[Intrigue] Ashiwa — Groupe 1 : Genji

Vingt-sixième jour de Haaki de l’an 1277 après la venue des Kami en Kōgoten.
Aux pieds du rucher d’Uzume
La nuit mouvementée se fait soudain silence
Et le monde pourtant si tangible paraît désormais irréel.

[Intrigue] Ashiwa — Groupe 1 : Genji Sans_t11

Les températures deviennent fraîches en cette saison. Vous le savez, vous êtes couvert en conséquence, pourtant quelque chose de glacial mord votre peau hérissée. Vous vous remémorerez les dernières minutes de votre existence.
Pour des raisons qui vous sont propres, vous étiez et êtes toujours, à Yōhachi : un petit village perdu au contrefort des montagnes Sakura. Si son nom ne vous dit rien, c’est parce que son sanctuaire est bien plus célèbre : le rucher d’Uzume. Ce bâtiment massif surplombe toute la ville et c’est tout proche des pieds de ses deux-cent marches que vous vous trouvez. Dans un tachinomiya (mange-debout) toujours ouvert malgré les vingt-trois heures passées, dans une petite ruelle au détour d’une promenade ou en observant les ugatsuzakura (cerisiers d’octobre), vous avez fait un geste quelconque. Soulever vos baguettes, marcher d’un pas, lever la tête. Et soudain, le silence s’est imposé à vos oreilles. Il n’y a plus que vous. Tout autre signe de vie semble avoir disparu : l’eau ne s’écoule plus, le vent ne souffle pas, et les quelques âmes encore présentes cette nuit ne sont plus là. Envolées. Avec un peu de chance, il y a probablement d’autres individus dans la même situation que vous…

À savoir :

Cette intrigue est réservée aux premiers inscrits : Mugen, Yoshikage, Katsuyuki, Izaya, Katashi. De nouveaux membres pourront se greffer à un groupe créé parallèlement (demandez à vous inscrire ici).
Vos réponses ne doivent pas dépasser 350 mots.
Un résumé sous spoiler est demandé pour chaque post.
L'ordre de tour sera à déterminer entre vous et bonne entente.
Les circonstances avant votre arrivée sont à votre discrétion.
Fin du premier tour le 7/10 au plus tard. Les réponses manquantes seront considérées en jeu comme une absence de réponse ou d'action du personnage qui n'aura pas joué.
Des questions Hors jeu ? Un canal vous a été réservé sur Discord, n'hésitez pas.

L'opportunité de visiter de nouveau le sanctuaire des myriades de mitsubachi du rucher de Uzume avait égayé les traits du duelliste dont l'invitation à suivre son récent Seigneur avait été reçue d'un sourire sincère. Pour l'occasion, on l'avait vu se couvrir de ses atours parmi les plus cérémonieux et si le ton de son kimono restait de ce carmin rappelant toujours celui du Camélia, les héraldiques frappés sur ces derniers au fil d'or révélait à quiconque son indéfectible loyauté. Derrière la cascade de sa toison jais, le kamon du Sakura trônait en maître, là où ses manches accueillaient celui des Seisui pour la droite et Ouka pour la gauche, en rappel de l'escorte qu'il incarnait parmi tant d'autres auprès du régent du clan.

Très vite parvenu au sein de ces temples dévoués à la Déesse de la gaité, on l'eut perdu alors. Flânant, dérivant au gré d'une curiosité manifeste ou renouvelée, il s'était détaché du cortège, s'invitant dans les échoppes, laissant promener sa seule prunelle sur les merveilles créées des petites mains des geki et meiko peuplant le domaine spirituel. On le vit très tôt lorgner sur les différents mets proposés, dont il se préta avec un enthousiasme certain à leur dégustation. Ainsi, bien après la disparition de Dame Soleil des cieux, tandis que Seigneur Lune avisait le monde de sa froide sévérité et éclairé uniquement de ce dernier et des abondantes lanternes délimitant les voies de passage, Mugen avalait non sans joie une assiette remplie de boulettes sobagaki assaisonnées des herbes du voisinage.

