[Intrigue - Clos] Ushinawareta

Yume écouta avec attention tout ce que disait la voix du Reitekina-tochi, se demandant toujours ce qui avait bien pu les appelés en ces lieux. Il était d'ailleurs inquiet que quelqu'un ou quelque chose les attaques. Mais les mots que prononça Ugetsu le rassurèrent un peut.

Yume approchât ses mains du feu pour se réchauffer les mains, lorsqu'une voix rauque le fit sursauter. Le baku se retourna pour voir une immense femme sortir des fourrés. Une oni, a en croire les deux cornes sur son front, et a sa peau rougeoyante. Yume s'apprêtait a parler, pour demander a la nouvelle arrivante si elle avait été, comme eux, convié en ces lieux, par l'étrange entité. Mais il s'abstint lorsqu'il remarqua, du coin de l'œil, le visage pale d'Ugetsu. Le baku se demanda brièvement si ils se connaissaient, mais son regard fut une nouvelle fois attiré par la femme imposante. La puissance qui émanait de sa personne l'attirait mais a la fois le terrifiait, surtout quand il voyait l'immense arme qu'elle tenait fermement.

Ses paroles, quoi que lasses, laissaient transparaitre son sérieux. Elle n'hésiterait surement pas a s'en prendre a ce qui les avaient fait venir ici. Voyant que personne ne répondait, Yume prit son courage a deux mains. Il se leva, tout en gardant une distance de sécurité, et se souvenant de la prudence d'Ugetsu, il posa une main sur son katana.

"N-nous sommes aussi perdu que vous."

Il montra d'un léger signe de la main, la kitsune et la voix du reitekina-tochi.

"Nous avons nous aussi été convoqué en ces lieux par une étrange entité dans nos rêves. Mon nom est Yume, puis-je vous demander qui vous-êtes?"

Le baku laissa transparaitre son incertitude a la fin la phrase, c'était la première fois qu'il se retrouvait face a face avec quelqu'un d'aussi imposant, et il dire qu'il ne savait comment trop s'y prendre. Yume tourna ensuite son regard vers ses compères, demandant d'un regard un peut d'aide ou de soutient.

Résumé:

L'odeur était arrivé avant que la Renarde ne puisse la voir. Une odeur forte de bête sauvage, épaisse et rance, une des ces odeurs qui vous reste dans la gorge comme autant de chairs en putréfaction. Ce fut lorsqu'elle la vit sortir d'entre en bosquet que Kizuna compris: une femelle Oni venait de surgir juste devant eux. Une telle créature pouvait avoir raison d'eux trois réuni, elle le savait bien, et un instinct de défense la prit aussitôt, d'autant plus exacerbé que le Porte-Parole paru fort ébranlé par cette apparition, comme s'il connaissait un danger plus grand qu'elle ignorait. Aussi, la Renarde fit grandir son corps et gonfler sa fourrure, de sorte qu'elle faisait à présent la taille d'un grand étalon. Cependant, elle fit de son mieux pour ne pas paraître trop menaçante en ne prenant aucune position d'attaque ou de menace, sa transformation lui permettant seulement de se sentir un peu plus en sécurité. Elle scruta un moment la nouvelle venue, sa voix puissante ayant fait taire le moindre bruit autour d'eux. Elle était immense et sa musculature puissante se dessiner sous sa peau d'un rouge vif à faire pâlir d'envie les dames de la cours.

-Ce que vous dit Yume-san est la pure vérité, Ô Oni, fini-t-elle par dire après avoir croisé le regard suppliant du Baku, Je crains que nous n'en savions pas plus que vous même à cet instant présent. Je me nomme quand à moi Hogo Kizuna et nous serions ravie de comprendre ce qu'ils se passent dans nos rêve, tout comme vous!

Kizuna faisait battre ses queues avec énergie, comme elle le faisait lorsqu'une situation lui était pénible et qu'elle en tirait de l'anxiété. Elle gardait tout de même un oeil sur le Porte-Parole qui avait eu l'air bien prompt à dégainer son arme. Une confrontation devait être évitée sans quoi elle ne donnait pas cher de leur peau à tous.

???

