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Ouka Izaya
Sakura
Ouka Izaya
Sakura
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Dim 17 Oct - 20:09
  
Le temps s’était remis en marche et tu ne pouvais pas vraiment dire que tu avais vraiment le temps de t’en plaindre. La vie était remplie, tes journées ne se ressemblaient pas. Parfois, tu parvenais à prendre quelques minutes, voire même une heure, pour profiter de ton adorable fille. Et puis tes parents braquaient un regard dur sur toi, et tu l’abandonnais pour reprendre là où tu avais abandonné tes tâches. Et, de plus en plus, Izaya, tu en venais à te dire que, enfant, tu avais été visionnaire d’être soulagé que ton cousin te vola cette place. Tu avais les épaules pour tenir la cadence, aujourd’hui, mais une dizaine d’années plus tôt, sûrement te serais-tu effondré…

Un soupir qui se répercuta dans le couloir vide, ce fut ainsi que tu en finis de ta journée. Tu repoussais la porte des appartements d’Hanae, en âge d’avoir sa propre intimité, avec un sourire usé sur les lèvres. La fleur de cerisier t’avait compté ce qu’elle prévoyait de faire dans les prochains jours, te suppliant de l’accompagner se balader. Puis elle avait vu cet éclat dans tes yeux qu’elle seule connaissait et elle était simplement venue te serrer contre elle, te glissant ces mots qui ne pouvaient te faire échouer : “je crois en toi”.

Une main sur ton front quelque peu chaud, comme si la fièvre d’une journée au palais Ouka t’avait atteint bien plus qu’en rendant chacune de tes minutes d’un précieux infini. Peut-être couvais-tu quelque chose ? Après tout, tu n’avais guère pris de temps pour toi ces derniers temps, Izaya, et tu n’avais pas été malade depuis si longtemps que tu ne t’en souvenais plus vraiment… Hormis ce jour.

Une grimace de douleur vint s’inscrire sur ton visage qui laissait imaginer la fatigue et la tension que tu avais subi, ton masque de froid inscrit en toi. Sous tes yeux qui oubliaient jusqu’à la pièce où tu étais, l’heure et la journée, tu ne revoyais plus que la sensation de douleur et de fatigue lorsque tu étais revenu à la conscience. Ton épouse abandonnée sur le sol d’une maison qui ne t’appartenait pas encore. Ta fille endormie à ton chevet, les joues encore humides de larmes. Avais-tu jamais ressentie pareille peine depuis ?

Un long frisson remonta le long de ton échine, alors que quelque chose te tirait de ces bien trop sombres pensées. Secouant l’échine, tu vins passer une main lasse sur tes yeux avant d’aller vers la fenêtre qui donnait sur un jardin parfaitement silencieux. Poussant les battants, tu vins à observer les ombres de la nuit, avant de lever la tête vers le ciel. Un soupir, tu ne pus retenir une demande à la Déesse qui guidait tes pas, pour que jamais ta fille n’ait à gardé avec elle un tel souvenir avant de te figer. Un nouveau frisson, tu vins tourner la tête subitement.

« Où êtes-vous ? Soufflas-tu tout à coup, en ne pouvant réfréner l’impression que quelqu’un était là et venait d’approcher. »

Un garde ? Un ennemi ? Même si les deux idées était à l’opposée, tu ne vins pas frissonner, ne montrant rien. Pire, le masque revint hanter tes traits, te refusant à la faiblesse devant des yeux curieux.
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Messages : 54
Âge : 37 ans.
Caste et rang : Daimyô des sakura.
Informations : Quelques 180cm, pour une carrure fine et svelte.
Manie l'épée, bien qu'il préfère largement la tactique et la stratégie pour gagner.
D'un calme presque étrange, il enferme ses émotions en lui pour ne jamais se laisser dépasser par elles.
Père de l'adorable Hanaé (~18 ans).

Kakeru Katsuyuki
Sakura
Kakeru Katsuyuki
Sakura
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Dim 24 Oct - 12:37
  
Qu’il était bon de pouvoir reprendre des forces avec un gracieux repas. Tu en dégustas chaque bouchée qui t’apportait une chaleur au fond de ton être. Quel plaisir ! Surtout après avoir passé des jours et des jours dans les terres du nord, à marcher, sans relâche, afin de venir à bien de la mission que l’on t’avait confiée. Les repas étaient maigres durant ce voyage. Te délecter aujourd’hui t’était agréable. Néanmoins, tu ne souhaitais pas faire durer l’instant et terminé, tu préféras laisser le paiement pour te hâter et gagner les ruelles de la ville. Elles étaient toujours aussi animées, comme lors de ta dernière visite. En y repensant, celle-ci avait été un cadeau des Kamis. Tu ne pourrais l’oublier, comme tu ne pourrais oublier celle d’aujourd’hui.

Ce rendez-vous. Une palpitation te prit, serrant ton cœur dans ta poitrine. Non pas de douleur, mais d’excitation. Alors que l’on t’avait appris à réfréner tes sentiments  pour mieux les arborer face à une cible, il t’était impossible de calmer l’ardeur qui naissait en toi. La raison ? Tu la connaissais bien. Son visage te revenait. Lumineux. Doux. Splendide. Ce souvenir vint décrocher un léger sourire sur tes lèvres tandis que tes pas te menèrent dans les alentours d’une demeure. Là se trouvait ton commanditaire. Ton cœur battait la chamade à l’idée de le revoir, après cette longue absence. Tu as travaillé dur afin de lui ramener les informations qu’il désirait. Mais jamais tu n’avais abandonné. L’idée même ne t’était jamais venue à l’esprit. En ce jour, tu serais fier de lui transmettre ta connaissance.
Bien qu’un poids pesé encore sur tes épaules, la longue inspiration et expiration qui se dégageait de tes lèvres le fit disparaitre et apporta un soulagement et une énergie inépuisable. Encore un petit effort et ta mission serait accomplie avec brio. Pourtant, le plus compliqué était encore à faire.