C'est en levant son bol vide dans l'évidente demande d'être resservit que ses traits se marquèrent de la réalisation soudaine de se retrouver esseulé, son iris rubicond à la recherche d'une autre âme qui vivait à l'exception de la sienne. Se levant, sa main droite trouva la tsuka de son arme dans ce qui avait tout l'air d'être un reflexe. L'éternel sourire marquant les lignes délicates de son visage ayant purement et simplement disparus.

Résumé:

Les devoirs s’étaient empilés devant toi, Izaya. Et pourtant, contrairement à l’enfant que tu avais été, tu n’avais pas bronché. Continuant de surveiller la fuite de ton cousin, sans savoir si tu t’assurais seulement qu’il reste en vie, tu faisais ce que l’on attendait de toi. Dans la semaine était venue le besoin de visiter la ruche qui fourmillaient de petites travailleuses des arts et c’était avec un véritable intérêt que tu avais fait préparer une délégation, dont tu te devais d’être le centre.

Chose peu commune, ton arrivée dans les lieux avaient chassé un peu du froid retenu qui vivait paisiblement sur ton visage pour se chauffer de la beauté des lieux, et de l’animation qui te prenait au cœur. Un sourire fin égayait donc ton visage, alors que tu continuais ta marche avec un regard sincèrement intéressé sur les étales. Contre ton flanc rebondissait l’épée d’apparat que ta mère t’avait offerte, brillant sur des vêtements d’une qualité exemplaire, mais d’une sobriété toute élégante.

Tu étais en train d’observer l’un de ces sakuras tardifs, quand quelque chose s’éveilla en toi. Plus de bruits. Tes yeux quittèrent l’arbre, les sourcils légèrement froncés, pour découvrir que le chemin où tu t’étais perdu, sans tes protecteurs, est vide. D’un vide effrayant. Si ta première idée fut pour le seul qui pouvait en vouloir à ta vie désormais, tu ne te perdis pas en conjectures, préférant retourner vers le centre du village, à grands pas. Tes oreilles étaient maintenant grandes ouvertes, ta bouche définitivement close. Une main sur la garde de ton épée, tu conservas un calme étrange en toi.

Avançant comme un conquérant en territoire inconnu et désespérément vide, tu ne comptais pas laisser quoi que ce soit t’arriver. Pourtant, ce ne fut pas vers la protection mineure de l’endroit où vous deviez vous reposer que tu mènes tes pas, mais à la recherche de ceux de ton entourage. Et pendant cette marche, Izaya, ce ne fut pas le Daimyô qui s’imposât, mais le père, inquiet pour ses rejetons quand bien même ceux-ci pouvaient s’en sortir seuls.

Résumé:

Tout allait pour le mieux, pour Yoshikage. Enfin, presque. Si on exceptait le fait qu'il devait faire parti de la suite de Ouka Izaya, Daimyo de son clan, cette soirée serait parfaite. Mais, d'un autre côté, s'il ne faisait pas parti de ladite suite, il n'aurait pas pu se rendre à Yōhachi pour visiter le rucher d'Uzume. Vaste paradoxe auquel le jeune noble n'avait pas envie de réfléchir ce soir. Après tout, il est plus simple de profiter de cette sortie qui le libère de l'atmosphère plus que tendue qui règne au domaine Suzuki.

Voyant que les suivants de Ouka-sama se dispersaient au gré des rues, Yoshikage estima qu'il était donc libre de se mouvoir à sa convenance. Il aurait bien voulu admirer les ugatsuzakura mais c'était dans cette direction qu'était parti son Daimyo. Soit, il irait à l'opposé alors, en s'enfonçant un peu plus dans le village. Ou alors, il pourrait se trouver un lieu un peu surélevé pour admirer le rucher ? A moins qu'il ne s'arrête pour manger un morceau ? Il avait déjà remarqué les délicieuses odeurs de nourriture à travers le parfum capiteux des sakura. Oui, se remplir l'estomac semblait être la priorité pour le jeune noble qui se mit en quête d'un tachinomiya.

Il tourna quelques instants sur lui, pour voir où il se situait mais il ne reconnut pas la ruelle. Il ne s'inquiéta pas outre mesure, il faisait confiance à son sens de l'orientation pour le ramener vers l'allée principale. Et alors qu'il se remit en route, le jeune Suzuki remarqua quelque chose d'inhabituelle. La rue était absolument déserte, sans la moindre âme. Ce n'était, certes, pas l'endroit le plus fréquenté mais tout de même ! Son sang se glaça lorsqu'il tendit l'oreille mais ne perçut rien d'autre que le bruit de son coeur qui s'accélérait.