Tour à tour, elle vous avise sans changer quoique ce soit à sa posture, laissant simplement ses trois iris passer sur chacun d’entre vous à mesure que vous vous exprimez ou dans le cas de Ugetsu, du changement subtil de sa position. Rien de ce que vous pouvez dire d’abord n'apparaît l’affecter, son regard restant égal, mais aucun d’entre vous n’est aveugle au sourire qui naît tandis que le hatamoto du Reitekina porte la main à son sabre et que la Kitsune révèle une forme bien plus imposante et bestiale que l’instant auparavant. Pourtant, la lassitude semble retrouver sa place sur les traits de l’oni alors que Kizuna traite avec elle en des propos bien soignés. Ses poings se resserrent autour du manche de son arme en un craquement de cuir compressé.

Yare yare… C’tait vach’ment mieux quand tu la bouclais et qu’tu f’sais qu’dev’nir balèse. Grogna-t-elle avec ennui en débutant d'exécuter quelques moulinets lents à son kanabō dont chaque passage soulevait son lot de feuillages, soufflant les herbes sans qu’elle ne semble user de la moindre force pour cela.

J’su pas v’nu là pour capter. J’su là pour pieuter tranquille. ajouta-t-elle avant de prendre une position bien trop martiale vis à vis de toute la bestialité dont elle était auréolée. Les jambes écartées en un pont maîtrisé, les mains vissées sur son outil grotesque, elle révèle son sourire hirsute de dents toutes indiquées pour arracher la chair.

Aussitôt les intentions claires, Ugetsu roule sur son dos tout en révélant son sabre à la lumière, une lame à de facture fine, même aux yeux d’un non initié. À bonne distance de la créature, il ne la lâche plus du regard, les traits crispés en une expression résolue et fataliste.

Mais alors que l’instant s’étire pour une éternité, vous constatez qu’un nouveau problème vient s’ajouter au fil tendu de la situation… Oni comme Hatamoto semblent devenus immobiles, ou plutôt, laissent penser qu’ils sont prisonniers de leurs propres corps, leurs iris respectifs balayant l’entourage non sans une certaine panique dans leurs courses. Au même instant, la température grimpe sensiblement, s’impose à vous et écrase soudainement l’air de sa pression. Il n’y a pourtant nul feu à constater, ni fumée.

Vous êtes les égarés…

Annonce-t-on depuis partout autour de vous, jusque dans vos propres crânes, moins une voix qu’une impression y résonnant de façon familière.

… Si peu ont répondu...

Poursuit la sensation intelligible, laissant derrière cette remarque une trace de mélancolie mêlée à un soupçon de colère latente qui se termine par de la résolution.

… Mais vous êtes venu et les plus fougueux brasiers ne débutent-ils pas par une humble étincelle ?

Sentiment d’apaisement.

Nous commencerons ensemble et finirons légion.

À savoir :

Cette intrigue est réservée à Seinaru Yume et Hogo Kizuna, sa capacité maximum étant plafonnée à 4 joueurs, d'autres pourront s'y voir greffer en cours de route.
L'ordre de tour sera à déterminer entre vous et bonne entente.
N'oubliez pas de conclure votre post d'un court résumé, ces derniers nous seront utiles à tous à mesure que le sujet s'allongera.
Fin du cinquième tour le 11/02 au plus tard. Les réponses manquantes seront considérées en jeu comme une absence de réponse ou d'action du personnage qui n'aura pas joué.
Des questions Hors jeu ? Un canal vous a été réservé sur Discord, n'hésitez pas.

Lorsque l'oni rouge se placa dans une position plus martial, la tension présente dans le corps du dévoreur de rêve sembla s'apaiser quelque peut. Au moins il était sur qu'elle n'attaquerait pas, du moins pas tout de suite.

Alors que le silence se faisait de plus en plus pesant, Yume tordait ses doigts nerveusement, ne sachant pas vraiment quoi faire. Il se demandait surtout quand-est que l'entité qui les avait conviés en ces lieux, allait se présenter.

Une petite brise passa, et le baku eu un petit frisson. Il approcha alors ses mains du feu pour se réchauffer. Lorsque tout a coup une voix résonna. Elle semblait venir de partout et de nulle part en même temps. Dans un reflexe Yume tournait la tête pour vérifier si il n'y avait personne aux alentour, sachant en son fond intérieur qu'évidement il n'y avait personne.