Face à l’imposant bâtiment, il te fallait être discret face à une armée de serviteurs qui ignoraient totalement ton identité. Un faux pas et personne ne pourrait te venir en aide. Néanmoins, la nuit était ton alliée, ainsi que ton accoutrement : malgré la fourrure claire et les broderies aux couleurs du clan, le reste de ton vêtement te camouflait parfaitement dans les ténèbres, sans gêne. Il était temps. Arc autour de ton buste, carquois parfaitement fixé, tu vins à te faufiler parmi les murs et les buissons pour rejoindre ton objectif.
Ta déduction t’incitait à gagner la pièce la plus compliquée d’accès. Il ne fit nul doute que ton client t’attendait dans les profondeurs du palais. Il te fallut agilité et des pas de chat pour ne susciter aucune attention. Après astuces et cabrioles, tu parvins enfin à te tenir dans un jardin, aussi splendide que la silhouette se tenant dans le couloir  de bois en extérieur. Il était là. Enfin ! T’attendit-il ? L’idée te fit louper un battement de cœur. Tu pus entendre un souffle parmi ses lèvres, demandant la présence d’une personne. Tu n’osais croire qu’il s’agissait de toi et pourtant, une chaleur te consuma. Comment ? Comment arrivait-il à te rendre fou sans même que vous ne conversiez ? Cela en devenait gênant et perturbant. Mais il te fallait te ressaisir ! Ta mission n’était pas terminée. C’est ainsi que tu sortis de la pénombre, t’approchant d’un pas lent, regagnant petit à petit la lumière, éclairé par une lueur tamisée provenant de la pièce. Tes yeux de crépuscule ressortir parmi ton ensemble sombre et vinrent scruter leur pair, porté par le Daimiyo.

« Me voilà Monseigneur. » Chuchotas-tu avant de t’incliner comme il se doit. Un bon shinobi n’en oublie pas les bonnes manières, malgré la tension et le gène qui peuvent se lire sur ton visage. Les salutations furent brèves car interrompues.

Un léger coup d’œil et une oreille tendue, tu pus percevoir des paroles qui se rapprochaient. Ton instinct reprit le dessus et tu te permis de rejoindre le seigneur sur le couloir. Un simple regard de près, de trop près puis une seconde et sans attendre un quelconque accord, tu te faufilas dans la pièce, cherchant à fuir le regard des inconnus que tu as évité jusqu’à présent. Nul ne devait te voir, même en compagnie du dirigeant. Tu ne devais être que ténèbres.
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Âge : 31 ans
Occupation : Chasseur
Caste et rang : Genin archer du clan Sakura
Informations : * Taille : 1m80
* Vit dans une maison reculée avec sa mère
* Se fait discret grâce à son capuchon
* Vend ses ressources en ville une fois par semaine
* Propose ses services de chasseur à qui en a besoin

Ouka Izaya
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Ven 29 Oct - 13:41
  
Avais-tu ressenti sa présence ? Les yeux fixés sur des ténèbres dont tu ne pouvais pas distinguer une silhouette humaine, ce fut vers le jeune homme aà qui tu avais confié une lourde quête que ton esprit pencha. Il était probablement le seul qui puisse se cacher ainsi dans la nuit, te donnant l’impression d’être là, mais restant invisible à tes yeux. Ta voix fut presque un appel de détresse, quand vint t’effleurer l’idée qu’il pouvait s’agir d’un autre shinobi que celui dont tu connaissais le nom. Étais-tu en danger ? Avant d’avoir pris la place de ton cousin, tu n’avais presque jamais eu peur pour ta vie de cette manière. Depuis quelque temps, et en sachant qu’il était en vie, tu ne pouvais t’ôter l’idée que sa vengeance te guettait, rendant parfois ton attitude plus nerveuse et fatiguant plus qu’il n’était acceptable ton esprit.

La silhouette se décrocha tout à coup des ombres. Pendant un instant, Izaya, ton regard s’emplit de toute l’angoisse qui te rongeait l’esprit, avant que tu ne baissas soudainement les épaules en reconnaissant son visage, qui s’inclinait devant toi. Soulagement. Ce fut ce sentiment qui, en premier, se répandit dans tout ton corps, alors que l’ombre humaine fonçait tout à coup derrière toi, dans ton appartement, pour éviter qu’on ne le remarque. Plus circonspect, tu fis voltiger ton regard autour de toi, t’assurant qu’aucun garde ne s’était rapproché de vous, et tu pus, enfin, reculer.

« Bonsoir, Kakeru-san. Tu avais appris son nom, son identité, après son premier passage, ayant besoin de savoir qui était cette aide silencieuse que tu avais accepté de charger de tes problèmes. À moins que vous préfériez que je vous appelle Fukuro-san, pour ce genre d’entrevues ? »

Tu venais de refermer les battants protégeant la pièce des bruits extérieurs et ce ne fut qu’à la lumière de plusieurs lampions que la pièce ne devint pas noire d’encre. Revenant vers le jeune homme, tu ne pus venir chercher les réponses que tu attendais en premier, comme tu avais pensé le faire. Retrouver Katsuyuki rappela à toi la promesse que tu avais faite de le protéger, et ce fut à cette pensée que tu vins effleurer doucement sa joue en observant ses traits.

