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Sangaigusa Isao
Renge
Sangaigusa Isao
Renge
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Sam 24 Juil - 15:57
  
L’HARMONIE DES BOURGEONS UN MATIN DE PRINTEMPS


« Mh. » répondit-il laconiquement, ses lèvres closes derrière un sourire tendre. Isao perdait son regard sur l’horizon, ses yeux toujours animés de l’amour fraternel qu’il éprouvait pour la femme tout contre lui. Il fronça les sourcils un instant, se demandant une énième fois comment décrire un bâtiment ou un toit, cherchant malgré tout à s’améliorer sur cette discipline atrocement compliquée que lui paraissait être la description de panorama.
Le Jokai tourna lentement son visage vers sa cadette lorsque les mains de cette dernière remontèrent sur son bras. Il l’aida naturellement à atteindre ses buts, palliant à sa cécité comme il le pouvait. Lorsque Kasumi reprit la parole, le Capricieux leva un sourcil et fit la moue.

« Et moi, j’aimerais éviter de te voir descendre les escaliers sur les fesses ou pire, sur la tête. » Il soupira lourdement. « Je n’ai pas le temps pour ces pas de nouveau né. Nous allons faire autrement. » décida-t-il de son propre chef en se dégageant de l’aveugle pour se lever promptement.

Il s’arrêta néanmoins, écarquillant les yeux du même temps qu’il faisait volte-face pour faire face à son interlocutrice.

« À moins qu’une cérémonie du thé ait lieu dans le pavillon, j’en doute fort. Étant donné l’heure et la saison, on ne pourra guère trouver mieux que du pain et si nous avons de la chance, des manjū... »

Il lui tourna le dos et tout en s’accroupissant, conclut :

« Nous verrons bien. »

Ses mains frôlèrent les jambes de son adelphe. Il l’invita à suivre ses gestes.

« Grimpe. » dit-il avant de soupirer bruyamment, le menton levé. « Dépêche-toi avant que je ne change d’avis. Je n’en ai pas envie, mais c’est ceci ou rentrer en te laissant ici. » De son timbre plus acéré, agacé, il la hâta sans raison : « Décide-toi. »

Malgré son comportement désagréable, Isao demeurait présent et ne bougeait pas. Peut-être désirait-il bêtement ce contact physique, cette proximité égale à celle de leur enfance. Parce qu’elle était maladroite et dépourvue de l’un de ses sens, la Voix ne pouvait s’empêcher de considérer Kasumi comme une enfant. Aussi se conduisait-il comme un grand-frère s’occupant d’une gamine avec elle.

« Un conte… Oui, j’en ai appris un en visitant un champ de thé chez le Lys Noir. » dit-il en demeurant dans sa position inconfortable. Elle ne lui empêchait visiblement pas de répondre d’une voix neutre ; cela ne serait que temporaire, probablement. Il s’énervait déjà, impatient qu’il était. « L’histoire d’un homme cherchant l’éveil dans les montagnes. Je te la raconterai après. »


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Caste et rang : Jokai du clan Renge
Informations : Thème musical
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- Méticuleux et propre, airs androgynes
- Insupportable et incisif

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Dim 25 Juil - 0:31
  
Lorsqu’Isao se dégagea complètement, une désagréable sensation de vide inquiet laissa Kasumi silencieuse et inamovible une seconde ou deux. Avait-elle de nouveau fâché son frère, en lui remémorant des événements peu glorieux pour elle ?
Il s’avéra fort heureusement que non. Le sentiment peu aimable se fit donc bien vite la malle devant ses nouvelles inquiétudes inutiles et la délicieuse proposition qu’il lui offrit si gentiment. Elle allait retrouver sa chaleur qui lui manquait déjà.