"Eh oh, il y a quelqu'un ?" demanda-t-il, en tentant de refouler la panique naissante.

Episode 1:

Des provinces du Kōgoten qu’il avait visité plus assidûment qu’au cours d’une simple chevauchée, les terres du Cerisier restaient sans doute ses intimes favorites. Quelque soit la saison, la frondaison se parait toujours d’une palette poudrée où éclataient, aujourd’hui, les ombres flamboyantes des jours d’automne. Les paysages ne quittaient jamais leurs atours étincelants d’une humeur allègre qui s’épanouissaient tant sur les pétales virevoltant à travers la brise, que sur les visages souriants des badauds. La perfection en tout temps.

La blancheur de l’astre lunaire qui vint enfin n’entachait en rien la beauté d’Yōhachi. L’imposante silhouette du rucher s’étendait sur l’horizon, gardien silencieux de l’animation nocturne d’où s’échappait la clameur ténue des promeneurs et les arômes mêlés de nourriture. Chaque étal offrait de multiples trésors. Découvertes gastronomiques, artisanat délicat ou orfèvrerie précieuse, nul endroit ne pouvait ennuyer le regard curieux que Katashi laissait vagabonder. Le plaisir en toute occasion.

Les rênes de sa monture en main, le Samouraï progressait entre les silhouettes joyeuses et colorées, entravant parfois son chemin, l’obligeant à jouer des épaules ou à s’arrêter, mais laissant toujours dans leur sillage, cette gaieté inhérente qui touchait quiconque s’en approchait. L’héritier Kiyomasa ne faisait pas exception, et si son visage impassible ne trahissait pas ses traits habituels, l’ombre discrète d’un sourire teintait les fossettes de ses joues. L’ambiance chaleureuse le poussa d’ailleurs à attacher son compagnon de voyage à un abreuvoir et à consommer, lui-même, un verre de saké, sur un comptoir de bois brut où s’étalait, parfois, les perles brillantes du liquide malencontreusement renversé. L’amusement en toute chose.

Un soupir accompagna la dernière goulée d’alcool. Perdu dans ses pensées, l’instructeur tapotait du bout des doigts la céramique grisâtre de son bolet. L’absence d’écho lui échappa, absorbé par l’élaboration de son programme du lendemain. Il devait rallier la procession du Daimyo Sakura pour lui rapporter les conclusions d’une affaire commune à leur faction. Il se leva, et salua, dans le vide. Ses pas ne trouvèrent que le silence abyssal d’une rue déserte, mais ce fut la disparition de son destrier qui l’alarma enfin. La solitude, dérangeante, en chaque ombre.

Résumé:

Le voyage avait été long. Des confins des provinces du nord-est, Katsuyuki avait traversé les marais pour rejoindre la grande cité d’Atsuihi avant d’atteindre l’autre bâtiment le plus imposant du domaine. Ses yeux s’émerveillaient encore de la splendeur et de la grandeur du rucher d’Uzume. Ses oreilles, elles, attentives, lui apportaient la joie et les rires de ses occupants. Lui qui n’avait connu que le calme de la campagne jusqu’à présent était enchanté de découvrir les origines de son clan. Il regrettait presque de ne pas être venu jusqu’ici avec sa famille étant enfant. Mais les joies enfantines qui sommeillaient en lui ne pouvaient durer. Il se devait de reprendre la route pour rechercher les ressources dont il avait besoin.

Après un bon repas qui réchauffa son corps, l’archer ajusta son manteau sur ses épaules ainsi que son compagnon de bois avant de quitter le tachinomiya qui l’avait accueilli. Il écarta de son avant-bras les rideaux qui lui faisait face tout en appréciant les remerciements du gérant. Pourtant, il n’en entendit qu’un bref mot. Interrogé, il survola son épaule d’un regard mais celui-ci lui apporta un tout autre effroi. La ruelle, alors animée par la marche des citoyens, était devenu le réceptacle du silence. Balayant ses yeux orangés dans les moindres recoins, les âmes des vivants n’étaient plus, tout comme les sons qui vinrent perturber son audition et apporter un malaise dans son corps entier.