« Comment allez-vous ? Avec la sensation d’avoir une flamme, en toi, qui grondait de réchauffer ce visage froid, tu te penchas légèrement vers lui. Si vous avez besoin de repos ou d’un repas, faites-en-moi part, nous commenceront par cela. »

Et ce fut un moment étrange que de te dire que, en un instant, l’épée de Damoclès qui résidait au-dessus de ta tête fut complètement omise de tes pensées, pour simplement que ta volonté soit tournée vers lui. Peut-être était-ce plus simple de t’inquiéter du chasseur que de toi-même ? Peut-être sa vie te semblait plus précieuse que la tienne ? Tu n’aurais su le dire, mais tu en fus parfaitement conscient.

« Merci d’être revenu vers moi. Enfin tu repris ta main et fis quelques pas en arrière. J’espère que cela n’a pas été trop difficile pour vous. Et ton visage se brisa, quelques secondes, laissant apercevoir la fatigue presque maladive qui te tenait. Vous pouvez déposer vos affaires et vous installer si vous le souhaitez. Alors que toi-même, tu venais à t’asseoir devant une table où une de tes compositions florales était en travail, pour cacher la faiblesse momentanée de tes jambes. »
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Kakeru Katsuyuki
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Sam 30 Oct - 12:07
  
Un brin de surprise t’incita à faire face à ton interlocuteur lorsque tu entendis ton nom. Cet étonnement se dissipa rapidement puisqu’il n’avait pas de raison d’être.  Il était tout à fait évident que le Daimiyo s’était renseigné sur ta personne. Comment pouvait-il en être autrement alors qu’il te confiait une tâche qui lui tenait tant à cœur malgré les répercussions sur son humeur. C’est pourquoi tu lui offris un simple sourire et une certaine satisfaction alors que tes lèvres se murent.

« Il m’importe peu. Nommez-moi comme bon vous semble mon seigneur. »

Cela n’avait que peu d’importance contrairement au geste seigneurial qui vint apporter une douceur sur sa joue. Toi qui avais vécu ses derniers jours dans le froid, la détresse et la crainte de ne pouvoir accomplir ton devoir. Il était bon d’être dans un foyer chaleureux, auprès de ceux que l’on aime, profitant pleinement de leur présence sans peur. Tu étais dans cet état d’esprit. Les yeux fermés, tu en appréciais le moindre effleurement tout en écoutant le son mélodieux de cette voix qui t’avait manqué.

« Je vous remercies. Le ton était presque enfantin, avec un brin de volupté et de calme. Malheureusement, mon estomac a que trop apprécié son dernier repas. Néanmoins… tu hésitas, tel un enfant timide. Je ne serais pas contre une… »

Tu te ravisas lorsque tes iris se posèrent sur ceux de l’homme. Son visage. Tu pouvais y desceller une fatigue, l’une de celles qu’on ne pouvait négliger. En y repensant, la main si gracieuse te semblait bien plus fraîche que lors de tes dernières visites. Ton visage, jusque-là détendu, se referma légèrement tandis que tu esquissais un faux sourire.

« Non. Finalement, je n’ai besoin de rien. Votre présence me suffit amplement. »

Tu restas à ta place quand le daimiyo vint s’asseoir près d’une table. Chaque pas qu’il le rapprochait de sa destination fit grandir en toi l’inquiétude. Si ta mémoire était bonne (et elle l’était), tu ne l’avais jamais vu temps en proie à l’accablement. Que s’était-il passé durant ton absence ? Tu n’avais pas eu vent de problématique chez les Sakuras. Alors pourquoi ? Non. Peu importe le comment. Tu souhaitais agir plus que réfléchir.

Tu ôtas ton accoutrement, laissant voir ce haut près du corps qui se courbait face à ta musculature et ton hakama, tout deux ternis par les ombres. Armes à terre, tu gardas ton manteau en main ainsi que ta pochette, source de convoitise. Puis, tu en revins près de ton supérieur et d’un geste calme, tu lui déposas le vêtement sur les épaules avant de prendre place à ses côtés. La sacoche, elle, resta cachée près de toi. Tu ne souhaitais nullement aborder ce sujet pour le moment. Ta préoccupation était tournée vers le seigneur. Jamais ta raison de shinobi ne pouvait dépasser celle de l’homme que tu étais. Surtout pas ici, en sa présence. Il promulguait l’humanité avant le devoir.
Malgré le fait que tu scrutais son visage dans un coin de l’œil, ton regard se porta bientôt sur la composition florale. À l’image de son propriétaire, les plantes étaient magnifiquement placées. Harmonieuse les unes par rapport aux autres. Cela te rappela ta mère qui en confectionnait sur son temps libre avec les fleurs et herbes qu’elle rapportait de sa cueillette.

« Voici donc l’une de vos compositions. Moi qui avais hâte d’en voir une. » T’exclamas-tu avec une touche de gaieté dans ta voix.

Tu ne pouvais te mentir à toi-même, Kakeru. Au fond de toi, tu ne voulais pas aborder l’état du Daimiyo avec lui mais à chaque petit coup d’œil sur la silhouette, ton cœur échappa un battement. Cela te meurtrit. Alors, tu osas. Tu osas lever ta main pour imiter le geste que l’on t’avait apporté il y a quelques minutes. Mais tu te stoppas en chemin, à quelques centimètres de cette joue qui te semblait inaccessible.

« Ouka-sama… » Chuchotas-tu, le visage inquiet. « Que s’était-il passé durant mon absence ? »

Tu n’ajoutas rien de plus. Tu n’étais pas du genre bavard. Et ton regard, légèrement brillant, en disait suffisamment sur ton désarroi.
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Lun 15 Nov - 23:47
  
Il t’était bon de retrouver Katsuyuki, et tu ne pus occulter combien sa présence rendait ta soirée agréable malgré la faiblesse qui semblait vouloir poindre le bout de son nez. Peut-être même ton corps acceptait-il de la ressentir parce que tu te sentais en sécurité auprès du chasseur ? Cette idée t’arracha un doux sourire alors que tu t’asseyais en portant attention à sa réponse. Pourtant, il s’arrêta et cela vint te faire hausser un sourcil, surpris, presque inquiet. L’observant en refusant de regarder ton propre état, tu te penchas légèrement vers lui.

« Une infusion ? Je serais heureux de pouvoir vous en offrir une, vraiment. Ce sourire bien plus chaleureux que tes apparitions publiques ne pouvaient l’être ou le feindre. Ne vous privez pas de quelque chose à cause de qui je suis ou d’où nous sommes… Tes yeux brillèrent, un instant. S’il vous plait. »

C’était étrange que cela t’importe autant, tout à coup, mais il y avait presque un mouvement de panique au fond de ton être, à l’idée que cet homme puisse se refuser le droit d’être lui-même en ta présence. Et alors que toi, tu tendais ton coeur à t’inquiéter pour lui, il se mit en mouvement, attirant ta surprise. Ce ne fut que lorsque tu sentis son manteau venir se poser sur tes épaules que tu compris le sens de sa réaction. Et si cela aurait peut-être dû te mettre en colère contre toi-même qui montrait ta faiblesse, ça ne vint que provoquer un élan de sentiments qui te firent refermer la main sur son vêtement chaud, pour engloutir ton torse froid dedans.

« Vraiment ? Soufflas-tu, sans oser toi-même lancer le sujet, reportant tes yeux sur les fleurs arrangées. C’est de loin ma plus belle compétence, n’est-ce pas futile pour un dirigeant des armées ? Ta voix était pourtant amusée, presque comme si tu osais te moquer de toi-même. L’aimez-vous ? »

Tu n’avais que peu d’avis et de regards extérieurs à tes proches sur cet art. Il n’était peut-être pas tant appréciable qu’un combattant se perfectionne dans l’art des fleurs ? Sûrement étaient-ce ce que tes parents devaient s’en dire. Continuant de regarder la composition dont tu décelais d’infimes défauts qu’il te faudrait rectifier, tu revins à toi à ce geste qu’il avorta. L’observant avec douceur, tu lui souris.

« Rien que ma volonté à faire ce que l’on attend de moi de mon mieux, sans m’arrêter. Ma fille vous dirait que je récolte ce que je sème, et est-elle certainement dans le juste. Je vais bien, rassurez-vous, simplement de la fatigue ce soir. Mais votre présence me réchauffe, je vous en remercie. »

Bougeant, tu viens attraper délicatement sa main dans la tienne, bougeas la tête pour que ta joue se cale contre sa peau, quelques instants, comme un secret que l’on pouvait partager. Tu le relâchas, avant de reprendre.

« Dites-moi ce qui vous aurais fait plaisir, avant que mon état ne vous inquiète. Tu étais tenace, le pauvre genin ne le savait pas encore. Si vous n’êtes pas pressé, prenons le temps de discuter ce soir, j’aimerais apprendre à vous connaître. »

Encore cette idée. Pourquoi le souhaitais-tu autant ?
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Sam 20 Nov - 12:41
  
Un foyer. Voilà bien longtemps tu n’avais pas eu cette sensation d’être dans un lieu où l’on t’accueille à bras ouverts. Des années avant, tu te rappelas le tendre sourire que ta mère t’offrit après une chasse rondement menée. Son corps qui t’accepta était comme un doux coussin chaud contre lequel tu aimais te blottir. Ta maison, elle, t’abritait de la pluie froide et mordante.  Une boisson ardente t’attendait également sur une petite table ainsi qu’un drap épais. Qu’il était bon d’être chez soi.

Il en était de même aujourd’hui. Le froid, la pluie, les longues marches sans interruption, la maigreur des rations. Tu t’y étais habitué en tant que vagabond des ombres et chasseur mais… Tu ne pouvais refuser la gentillesse que l’on t’accordait en cette nuit. Même si tu ressentais une fatigue sur le visage de ton hôte, il t’était impossible d’aller à l’encontre de son hospitalité. Ce regard, brillant et chaleureux qu’il t’offrait, fit chavirer une part de ton âme. Tu te contentas alors d’être toi-même. Franc, calme et amical car tu savais que le daimiyo aimait cette attitude que tu lui portais. Il semblait même la chérir, d’après les gestes et les quelques mots qu’il a pu te donner.

Tu l’écoutais parler de sa composition florale avec un certain dédain. Tu ne comprenais pas ces paroles. Pourquoi un chef des armées devrait être insensible à ce genre d’art ? Tu te doutais bien que d’autres compétences étaient nécessaires pour la gérance d’homme mais étrangement, en scrutant chacune des fleurs qui faisaient de cette composition un ensemble harmonieux, tu ne pus t’empêcher de comparer celle-ci à un champ de bataille où chaque homme était à la position qui lui était destiné. Stratégie et art. Pourquoi ces deux aspects ne pourraient-ils pas faire la paire ? Et puis, un dirigeant ne se devait-il pas d’être calme et minutieux pour prendre les décisions les plus appropriées ? L’art de la composition florale apportait à son artiste des aptitudes et des sentiments qu’un chef de guerre ne pourrait comprendre.

Finalement, tu vins délicatement attraper tiges et feuilles pour réajuster certaines harmonies enfantines : sans jamais toucher à la position des fleurs, tu vins relever leur magnificence en les entourant de leurs sœurs plus petites et de la verdure. Chaque geste, tu l’interprétas comme l’ordre d’un dirigeant pour ces hommes.

« Cette composition… T’arrêtas-tu alors que ta réflexion s’intensifiait sur l’ignorance de la personnalité que pouvait se faire l’entourage de Ouka-sama. Elle est à votre image. »

Tu te stoppas, terminant les ajustements que tu souhaitais.

«  Vous dites que ce talent est futile, pourtant je peux voir l’envie et l’attention que vous y avez apportées. Les mêmes que vous semblez donner aux hommes que vous dirigez. Tu vins plonger un regard amical et tendre dans celui de ton interlocuteur ainsi qu’un sourire tout aussi chaleureux.  Cette composition, je l’aime bien plus que celle que j’ai pu faire, Ouka-sama.» Les derniers mots furent prononcés avec bien plus de tendresse.

Cette déclaration venait du plus profond de toi. Tu ne souhaitais pas taire ce sentiment qui t’envahissait en voyant le temps et l’investissement que le daimiyo  avait accordé à ces choses fragiles et naturelles. Peu le ferait. Un dirigeant de guerre n’en faisait pas partie. Tu étais heureux d’être l’enfant de la famille Sakura. Tu étais fière de ton père spirituel.
Pourtant, tu étais inquiet. Tu n’avais pas oublié la fatigue qu’arborait ce paternel. La lumière tamisée n’aidait pas. Elle ne faisait que tirer davantage l’ombre qui se cachait sous chaque trait du visage.  Un espoir et un apprentissage te furent cependant apportés. Le contact, chaud et voluptueux de l’homme qui se tenait face à toi, ainsi que ses paroles, te fit prendre conscience : il n’avait rien d’un homme fragile. Le daimiyo Sakura était comme le tronc de l’arbre qu’il représentait : en apparence fragile de par les fleurs qu’il porte, son corps était bien plus robuste que la tempête.

Tu en fus presque amusé, un léger sourire aux lèvres, et rassuré. Également embarrassé. Encore un contact intime avec Ouka-sama. Il y a encore peu, la panique aurait emprisonné ton corps. L’habitude s’était installée et tu avais su taire cette frayeur enfantine. Tu ne restais cependant pas insensible, bien au contraire. Quelque chose semblait naître en toi. Tu ignores encore de quoi il s’agit mais chaque rencontre et effleurement avec le dirigeant te donnaient l’envie de le connaître, non pas comme daimiyo, mais comme homme. Tu souhaitais le cajoler, le protéger de lui-même et de la pression seigneuriale. Tu désirais être un soutien inébranlable.

« J’ignore ce que vous désirez savoir sur moi mais je ne vous en dirais plus qu’à la condition que vous me laissiez préparer la concoction que je désirais il y a peu. »

Si tu étais un enfant, tu aurais presque tiré un semblant de langue dans le coin de tes lèvres, cherchant à taquiner ton interlocuteur.
Tu étais un enfant en cet instant.
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Mer 24 Nov - 21:05
  
Tu étais presque au chaud, dans un cocon de douceur et de chaleur que tu ne te sentais pas le droit d’avoir. Cela était peut-être étrange, mais en accédant à ce poste que tes parents avaient convoité pour votre branche, tu ne pouvais te donner le droit à profiter des bonnes choses. La manière dont avait été destitué ton cousin, la pression des tiens sur lui, tout cela te rappelait que tu n’en avais pas le droit. En tant que chef des armées, ton unique confort était d’être assis sur la chaise de ce rôle pour ta nation, rien ne t’autorisait à rendre l’assise plus confortable, c’était ainsi qu’on t’avait éduqué.

Observant les mains du jeune homme pour ne pas songer à repousser la veste dont il t’avait réchauffé, tu suivis avec un intérêt nouveau, presque perçant, la manière dont il vint toucher les fleurs. Il y avait dans ses gestes une douceur et un respect pour les plantes qui te fit sourire, mais lorsque sa voix te fut à nouveau offerte, tu ne pus te retenir de le corriger.

« A la nôtre. Laissant un instant l’étrangeté de la phrase voleter entre vous, tu finis par lui expliquer. En remettant ces quelques fleurs, vous avez déposé un peu de votre âme, votre substance. Cette composition devient alors comme l’union de deux unicités. »

Et si tu prononças cela sans jamais pensé à mal, tu ne pus ignorer la manière dont tes mots se risqueraient à rebondir. Comme si tu commençais à le connaître, tu imaginas sa rougeur et tes lèvres s’étirèrent bien plus encore. Katsuyuki te plaisait par sa transparence et son humanité. Il te rappelait combien la liberté était belle et se devait d’être chéri.

« Merci de vouloir me rassurer. Ta voix était sincère, lente et calme. J’ai appris à ignorer les regards de ceux qui ne pensent pas comme vous, mais je suis heureux que certains voient ce que je tente de faire de mon mieux. Tu tendis la main, venant effleurer son bras, comme pour l’inclure dans tes mots suivants. Je ne veux que protéger et servir mon peuple. Chaque individu, chaque âme, chaque espoir. »

Ceux de tes ministres, de tous ceux qui en attendaient tant de toi, que les anonymes que tu ne rencontrerais jamais. Le jeune herboriste aussi. Cette idée te fit plaisir, réveillant cette tendresse tactile que tu ne pouvais avoir qu’avec Hanae. Te devant d’être dans la retenue, tu ne pus qu’offrir à sa main la douceur de ta joue qui se réchauffa à son contact, avant de lui rendre sa liberté.

Ce fut en entendant sa demande, comme un compromis à ce que tu souhaitais lui soutirer, qu’un rire t’échappa. Bien peu auraient osé se jouer de toi, même par pure envie de te taquiner. Ce fut ce rire, certainement, qui fut la plus grande aide dont tu avais besoin en cette soirée. Hochant la tête, tu lui fis signe de faire à sa convenance avant de nouer tes mains, basculer un peu en avant et déposer dignement ton menton sur tes doigts liés.

« Allez-y, mais offrez-moi le plaisir de vous voir la préparer. Vous pouvez faire comme chez-vous ici, tout ce qui est dans cette pièce m’appartient personnellement et non pas à notre nation. Ton regard devint perçant, brûlant comme de l’or liquide. Considérez que ce soir, ce qui est à moi et à vous. Un encouragement à le laisser oublier ses manières pour un seigneur pour qu’il se comporte en égal avec toi. Et dites-moi, Katsuyuki, quelle est votre fleur préférée ? »

Toujours retenu sur tes mains liées, ton sourire ne décru pas, comme une invitation à rentrer dans le jeu qu’il avait lui-même lancer.
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Caste et rang : Daimyô des sakura.
Informations : Quelques 180cm, pour une carrure fine et svelte.
Manie l'épée, bien qu'il préfère largement la tactique et la stratégie pour gagner.
D'un calme presque étrange, il enferme ses émotions en lui pour ne jamais se laisser dépasser par elles.
Père de l'adorable Hanaé (~18 ans).

Kakeru Katsuyuki
Sakura
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Sam 4 Déc - 14:50
  
Ton visage afficha un étonnement, suivi d’un tendre sourire. Tes pensées, elles, se délectaient de la philosophie qui coulait dans les mots du seigneur. Jamais tu n’avais songé apporter une part de toi dans la composition florale de ton interlocuteur et pourtant, il tenait à ce qui part de toi en face partie. Cela te toucha, ravivant un petit feu de bois en ton sein et les couleurs rosées sur tes joues. Que tu aimais échanger des mots avec Ouka-sama.  Sa gracieuseté était sans égal envers son entourage. Il te le montrait par son affleurement sur ton bras, apportant cette petite étincelle qui te terrorisé autrefois. Tu l’appréciais grandement aujourd’hui. Tout comme le contact chaud d’une joue que tu ne pensais atteindre, et que tu te refusais d’atteindre par retenue. Le seigneur n’en avait cure et t’offrit ce nouveau cadeau que tu gravas dans ton esprit, parmi tous les autres qui concernaient le seigneur.  
Tout comme ce rire. Le premier depuis votre rencontre. Que tu l’apprécias ! Il était pour toi une victoire. Celle contre le fardeau qui pesait sur les épaules du dirigeant Sakura. Enfin, il semblait être humain. Ton cœur t’apporta le réconfort qu’il attendait tant. Tu pouvais enfin être toi-même. Pleinement.

Une certaine gaieté murissait en toi mais les émotions faisaient des va-et-vient, ton teint de joue tournait une fois encore lorsque tu osas croiser ce regard seigneurial. Doré et flamboyant. Tu l’observais, comme l’on observe un art interdit à tous. Tu t’y plongeais, de plus en plus, devenant presque insistant tandis que ton cœur battait dans tes oreilles. Que ces iris étaient magnifiques. Tu aurais aimé que cet instant persiste mais tu devais reprendre tes esprits. Surpris par ta propre rêverie, tu vins secouer ton visage rapidement pour ôter toutes pensées personnelles et intimes. Cela te fut pourtant difficile car le seigneur semblait jouer avec toi, comme le ferait un renard avec un lapin. Après la dorure de ses yeux, ses paroles étaient une invitation bien trop personnelle pour que tu ne puisses pas réagir. Ton corps était hardant, et ta respiration ne savait plus quoi faire : respirer ou non.  Tu préféras fuir pour cette fois.

Scrutant la pièce qui t’entourait, tu pus apercevoir de quoi préparer la concoction que tu désirais. Sans attendre, tu t’empressas de te lever en direction des ustensiles. Face à eux, tu te stoppas, replaçant ta conscience à sa place, elle qui n’était que rêverie et désir. Une longue inspiration, suivi de la même expiration, tu échappas toute la chaleur qui te brûlait intérieurement avant de reprendre ton calme. Cela fait, tu récupéras ce qui t’était nécessaire pour la préparation. Tu pus apprécier qu’un récipient avec de l’eau fût disponible. Tu t’en allas alors vers l’iori où tu y déposas la théière métallique puis tu retournas chercher les outils de préparation avant de reprendre le chemin vers le démon. Ou bien la divinité. Tu ne savais plus à quoi le comparer. Si. À une connaissance, voire un proche. Qui aurait cru que tu te lierais ainsi avec le seigneur de ton clan ?

Il y a encore peu, toi, le chasseur, être peu apprécié par son métier, tu te retrouvais devant le plus pur et admiré du peuple. Tu n’étais qu’une ombre, agissant comme telle, à l’abri des regards. Il était le soleil, vu par tous et dirigeant avec droiture ceux qui le désirait. Tu étais Yin. Il était le Yang. Une paire inséparable. Est-ce vraiment le cas ? Tu aimerais y croire. Mieux. Tu aimerais forger ce lien incassable. Cette idée, elle se propagea sur ton visage qui étira un léger sourire mélancolique. Quel sentiment futile. Cela lui semblait impossible finalement et plutôt que monologuer, il préféra s’attarder sur la question du seigneur.

« Il m’est difficile de répondre. Dis-tu tandis que tu positionnais les ustensiles à leur place, selon ta convenance, sur la petite table. Chacune d’elles apporte un aspect que j’apprécie. »

Tu vins chercher dans ta sacoche un sachet, ressemblant presque à un parchemin. Détachant la cordelette qui le maintenait, tu dévoilas un certain nombre d’herbes, toutes réparties avec minutie et maintenu. D’autres ressemblaient à des petits sachets, comme celui que tu avais pu offrir au seigneur mais de taille inférieure. Du regard, tu cherchas ce qui t’intéressait.  En l’occurrence, un petit sachet au centre de tous. Tu remballas l’intégralité des herbes  et gardas celui-ci près de toi.

«La Botan (Pivoine) m’apporte quelque chose de chaleureux et de fort. Chaque fois que j’en vois, elles me donnent l’envie de surmonter mes faiblesses et de continuer mon chemin malgré les difficultés.
Petit, j’avais l’habitude d’offrir des Kaneshon (Œillet) à ma mère. Elle les adorait. Elles représentaient notre fascination pour l’art floral.
Les Ajisais (Hortensia). J’ai eu l’occasion de voir un champ complet.  Certains les trouvent inconsistantes. Moi, elle m’apporte l’image d’un foyer qui m’attend.»


Pendant ta justification, tu avais pu ouvrir le contenant qui révéla des branches et feuilles presque grillées. Tu souhaitais faire découvrir une nouvelle saveur à ton seigneur. Rien de telle que ce mélange. Tu espérais l’étonner. Tu distribuas une pincée dans chaque tasse.

«  Et puis, il y a  encore la Fukujusou (Adonis). Elles sont mes compagnes de voyage. J’en croise régulièrement et le chemin qu’elle trace m’amène souvent de bonnes surprises.
Quant à l’Ayame (Iris),  elles ont souvent été annonciatrices d’une bonne nouvelle.  J’aime prier à leur pied pour apporter mon soutien et adorer les kamis. »


Tu t’exprimais avec entrain tandis que tu allas chercher l’eau chaude et sifflante. Tu en versas dans chacun des bols. Le contact entre le liquide et les plantes apporta une odeur méconnaissable de saveur grillée et pourtant sucrée. Quant au goût, il rappelait la senteur du bois fraîchement coupé mais aussi grillé.

« Néanmoins, si je devais choisir… » Continuas-tu avant de pousser du bout des doigts la boisson ambrée. Tu arboras un sourire, observant avec douceur et joie le seigneur.

« Je choisirais la fleur de cerisier. »

Spoiler:
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Occupation : Chasseur
Caste et rang : Genin archer du clan Sakura
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* Vit dans une maison reculée avec sa mère
* Se fait discret grâce à son capuchon
* Vend ses ressources en ville une fois par semaine
* Propose ses services de chasseur à qui en a besoin

Ouka Izaya
Sakura
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Jeu 6 Jan - 17:29
  
Une pensée, comme un souffle léger sur un lac calme, s’insinua en toi, alors que l’homme s’en allait préparer le thé. Une pensée innocente, curieuse et observatrice qui, quand elle se déploya dans ton esprit comme une fleur qui s’épanouit, vint accélérer les battements de ton cœur pendant quelques instants. Tu n’étais pas obligé de le suivre des yeux… Mais tu avais envie de le voir sans détourner la tête. Tu n’avais jamais porté un tel regard sur quelqu’un, si ce n’était ta fille. Et chose était différente, puisque Hanae était la cristallisation de ta vie. Katsuyuki, en comparaison, semblait en être le ciel que tu contemplais, espérant un jour t’y envoler. Ils étaient précieux chacun…

Continuant à l’observer en sentant toujours ce battement d’ailes d’oiseau au sein de ton torse, tu finis par parvenir à calmer cet émoi, si tenté qu’il s’agissait de cela, qu’en l’entendant finalement répondre. Et quelle réponse, Izaya ! Chacun de ses mots étaient un morceau de beauté qui étirait un peu plus à chaque fois tes lèvres. Il aimait les fleurs autant que tu les adorais. Il voyait en elle la multiplicité unique dont tu étais tombé amoureux, plus jeune. Et quand il t’offrit sa réponse finale, tu ne pus résister à bouger, te relever de ton siège, lentement, plus faible que tu ne voulais bien le voir, et aller vers lui, cet éclat lumineux dans les yeux. Du bonheur.

« Où étiez-vous donc toutes ces années ? Soufflas-tu si bas, comme une question posée à toi-même, aux ombres de la nuit plus qu’au chasseur. Si l’Inspiration veut bien m’ouvrir ses bras, je vous composerai une oeuvre florale pour célébrer ces belles paroles. »

Tu étais en face de lui, maintenant, et te penchant, tu vins simplement glisser une main sur sa joue, relever son visage vers toi. Tu ne fis rien de plus, juste échanger un regard si puissant que tu aurais pu en trembler. Comme pour lui hurler en silence, le bonheur qu’il te procurait d’être auprès de toi ce soir. Les espoirs de vos futures rencontres ?