Le dévoreur de rêve avait l'étrange impression de connaitre cette voix désincarnée. Il pouvait aussi ressentir vaguement les sentiment que portait en elle la Voix. Il pouvait sentir sa mélancolie et sa colère, ainsi que sa détermination. Alors que la Voix finissait de parler, Yume pouvait sentir toute la pression et l'inquiétude peser sur ses épaules, se dissiper. Il avait l'étrange sensation que l'entité qui leurs parlait n'avait pas de mauvaises intentions a leurs égards.

" Qui êtes vous ? Pourquoi nous avoir convié en ces lieux ?"

Demanda Yume, ne sachant pas vraiment ou planter son regard. Espérant seulement que la Voix l'avait entendu.

Résumé:

C'était Elle. La Voix avait résonné dans sa tête une fois de plus, mais cette fois la Renarde se savait parfaitement éveillée. Les deux Yôkais belliqueux étaient toujours immobile devant elle, arrêtés en plein mouvement comme des statues vivantes dont se dégageait une odeur de peur et d'incompréhension que Kizuna partageait. Son cœur avait recommencé ses battements rapides et tous les poils de sa fourrure s'étaient dressés, ses crocs étaient serrés et prêt à mordre la moindre menace...
Puis après la peur vint une étrange vague de sérénité. Ses mâchoires se dé-serrèrent, sa fourrure retrouva son aspect normal et ses queues cessèrent de fendre l'air en tout sens. A quoi bon de toute façon? Peut être que cette Entité ne leur voulait aucun mal, finalement? Étrangement débarrasser de ses inquiétudes par une force qu'elle n'aurait alors pu expliquer, la Renarde remua les oreilles et se rapprocha du Baku. Il était temps de savoir ce qu'Elle attendait d'eux. Kizuna acquiesçât aux questions posées par son compagnon d'infortune avant d'ajouter:

-Vous dites que nous sommes les égarés... Pourquoi nous avoir appeler ainsi Ô toi dont je ne connais ni le nom ni même l'apparence?

???

À votre exception et celle de la nature environnante, rien ne semblait plus vouloir bouger. Si ce n’était cette chaleur étouffante pour l’hiver naissant que le Kogoten accueillait, l’instant vous aurait presque paru paisible.

L’usage des noms est une fadaise que la mortalité de votre genre et ce que vous représentez vous impose...

Sembla soupirer la voix dans vos têtes, une pointe d’impatience venant piquer jusqu’à l’intérieur de vos esprits.

Mais cela nous aide à nous comprendre… Hi suffira.

Une intuition nourrie du néant lui-même vous laisse penser un instant que l’attention de votre interlocuteur omniprésent tourne son attention sur la gardienne kitsune.

… Vous êtes les égarés, oubliés de ceux qui vous ont façonné et que seule la nuit semble vouloir encore accueillir malgré son silence. Alors… Pourquoi ne pas faire ce chemin ensemble, vous qui répondez au souffle instillé dans vos âmes ?

Un malaise grandissant vous envahit, mais il ne vous appartient pas, vous le sentez. Il s’agit de votre vis à vis dont l’inconfort de la situation est palpable.

… Difficile… Pénible… Éveil et pensée ne sont pas domaines alliés…

L’entité étouffe et manque d’air, mais ne disparaît pas pour autant. Puis soudainement, un instant de confort soudain.

… Mais il y-a cette enfant qui sait sans savoir le lien qui nous unit. Peut-être pourra-t-elle se révéler à vous ? Peut-être a-t-elle déjà compris ?

Aussitôt après ceci la sensation précédente vous revient. Sa chaleur vacille. Elle peine de façon évidente à exister.

À savoir :

Cette intrigue est réservée à Seinaru Yume, Hogo Kizuna et Heiwana Murasaki, sa capacité maximum étant plafonnée à 4 joueurs, d'autres pourront s'y voir greffer en cours de route.
L'ordre de tour sera à déterminer entre vous et bonne entente.
N'oubliez pas de conclure votre post d'un court résumé, ces derniers nous seront utiles à tous à mesure que le sujet s'allongera.
Fin du sixième tour le 06/03 au plus tard. Les réponses manquantes seront considérées en jeu comme une absence de réponse ou d'action du personnage qui n'aura pas joué sauf pour impératifs.
Des questions Hors jeu ? Un canal vous a été réservé sur Discord, n'hésitez pas.

Cela faisait un moment que Murasaki n'avait pas pu dormir convenablement. Elle avait au début cherché à ignorer cette vision, cependant cette couleur d'acier se faisait de plus en plus présente comme l'annonce d'une confrontation brutale et mortelle si elle se refusait à suivre cette voie encore invisible à ses yeux.