Son instinct de chasseur lui ordonna la vigilance ainsi que de gagner en altitude pour recherche la présence d’un de ses semblables. Une caisse, une rambarde, le recoin d’une fenêtre ou encore un petit toit, tout était bon pour avoir un point d’appui et rejoindre les hauteurs. Ainsi, le shinobi avait enfin une vue sur les toits des quartiers mais l’inquiétude le sumergea. *Où sont-ils tous passé… ?* trembla-t-il...

Résumé:

Le vent ne souffle plus. La température elle-même est différente : elle vous mord les os comme l’hiver l’infligerait alors que votre peau ne ressent aucun froid. Toute âme semble avoir disparu, pourtant, les lumières des lanternes sont encore présentes, elles. Bien que figées, elles se détachent du ciel, des murs et des sols dont les teintes se sont légèrement bleutées d’un sombre cobalt. Une ambiance lugubre, digne d’un conte horrifique une nuit d’Obon. Aucun son ne vous est parvenu jusque là, vous donnant la sensation d’être soudain seul dans un monde intangible. Néanmoins…

« Eh oh, il y a quelqu'un ? »

La voix de Yoshikage atteint vos oreilles. Katashi et Mugen n’étaient finalement pas très éloignés l’un de l’autre, chacun d’un côté de l’allée principale où arrive le chasseur Sakura. Izaya a eu raison de suivre son instinct et de revenir sur ses pas. L’imposant Rucher d’Uzume devient la toile de fond de son intimidante stature lorsqu’il se trouve à la hauteur de vos regards. Enfin, depuis les toits Katsuyuki assiste à cette rencontre à venir ; personne ne l’a encore vu.
Amusante réunion que voilà, cinq protagonistes improvisés se retrouvant chacun à la pointe d’une étoile imaginaire, postés chacun à un différent embranchement de l’allée centrale de Yōhachi. Qu’allez-vous faire, à présent ?

Consultez la carte pour mieux considérer votre emplacement !:

À savoir :

Cette intrigue est réservée aux premiers inscrits : Mugen, Yoshikage, Katsuyuki, Izaya, Katashi. De nouveaux membres pourront se greffer à un groupe créé parallèlement (demandez à vous inscrire ici).
Vos réponses ne doivent pas dépasser 350 mots.
Un résumé sous spoiler est demandé pour chaque post.
L'ordre de tour sera à déterminer entre vous et bonne entente.
Les circonstances avant votre arrivée sont à votre discrétion.
Fin du premier tour le 13/10 au plus tard. Les réponses manquantes seront considérées en jeu comme une absence de réponse ou d'action du personnage qui n'aura pas joué.
Des questions Hors jeu ? Un canal vous a été réservé sur Discord, n'hésitez pas.

Tapit, bête en chasse ou traquée, la prunelle unique du virtuose de l'acier s'agite, frénétique, tandis que son corps ne paraît plus se mouvoir. Mais la statue n'est point inerte, la chute de ses cheveux flottants en cape trahissant ses plus fugaces mouvements, ses épaules soubresautant des effets d'un frais gelé qui n'existe pas.

On appelle soudain.

Le bretteur devenue panthère se hérisse, ses doigts effleurant la poignée du long croc de fer ballotant à sa ceinture. L'attention acérée de son seul iris visible dont le reflet carmin n'évoque plus qu'un instinct affûté se dirige avant même que son corps ne suive dans la direction estimée. Neutre et impassible son expression demeure alors qu'il passe au raz des échoppes et à même le sol, homme-félidé que la conscience apparaît avoir quitté, ne perdurant plus qu'un amas d'intuitions et d'impulsions toutes vouées en un but évident :

Survivre.

Au gré d'une ombre, le cadet des Seisui se redresse doucement, sans heurts ni souffle. Mugen incline ses traits sur le côté, semblant aviser un instant la source de l'interjection entendu plus tôt.

Suzuki-san ? Demanda-t-il, sa voix se mariant à la paix mortelle imposée par cette ambiance qui défie toute idée de naturel.