« La fleur de cerisier est la plus belle de toute, puisque toutes ensemble, elles marquent les esprits, mais chacune, emportée par le vent, est une œuvre unique qui peut enchanter une âme à tout instant de la journée. Comme le beau peuple que nous formons. »

Tu le relâchas enfin, venant t’installer sur le tatami, en face de lui. Il semblait que tu ne puisses supporter, ce soir, que l’homme te soit si éloigner. Tu tendais juste à rester près de lui, comme pour éviter qu’il ne disparaisse. Tu laissais voir des faiblesses, mais n’y songeait pas, resserrant son manteau sur tes épaules et retombant dans un calme doux.

« J’aimerais voir l’un de ses champs d’ajisais à vos côtés, un jour. Tu lui partageas cette pensée qui te traversais en toute simplicité. J’aime à me dire que les fleurs les plus délaissées ou anonymes nous réservent les plus belles surprises, comme les hommes le sont. Tes lèvres s’étirèrent sur un sourire rêveur. Si un jour cette opportunité m’est offerte, m’accompagnerez-vous ? »
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Kakeru Katsuyuki
Sakura
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Mar 11 Jan - 22:58
  
Qu’il était difficile de résister à rejoindre le seigneur lorsque celui-ci se leva pour venir à tes côtés. Étonné qu’il prenne cette peine, tu étais prêt à te jeter au sol s’il venait à chuter de sa fatigue. Tu n’en eus pas besoin. Il réussit à prendre place à tes côtés, t’obligeant à hausser le regard pour croiser le sien, si resplendissant.  Ton visage refléta alors ton épanouissement saupoudré de surprise. Les iris qui te scrutaient étaient faits d’or et d’étoiles.  Quiconque si plongeait nagerait dans un sentiment de bonheur. Ton cœur en était chamboulé, battant une chamade que n’avait jamais ressentie jusqu’à présent. Tu refusais de l’admettre mais tes mots semblaient avoir brisé ce mur qui vous séparait. Vous n’étiez plus un seigneur et un simple servant. Il était devenu ce que tu as forgé de plus beau. Tu l’avais connu froid et distant d’apparence, attentionné dans le fond. Aujourd’hui, son manteau de responsabilité n’était plus. Il t’est accessible. Mieux encore, mais cela, tu l’ignorais. Ou plutôt, tu n’osais voir plus loin que ce que tu admirais en cet instant.

Tes pensées n’étaient plus. Elles voyageaient sans pour autant prendre une forme qui tétait possible de comprendre. Pourtant, elles finirent par s’entendre, te laissant alors un sentiment chaleureux sur ta peau. Ta joue, plus précisément. Tu ne te lassais pas de ce contact. Tu ne t’en lasseras jamais et bien que tu souhaites emprisonner cette main de la tienne, ton corps te refusait tout mouvement. Tu n’étais qu’un pantin sans ficelle. Une œuvre inanimée face à son créateur, attentif à ses mots mélodieux. Ces derniers étaient des flammèches venant attiser le feu dans ton torse.

Ta tête aurait pu arrêter toutes fonctions, te laissant chuter dans un état sans conscience. Pourtant, une odeur vint te ramener parmi la réalité, toi qui vagabondais dans un rêve dont tu ne souhaitais jamais ressortir. Le contact de chair se brisa également et tes pensées semblaient enfin cohérentes. Un mal de tête était imminent mais tu préféras te concentrer sur les rêveries seigneuriales qui, non sans te déplaire, étaient étonnantes.

Baissant le visage, devenu bien trop rosé par tes songes, tu agrippas la petite. Tel un enfant timide, tu restas silencieux un instant, juste de quoi remettre à nouveau de l’ordre dans ton esprit, aider par l’ardent bol entre tes mains et la question d’Ouka-sama.
Tu hésitais. Tu n’osais plus lever tes yeux pour croiser ceux de ton interlocuteur. Tu en mourrais d’envie pourtant. Tu désirais revoir le bonheur qu’il dégageait. Les risques étaient grands. Pourtant, tu pris ton courage et relevas légèrement le regard, juste de quoi apercevoir son visage à travers tes mèches de frange.

« Plus que tout, j’aimerais vous emmener avec moi lors d’une expédition. J’aimerais… » Ta voix était frêle mais assurément sincère. Une pause pour rechercher tes mots et tu repris. « J’aimerais vous montrer ce monde qui vous est inaccessible. Ces contrées qui sont les vôtres mais dont vous ignorez les secrets. »

C’est alors que tu te rendis compte qu’un désir te parvint dû au souvenir proche que le seigneur grava par une simple phrase.

« Ou…Ouka-san… J’aimerais… » Ton regard timide mais ardent le transperça malgré ton manque de respect dans l’énonciation de son titre. « J’adorerais… voir l’une de vos compositions. »

Que t’arrivait-il ? Toi qui souhaitais garder ta droiture de chasseur, te voilà devenu un simple petit chien, assis, adorant son maître. Tu attendais impatiemment, remuant la queue, qu’il  réponde favorable à ta demande.
Pauvre Kakeru. Tu étais dans une folie enfantine que tu ne te rendis même pas compte que tes mains étaient en train de te brûler. À croire que cette chaleur n’était rien comparée à celle qui animait l’organe dans ton torse.
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