Elle suivait son instinct, n'ayant nulle autre façon de pouvoir arpenter la route vers l'endroit que cette voix voulait indiquer. Si le poids sur les épaules de la yokai paraissait plus léger, elle n'en restait pas moins anxieuse, qui était cette voix ? Quelle menace risquait-elle de faire encourir à son compagnon encore endormi sur sa hanche.

Les journées passèrent jusqu'à arriver à l'endroit indiqué. Murasaki eut un frisson en entendant le bruissement des buissons et les branches craquer sous le poids d'une oni. Elle se cacha prudemment derrière un arbre centenaire, attendant que le monstre passe. Elle avait remarqué l'arme garnie de piquant et savait, selon les rumeurs, la puissance d'une telle entité. L'affronter de face aurait été dangereux, surtout pour Hiiro no Yuki qui pouvait se briser par l'impact d'une telle force de la nature.

Elle comptait partir, quand elle entendit l'oni parler. D'autres personnes ? Elle ne pouvait pas tourner le dos au fait que le monstre pouvait agresser des humains. La mercenaire vint donc à s'approcher, se faisant happer par le phénomène et cette voix qui, pour cette fois, ne parlait pas dans un songe, mais bien dans le monde éveillé.

Murasaki écoutait attentivement les propos. Elle comprenait que cet être vivait dans le monde des rêves et que la matérialisation dans le monde des éveillés était difficile. Elle comprenait parfaitement l'effort nécessaire pour se donner une consistance autre que celle dont on est affublé à sa création.

La mercenaire notait que l'entité, qui se prénommait Hi par commodité, devait être vieille. Elle se demandait même si l'entité était plus proche, en terme d'âge, des Kamis, que des plus anciens Yokai et il y avait cette phrase qui disait qu'elle savait sans le savoir, mais qu'elle pouvait comprendre le lien qui les unissaient. Sa pensée fut rapidement mise à mal par le fait que l'entité avait trahit la présence du tsukumogami.

Elle poussa un soupir et vint à forcer un peu pour se relever et se montrer aux autres. Murasaki portait son kimono et son hakama noir comme le plumage des corbeaux. Elle avait au pied des getas tout ce qu'il y avait de plus commun et son katana était sur sa hanche droite.

- Je me nomme Murasaki. Enchantée. Hi, vous devriez vous ménager, il n'y a aucun bénéfice à s'abîmer, surtout si vous êtes un guide.

Yume écouta avec attention les mots de l'entité, qui se faisait appeler Hi. Il buvait ses paroles, mais pourtant il pouvait sentir que sa voix faiblissait. Comme si elle était de plus en plus fatiguée. Il ne savait pas pourquoi, mais le baku se sentait triste pour Hi, d'une certaine manière, il se sentait connecté à l'entité, peut-être était-ce dû au fait qu'elle avait une influence sur les rêves, tout comme lui. Ou alors le fait qu'il pouvait ressentir son sentiment de détresse.

À la fin de ses explications, alors que sa voix se faisait de plus en plus faible, une nouvelle personne sortie des fourrés. C'était une belle jeune femme avec des cheveux blancs. Elle aussi devait être une Yokai, ce qui expliquerait sa présence en ces lieux, comme eux elle dévot devait recevoir l'appel cette étrange entité. La nouvelle se présenta à eux comme, Murasaki.

- Je suis d'accord avec Murasaki-san. Vous avez l'air fatigué. Si vous êtes une sorte de guide, et que nous devons vous suivre pour comprendre ce qu'il se passe et répondre a ce besoin que moi même je ne comprend pas, alors je l'accepte. Je ne sais pas vraiment pourquoi mais je sens que je peut vous faire confiance, du moins je l'espère...

Il se tourna ensuite vers Murasaki avec un petit sourire.

- Au fait je m'appelle Yume, enchanté.