Mais le destin lui refusa toute réponse immédiate, le crissement d'un gravier malmené par l'avancée franche d'un seigneur en mouvement orientant l'intérêt du bretteur dont les paupières s'ouvrirent en grand, son œil tâchant probablement de percer au travers de la nappe de confusion fantasmagorique alentour. Sa main se décrispa enfin de la tsuka de son fidèle allié de métal au moment où son expression passa d'une vigilance aquilienne à une surprise certaine.

Ouka-dono ! Parût reconnaître immédiatement le duelliste, son ton fluctuant comme une source courant en direction de son statu de rivière. Il s'inclina alors brièvement, une politesse tronquée par l'urgence avant qu'il n'achève soudain, les serpents de ses doigts serrant derechef la poigne de son katana :

Est-ce bien vous ?

Résumé:

Il ne faut pas craindre tant que l’on n’identifie pas le mal. Tu te refuses tout droit à l’inquiétude et la volonté, pourtant humain, de se projeter dans le pire des scénarios. Avançant à un pas hatif, qui n’est pas aussi souple, agréable au regard que tu peux te l’imposer habituel, tu sais ce que tu as à faire. Les trouver. Ceux qui t’ont suivi, ceux qui doivent veiller sur ta vie et sur qui tu offriras ta propre protection. Tu n’es pas un combattant capable d’égaler les prouesses de ces spécialistes sakura qui suivaient ton pas, en arrivant au rocher, mais tu as un autre atout. Cet esprit calme, qui se prépare déjà à devoir trouver la meilleure solution.

Ton pas cesse brutalement quand tu entends une voix, qui appelle pour trouver une âme qui vive. Une voix que tu reconnais parfaitement, comme si tu en étais le géniteur. Voici un don secret dont tu ne parles à personne, cet enregistrement rapide des tonalités de chacun, pour les retrouver malgré le bruit ambiant… aujourd’hui malgré le silence de mort qui rime. Tu n’as pas le temps de répondre, Izaya, parce qu’un autre se dresse devant toi, t’interroges et tu relâches un soupir soulagé, en partie du moins.

« Oui. Tu le regardes avant de faire dériver ton regard à Yoshikage, capter une autre forme, un inconnu, derrière. Je vous ai trouvés… Tes épaules se dénouent légèrement et tu peux ordonner tes pensées. Tout s’est tû tout à coup, avez-vous aperçu ou senti quelque chose d’inhabituel ? Nous ne devons plus nous séparer jusqu’à ce que ce phénomène cesse, je crains que cela ne soit un piège. »

Ou pire, mais tu n’en dis rien. Calme, affichant un air à la fois rassurant et alerte, tu puises en toi pour garder la crainte qui pourrait naître de cet étrange phénomène sous contrôle.

Résumé:

Le champ d’un humain se faufila parmi le mutisme de la ville, devenant presque une agression pour les oreilles du chasseur qui dirigea son regard vers l’origine du son. Enfin un signe d’une quelconque présence, d’autant que celle-ci semblait humaine mais la chouette n’en tira pas de conclusion hâtive. De plus, d’autres mélodies vinrent s’ajouter, bien plus proche, non loin des marches qui menaient vers le rucher somptueux. Kakeru se faufila, accroupi, pour rejoindre le bord du toit, restant le plus possible dans l’ombre de la nuit. À sa grande surprise, la silhouette qu’il aperçut en contrebas ne lui était pas inconnue et une forte angoisse commença à naître, de son pied pour remonter petit à petit telle une corruption dans le reste de son corps. Que faisait le seigneur des Sakura dans un lieu pareil ?!

Observant la scène qui se déroulait devant lui, l’archer remarqua qu’un homme s’approcha d’Ouka-sama. De par leur attitude, il pût en déduire que les deux hommes se connaissaient. Pourtant, il n’était toujours pas rassuré. L’endroit. L’atmosphère. L’absence d’un grand nombre d’humain. Tout ceci n’avait rien de réel. C’est pourquoi, naturellement et répondant à l’instinct du chasseur sauvage, Kakeru ôta son arc autour de son corps pour en attraper la poignée, fermement. Son autre main vint, elle, attraper l’une des flèches, attendant parmi ses consœurs d’être installée et armée. Fukuro n’en fit rien, et se contenta d’être attentif, se préparant à décocher son projectile au moindre signe suspect.

Il continua alors de scruter l’homme auprès du seigneur tout en occupant son ouïe avec les alentours.

Résumé: