression revenant à la même que la seconde d’avant. Cependant… Je me posais la question suivante, ne voyant guère notre hôte se montrer : Puisque nous avons été invités au sein de nos songes… N’est ce pas là que nous devrions le rencontrer à présent ?

À savoir :

Cette intrigue est réservée à Seinaru Yume et Hogo Kizuna, sa capacité maximum étant plafonnée à 4 joueurs, d'autres pourront s'y voir greffer en cours de route.
L'ordre de tour sera à déterminer entre vous et bonne entente.
N'oubliez pas de conclure votre post d'un court résumé, ces derniers nous seront utiles à tous à mesure que le sujet s'allongera.
Fin du troisième tour le 05/01 au plus tard et au vu des fêtes imminentes. Les réponses manquantes seront considérées en jeu comme une absence de réponse ou d'action du personnage qui n'aura pas joué.
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En entendant le ton grinçant de la renarde, Yume eu un petit sourire tendu, elle devait surement se dire qu'il était inconscient et que ce n'était pas vraiment le moment de parler musique alors que la raison de leur venu en ces lieux était encore inconnue. Mais c'était ainsi qu'il était et qu'il restera, même si la kitsune n'avait pas l'aire d'apprécier ce pan de sa personnalité. Le baku hocha tout de même la tête montrant qu'il était d'accord avec ce que disait Hogo Kizuna. La nature était de loin la plus belle musique jamais crée.

Puis Yume se retourna pour écouter la réponse de la voix du Reitekina Tochi. Et ses préférences allaient au shamisen, c'était un bel instrument pouvant, avec seulement trois corde, créer de magnifique mélodies. Le mangeur de rêve avait voulu un jour apprendre a en jouer, mais il s'était résigné en découvrant, que malgré le fait que cet instrument ait des cordes, il en restait très différent du koto.

Sentant un regard sur lui Yume se retourna une nouvelle fois vers son interlocuteur, et ce que ce dernier lui dit l'étonna un peux.

"J-je peux vous assurer, Ugetsu-sama, que ce n'est pas moi qui est a l'origine de tout ceci."Mon genre peux effet entrer dans les rêves, et interagir avec ses éléments, mais nous ne pouvons en aucun cas provoquer des rêves! Je dois d'ailleurs vous avouez que c'était la première fois que je rêvais par moi même, et je dois dire que c'est une sensation étrange..."

Répondit Yume, et en voyant l'homme abandonner ses suspicions Yume se détendit.

"Mais il est vrai, que la personne, ou la chose qui nous a convoqué, nous a demandé de venir en ces lieux, ont devrais donc la retrouver ici je pense"

Un peux incertain le baku regarda autour de lui, fixant son regard dans la direction du moindre bruit, mais il ne voyait rien. Il n'y avait personne.

Résumé:

Kizuna plissa des yeux en entendant les paroles du dénommé Ugetsu. Il est vrai que cette idée n'était pas stupide... Si la chose qui les avait pousser à venir en ces lieux grâces aux rêves, il n'était point stupide de penser qu'il fallait plonger dans ses songes afin de le trouver. Mais alors, pourquoi avoir du voyager jusqu'ici? Une question sans réponse pour le moment. La Renarde se demanda si elle serait capable de trouver le sommeil en de telles conditions. Elle n'avait pas l'esprit tranquille, loin de là et depuis son arrivé en ce lieu, son cœur battait avec une plus grande vivacité qu'à son habitude.

-Vous devez avoir raison, Ugetsu-sama, finit-elle par répondre, Mais ne trouvez vous pas étrange que nous devions trouver le sommeil pour le retrouver? Pourquoi nous aurait-il fait venir ici si nous n'avions qu'à dormir pour le rencontrer? Je trouve que cela fait bien trop penser à un traquenard... Et s'il comptait sur nous pour nous endormir justement et ainsi pouvoir nous avoir à sa merci?

La Renarde montra les dents et plaqua ses oreilles sur son crâne, signifiant son inquiétude à ses deux compagnons d'infortune. Elle n'aimait vraiment pas ça. Surtout en ce lieu chargé d'une sombre histoire. Elle ne se reconnaissait qu'à moitié, elle qui d'habitude savait prendre les devants lors des situations compliquées. Mais ici, elle se sentait démunie, face à une force qui lui était totalement étrangère et complètement hors de contrôle. Même le Mangeur de Rêve n'avait aucune idée de ce que cela pouvait être et cela ne l'avait guère rassuré...

-D'ailleurs, pourquoi nous avoir appelé nous trois particulièrement? Vous, Ugetsu-sama, êtes la Voix du Reitekina Tochi... Mais Yume-san et moi-même ne sommes que d'humbles Yôkais... Ou alors manquons-nous quelque chose?

La Renarde commença à faire battre lentement ses queues de droite à gauche, attendant avec hâte l'avis de ses compères.

Ugetsu

Le proclamé porte-parole porta de nouveau la main sous son menton, ses iris d’or ne quittant aucun d’entre vous à mesure que vous lui répondiez et émettez vos propres doutes. De la chaleur de son sourire, il ne reste qu’un souvenir que remplace une profonde réflexion.

Je ne crois pas avoir été mené aux songes par quoique ce soit…
Murmura-t-il à la lueur des mots de Yume. La visite que j’ai reçue ressemble réellement à celle que vous décrivez, baku-san.

Pour autant, si la portée de ses propos auraient pu désigner son pauvre interlocuteur comme indigne de confiance à présent, il n’en montra rien, sinon tout le contraire, ses lèvres reprenant l’avenant chaleureusement mélancolique de l’accueil qu’il leur avait fait à chacun.

Le lieu a de l’importance pour beaucoup… Rebondit-il finalement. Et j’aurai tendance à m’accorder à la vision de Hogo-dono. Mon hypothèse ne possède rien de logique si on considère que l’on nous a invité en ce domaine précis. Néanmoins, je ne vois pas l’intérêt de nous piéger de la sorte, la construction d’un tel guet-apens me paraît fort complexe pour un résultat hasardeux.

Aux derniers mots de la kitsune des monts, ses doigts se détachèrent du bas de son visage, laissant apparaître sur la douceur de ses traits un profond sentiment de curiosité.

Je ne suis pas un moins humble yokai que vous ne dites l’être… J’oserai même dire que de nous trois, vous me semblez de loin plus importante que je ne le suis, Hogo-dono.

Il haussa les épaules, le regard désabusé.

Je ne suis qu’un conseiller et un messager, rien de plus.

Yo.

Grogna une voix rauque provenant d’un bosquet si épais que rien n’aurait pu vous permettre ni de voir et apparemment ni d’entendre venir l’origine de cette salutation austère. Alors que les fourrés frémissent, ils s’écartent très largement, laissant passer un être dont la nature n’échappe à aucun d’entre vous. Vous remarquez sans mal la tension qui accapare Ugetsu et celle-ci s’exprime aussitôt alors que sa main droite part directement en direction de la tsuka de son katana et que la lividité s’empare de ses traits.

Un oni. Splendide incarnation de force brutale, émerge des bois. Sa hauteur dépasse l’entendement, son crâne surplombé de deux cornes culminant bien au-delà des deux mètres. Marquée de cicatrices, tatouée, sa peau est d’un rouge carmin et n’est que peu couverte d’atours, révélant un genre féminin à la musculature ne trahissant en aucun cas sa race. De la puissance de ses bras, elle supporte un kanabō hirsute de pointes, une arme ne possédant aucune noblesse et caractérisant la nature de la créature. Elle vous avise de ses trois yeux, le troisième à peine devinable derrière une frange d’un blanc hivernal qui se poursuit en une toison qui tout juste attachée en queue de cheval lui tombant jusqu’au mollet.

C’est l’quel d’entre vous qui m’cause quand j’dors ? Elle eut l’air sincèrement lasse, mais ses doigts se serrèrent sur son arme grotesque alors qu’elle ajouta d’un air et d’un ton morne :

Histoire d’faire comprendre qu’ça m'agace un peu, hein.

À savoir :

Cette intrigue est réservée à Seinaru Yume et Hogo Kizuna, sa capacité maximum étant plafonnée à 4 joueurs, d'autres pourront s'y voir greffer en cours de route.
L'ordre de tour sera à déterminer entre vous et bonne entente.
N'oubliez pas de conclure votre post d'un court résumé, ces derniers nous seront utiles à tous à mesure que le sujet s'allongera.
Fin du quatrième tour le 20/01 au plus tard. Les réponses manquantes seront considérées en jeu comme une absence de réponse ou d'action du personnage qui n'aura pas joué.
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