Les sens de la Renarde étaient en alerte. Elle n'aimait pas du tout la tournure que prenait les évènements et ses moustaches frémirent lorsqu'elle sentit approcher une nouvelle personne. Une jeune fille au cheveux aussi immaculés que sa propre fourrure, armé d'un katana et vêtu d'un kimono noir comme la nuit. Une nouvelle victime de cette entité... Hi si elle en croyait ses dires? Combien de Yôkais avait-elle amené ainsi jusqu'à elle et surtout, combien croiront en ses paroles? Car c'est bien le propos de Hi qui inquiétait la Gardienne, car elle ne se reconnaissait pas en ces égarés. Les humains auprès desquels elle vivait depuis tant d'année ne l'avaient jamais rejetés. Il était vrai que sa famille avait été tué par leur ignorance mais c'était de l'histoire ancienne, qui remontait au temps des clans aujourd'hui disparu.

-Vous nous appelez égarés, mais que savez vous de nos existences? Je me demande bien où vous voulez en venir! Pourquoi tant de mystères dans vos paroles? Pourquoi ne pas nous dire clairement ce que vous attendez de nous? Car je crains ne pas croire à vos dires et j'ai simplement l'impression que vous essayez tant bien que mal de nous rallier à une cause qui nous est inconnu et dont je ne sais pas si je veux faire partie.

Kizuna avait parlé sèchement sans être insultante, comme elle savait si bien le faire lorsqu'elle se trouvait sur la défensive, face à une situation dont elle ne savait comment échapper.

-Et qui est cette enfant dont vous nous parler? Une humaine, un Yôkai... ou autre chose comme vous?

Lorsqu'elle finit de parler, elle posa un oeil sur la nouvelle venue qui s'était présenté en tant que Murasaki.

-Je crains que vos pas ne vous ai mener dans une bien mystérieuse histoire, Murasaki-san. Puissiez-vous nous aider à éclaircir cette affaire.

Hi

Un guide ?

Souffla l’entité aux tréfonds de vos psychés respectives.

… Nous pouvons être cela, en effet.

Puis Cela tourna son attention en direction du Kitsune, vous le sentez chacun comme une évidence, sans pourtant voir quoique ce soit de l’entité : ce fut un fait pour chacun d’entre vous.

Tout. Nous avons assisté à tout, tapi dans la nuit.

Un flux passe, virevolte, tiède comme un printemps naissant, brûlant à l’image d’une fournaise estivale, engourdissant pareil à la fraîcheur humide de l’automne et glacial, identique à l’hiver le plus rude. Il tourne autour de l’être quatre fois centenaire, puis s’apaise.

Parler est trivial. Vous n’êtes reconnu de nul autre que nous. Nulle cause à rallier : nous sommes absolu, né seul, témoin de tout. Ce monde façonné par d’autres est oublié à présent. Nous ne souhaitons que nous installer à présent… Parler est difficile.

Alors que le soupir se poursuit longtemps en vous-même, oni et porte parole du Reitekina chutent sur leurs genoux de concert, libérés de la prison que leur corps incarnait. La créature massive et rouge avisé de tous côtés, cherchant apparemment où pourrait se situer ceux qui l’ont amené à cet immobilisme, une expression de colère et de révulsion sur les traits. Ugetsu, quant à lui, poursuit sa chute, son visage heurtant dans un bruit sourd la terre, inconscient, mais bien vivant si vous vous attardez quelque peu à examiner son torse se gonfler d’air. La curiosité de votre hôte omniprésent et invisible se fait sentir face à cette léthargie et bien vite, la chose l’exprime.

… Pourquoi ?

Mais très tôt aussi, l’existence singulière s’en désintéresse et retourne à vous.

L’enfant ? L’enfant est l’épée… Et elle n’est pas la seule à se présenter après vous… La Kirin arrive… Parler est éprouvant.

Vous ressentez sa fatigue, ce qui semble être son énergie se perdant continuellement autour de vous, sans frontière pour la contenir. Vous ressentez qu’elle s’affaiblit, que cela ne durera pas éternellement, qu’elle risque de disparaître.

À savoir :

Cette intrigue est réservée à Seinaru Yume, Hogo Kizuna, Koohasu Mokuren et Heiwana Murasaki.
L'ordre de tour sera à déterminer entre vous et bonne entente.
N'oubliez pas de conclure votre post d'un court résumé, ces derniers nous seront utiles à tous à mesure que le sujet s'allongera.
Fin du tour le 18/03 au plus tard. Les réponses manquantes seront considérées en jeu comme une absence de réponse ou d'action du personnage qui n'aura pas joué. (Croyez moi, cette fois ci, je ne manquerai pas à ces mots)
Des questions Hors jeu ? Un canal vous a été réservé sur Discord, n'hésitez pas.