Ce n’était en effet pas elle qui allait refuser cet énième contact innocent auquel il l’invitait à participer, plus important que celui qu’elle avait en tête. Il était de même hors de question de déjà le laisser partir seul au loin, alors qu’il lui avait promis un tour aux cuisines. Aussi, après avoir tâtonné sur le haut des épaules du jokai et comprit sa position exacte, se leva-t-elle et passa-t-elle les bras autour du cou de son aîné.
Elle ne souligna guère qu’elle ne pourrait tomber tant qu’il la tenait au moins un tout petit peu, quand bien même elle n’en pensait pas moins. Si elle plaisantait ou râlait faussement dessus parfois, sa confiance en lui à ce sujet était totale. N’avait-il pas de plus prouvé encore à l’aller qu’il veillait sur elle, même au milieu des pires lieux au monde ? - Car oui, les escaliers restaient d’horribles et infâmes  monstres toujours trop ardus à maîtriser.
Dans tous les cas, cette solution-ci l’enchantait clairement davantage que celle que la jeune femme avait formulé ; cela s’entendit d’ailleurs sans doute au rythme de son souffle, lorsqu’elle essaya de se positionner pour ne pas trop l’étrangler ou le faire futurement tanguer sans le désirer. Ou au nouveau sourire empli d’espoirs qui transparut dans son ton ensuite.

« Si je me fais trop lourde, tu me reposeras, n’est-ce pas ? »

Adorablement entêté comme le Capricieux l’était parfois, malgré son propre bonheur, elle préféra s’assurer qu’il ne se ferait pas mal en chuchotant presque, glissant son menton contre son col.
Quoi que ronchonne son adelphe, elle ne doutait sinon pas qu’il n’aurait pas proposé cette solution-ci, si elle ou ses conséquences l’embêtaient réellement. L’idée de suer l’agaçait donc peut-être maintenant moins qu’à l’aller. Et le temps potentiellement perdu ne changeait pas grand chose à l’affaire : ce n’était pas sûr qu’ils en gagneraient véritablement, en allant ainsi. Isao allait devoir faire d’autant plus attention pour ne pas être déséquilibré, donc alentir ses mouvements.

Elle n’osa rien rajouter, jusqu’à ce que son frère se mette en route et adapte au moins à peu près sa marche au poids qu’il devait porter en plus, et même après, tant qu’il ne l’interrogeait pas. L’invitation merveilleuse et sa mise en application suffisaient à la faire taire à nouveau, plus longuement que tout le reste. Accrochée à la Voix, humant le parfum qui émanait de lui à chaque inspiration, Kasumi savourait donc encore clairement, simplement et sereinement de la position actuelle qui était sienne.
Son nez vint une fois ou deux effleurer le cou de son ainé, lors d’un mouvement de leurs deux corps ou d’un autre. Son souffle joua parfois à fureter sur l’arrière d’une mâchoire, ou contre une mèche de cheveux. De temps en temps, ses doigts se déplacèrent aussi involontairement, tapotant délicatement ici et là sur la première couche de vêtements de son frère.

Dire qu’elle était totalement bien, tout contre lui, serait une redondance, un pléonasme évident. Incapable maintenant de vraiment bouger, pas désireuse de le faire, la puînée se sentait tout bonnement de nouveau à sa place, en sécurité et heureuse auprès d’une des personnes qu’elle adorait le plus au monde.
Qu’importait si cela lui donnait l’air d’une enfant de cinq ans, d’apprécier être sagement entourée par lui ou ainsi portée. Ou que cela lui faisait oublier temporairement certaines de ces autres priorités, comme l’histoire à venir. Elle n’y pensait pas. Tant que ça n’importunait pas trop Isao, le reste du monde ne comptait une fois encore plus réellement, dans ces moments-là.

Ses cils battirent, chatouillant peut-être doucement ce contre quoi ils étaient posés. Ses paupières inutiles se fermèrent finalement et ne se rouvrirent pas le temps de leur courte route, quand bien même quelques accoups, peut-être, firent de temps en temps se mouvoir abruptement son corps légèrement.
Que des monakas soient disponibles ou non à l’arrivée n’était là aussi plus qu’une question sans importance, à laquelle une réelle réponse négative ne la décevrait même plus. La moins âgée du duo Sangaigusa était si bien installée qu’elle ne songea même plus non plus à regretter de ne pas pouvoir arrêter ou ralentir le temps.

Sangaigusa Isao
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Mer 28 Juil - 17:25
  
L’HARMONIE DES BOURGEONS UN MATIN DE PRINTEMPS


« Mmpf. » fut de prime abord sa seule réponse ; une réplique altière étouffée par un sourire fier. « D’une part tu n’es pas assez lourde pour représenter un quelconque défi à ma musculature... » débuta la Voix, arrogante. « D’autres part, bien évidemment, je me passerai de ton accord pour te reposer si j’en ressens l’envie. Mais soit : que tu sois d’accord m’épargne un caprice que je n’ai pas envie de subir. »

Ne montrer que son dos permettait à Isao de relâcher ses muscles faciaux. Avec comme seuls témoins la vue et les Kami, le Jokai ne craignait pas de laisser ses traits emprunter la tendresse qu’il éprouvait pour sa cadette. Et ce malgré le timbre désinvolte qu’il employait, les répliques tranchantes qu’il tentait de rendre moins douloureux en les enroulant dans mots de soie. Son visage revêtit son masque de fer alors qu’il sentait le poids de Kasumi épouser son dos et le bout de son nez effleurer ses cheveux. Ses mains, qui tentaient de rester assurées pour ne pas montrer l’hésitation de son geste, cherchaient les jambes de l’aveugle par-dessus ses épais tissus. Ces derniers s’étirèrent pour laisser leur maîtresse se positionner sur sa monture humaine.
Pivotant sur ses talons, Isao changea que l’effort n’était pas plus important qu’autrefois, si ce n’était moins. Leurs tailles et leurs poids avaient évolué proportionnellement. Et lui s’était endurcie à force d’entraînements martiaux. Cela ne voulait pas dire qu’il ne dégagerait pas une goutte de sueur à la fin de son voyage : la descente serait longue. L’Élu y songea alors qu’il entamait la première marche.

« Pour le conte... » débuta-t-il en prenant garde de bien respirer pour ne pas perdre son souffle en chemin. « C’est apparemment une légende du Lys noir... » Il inspira, expira discrètement. « ...qui raconte l’histoire d’un homme à la recherche de l’éveil. Un soir, lorsqu’il pensait… À tout ce qu’il avait compris au cours de son… existence… Il se découragea. »

Le Capricieux se tut ensuite, de longues secondes. Il préféra se concentrer sur ses pieds, tentant d’oublier le poids le retenant en arrière, la chaleur d’un corps étranger accentuant la température du sien, échauffé par l’exercice. Plus il prenait en confiance et plus il se dépêchait : ce retour serait bien plus rapide qu’à l’aller. Ce n’était pas tant une conviction qu’un souhait qu’il exécuterait car Isao était ainsi : il assouvissait ses désirs sans jamais douter d’y parvenir.
Il s’arrêta un peu après mi-chemin. Reprenant calmement son souffle, le regard perdu dans le bambou bordant les marches, il poursuivit son histoire :

« C’est alors qu’au plus profond d’une forêt, il entendit un basan chanter : l’oiseau prétendait posséder la dernière vérité. “Elle est à celui qui viendra la chercher”. » Remontant l’aveugle glissant sur son dos, Isao ajouta : « L’homme décida alors de monter tout en haut de l’arbre où se trouvait le basan. »

Ensuite, une fois de plus, la Voix resta coite pour terminer sa descente. Malgré le ravissement, à jamais inavoué, de ce contact enfantin avec l’objet de son éternelle tendresse fraternelle, l’Élu avait hâte de poser Kasumi au sol. Sûrement avait-il été aussitôt puni de sa pensée : le zori au pied de son adelphe glissa. Un « Ah... » blasé s’échappa de sa bouche ronde. Il inspira bruyamment mais retint son soupir. Isao se contenta donc, un court instant, d’observer la godasse rebondir sur les marches de pierre. Il s’empêcha de pester contre sa sœur ; innocente pour sûr malgré tout, pour le Capricieux, le monde entier était coupable du moindre acte.

« Par les Kami... » maugréa-t-il en se hâtant, aussi agacé qu’impatient d’en finir avec ces escaliers. Quand enfin ses pieds rejoignirent la terre ferme sa joie s’exprima par une joie qu’il ne chercha même pas à dissimuler. « Es-tu capable de rester en équilibre pour ne pas salir ton tabi ? » demanda-t-il, se doutant néanmoins de la réponse.

Malgré sa difficulté à supporter les éléments importuns, le Jokai laissa Kasumi prendre son temps pour descendre, peut-être s’appuyer sur lui, faire ce qui lui semblait juste avant de se détacher d’elle et de faire volte-face.

« Ne bouge pas, je vais la chercher. »

Il s’exécuta alors, montant quatre marches pour récupérer la zori naufragée entre un gros caillou et une pousse de bambou.


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